Denis Sassou N’GUESSO
C’est une affaire qui enflamme les réseaux sociaux au Cameroun depuis plus d’une semaine. Aux dernières nouvelles, David Eboutou serait en grève de la faim à la prison centrale de Yaoundé.
Son compagnon de galère et lui, Patrick Sapack Nguele, tous deux consultants média sur des questions relatives au panafricanisme, ont été écroués dans le pénitencier de Kondengui vendredi 24 juin 2016. Pourtant, ils ont d’abord été libérés sous caution faute de preuve suffisante. Il leur est reproché des faits de « faux et usage de faux », « chantage », « usurpation de titre », etc.
David Eboutou et Patrick Sapack, transfuges de la chaîne panafricaine Afrique Média, ont travaillé comme consultants à Vision 4, un produit du groupe de presse L’Anecdote. C’est à ce titre qu’ils ont été impliqués dans la campagne de communication menée par cette chaîne de télé basée à Yaoundé pour polir l’image du Congo et de son président Denis Sassou Nguesso lors de la récente élection présidentielle. De sources concordantes, au moment où ils attendent d’être payés, ils apprennent que la chaîne de télé a adressé une facture de 700 millions de F CFA à la présidence du Congo pour le travail abattu. C’est ainsi qu’ils vont se mettre à revendiquer le paiement de leurs prestations.
Guet apens
D’après une source proche du groupe l’Anecdote, Patrick Sapack et David Eboutou étaient régulièrement payés au sein de cette entreprise et une fois au Congo, ils ont émis une fausse facture (voir fac similé ci-dessous) pour capter 200 des 700 millions de F CFA que devait la présidence du Congo au groupe l’Anecdote en se passant pour les responsables de Vision 4. Mais d’après ces derniers, cette facture a été fabriquée par le patron de la chaîne, Jean Pierre Amougou Belinga, pour leur nuire. Ils en veulent pour preuve, le nom qui est porté au bas de la facture querellée. Il s’agit de « David Merlin Eboutou » alors que le nom qui figure sur ses pièces officielles est « David Melvin Eboutou ».
Les circonstances de leur arrestation sont des plus rocambolesques. Le 17 juin dernier, c’est un journaliste de Vision 4 qui les contacte pour les informer de ce qu’il devrait passer à l’entreprise toucher leur dû. Une fois sur les lieux, ils sont pris à partie par la police qui les y attendait, déchaussés, menottés et transportés à la direction régionale de la police judiciaire du Centre (Drpj) par un véhicule de Vision 4. Une fois à la Drpj, ils y sont gardés-à-vue. Sauf que les fins limiers vont constater le caractère litigieux de la fausse facture tel que relevé plus haut. Même les magistrats qui ont ouvert ce dossier s’en sont dessaisis.
Trafic d’influence
Qu’est ce qui explique donc ce revirement de l’appareil judiciaire envers Patrick Sapack et David Eboutou ? Ces derniers se disent victimes d’un trafic d’influence. En effet, le président-directeur général du groupe l’Anecdote, Amougou Belinga, jouit d’une solide amitié avec Laurent Esso, l’actuel ministre de la Justice et membre très influent du régime de Paul Biya. Une vaste mobilisation est engagée depuis quelques jours sur les réseaux sociaux pour obtenir leur libération. Des organisations camerounaises de défense des droits de l’homme sont encore muettes. Seul le Comité de libération des prisonniers politiques, une ONG basée en France, s’est joint au concert de dénonciation de cette détention arbitraire.
CamerSenat.
Elie SMITH, journaliste ayant dévoilé l’affaire
AYESSA, KOMIDOR ET AMOUGOU BELINGA JEAN PIERRE, LE TRIO ARBITRAL QUI ESCROQUE SASSOU ET LE PEUPLE CONGOLAIS
Dans cette affaire qui pue abondamment l’escroquerie sur le dos du peuple congolais, qui subit déjà atrocement les effets de la crise financière, si nous étions en football, sport roi en Afrique, on dirait que l’arbitre central est le Congolais Firmin Ayessa, qu’assistent les camerounais Amougou Belinga et Komidor NJIMOLUTH, respectivement premier et deuxième juges de touche.
Tout commence en fevrier dernier, lorsque KOMIDOR NJIMOLUTH, le sulfureux ambassadeur du Cameroun au Congo et conseiller officieux de Sassou, présente Amougou Belinga Jean Pierre, promoteur de Vision 4 (canal sat 304) à son ami Firmin Ayessa, DIRECTEUR de cabinet du président autoproclamé du Congo. Lequel, sans perdre haleine, introduit le promoteur de Vision 4 chez Sassou. Dans la foulée, un contrat de promotion de l’image de Sassou est signé. Montant total : 1 milliard de FCFA.
Des retro commissions sont alors illico presto versées respectivement par Amougou Belinga à Komidor (50 millions CFA) et en deux tranches à Firmin Ayessa ( 350 millions FCFA).
Un autre contrat portant sur l’installation de la chaine de télévision Vision Sassou 4 à Brazzaville est également signé. Le but de la ligne éditoriale de cette succursale de la capitale congolaise est de mettre sous l’éteignoir l’opposition congolaise et de brocarder les occidentaux qui s’opposent à la réélection de SASSOU.
Total de ce deuxième contrat: 500 millions de FCFA , que Sassou doit leur verser tous les deux mois pour faire le sale boulot de mercenaire de la presse ,soit 3 milliards de FCFA par an. Une somme que AYESSA, Komidor et Belinga Amougou vont se partager…
Au moment nous rédigeons ce post, Komidor a déjà trouvé un local devant abriter la succursale de Vision Sassou 4 à Brazzaville. Un certain Pierre Martien, Un faux journaliste français, et Ernest Obama, directeur de Vision Sassou4, sont déjà à Brazzaville pour finaliser le process d’installation.
NB: voir facture et attestation de domiciliation bancaire (UBA), banque par laquelle transitent les opérations financières entre la présidence du CONGO et Vision SASSOU 4, et la proposition de partenariat que Amougou Belinga a présentée à Sassou.
RESTEZ BRANCHÉ(E)S CAR ALLONS VOUS SERVIR D’AUTRES INFORMATIONS CROUSTILLANTES SUR CETTE AFFAIRE D’ESCROQUERIE DANS LAQUELLE AYESSA, KOMIDOR ET AMOUGOU BELINGA SONT NOYÉS JUSQU’AU COU.
NOUS ALLONS BIENTÔT VOUS DONNER L’ADRESSE EXACTE DE LA VISION SASSOU 4.