CRISE FINANCIERE AU CONGO ET RAFLE DE JEUNES
BRAZZAVILLE NORD PLEURE PENDANT QUE BRAZZAVILLE SUD RIT.
Les bonnes vibrations de Brazzaville, malgré la crise financière artificiellement créée par Sassou et sa famille, restent les quartiers sud de la capitale congolaise. Ici les gens ne connaissent pas la crise. Et pourquoi la connaîtront-ils aujourd’hui, alors que pendant la période où Sassou et les siens brassaient les milliards de Fcfa, les populations des quartiers sud se contentaient de leurs morceaux de makayabu, de foufou ou nzenga (manioc), de nzenzè, d’oseille, et de ntobaburi…? Ici, on se déplace dans des taxis abracadabrants sans assurances, conduits par des débrouillards ayant appris à conduire pendant les guerres que Sassou leur a imposées. Ces taxis s’appellent 100-100. Dans ces quartiers sud, on connait bien le mot que leur a imposé le pouvoir dictatorial de Sassou : PAS, c’est-à-dire Pas d’Argent pour le Sud (PAS, programme d’ajustement structurel, selon le jargon du FMI). Un petit tour à Bacongo, Makélékélé, Bifouiti, Kisoundi… montre que les meilleures vibrations de Brazzaville by night sont dans les quartiers sud. Normal. Les meilleurs techniciens de surface, cuisiniers, cordonniers, chauffeurs, mécaniciens, charpentiers, artistes peintres, musiciens, filles de snack bar… c’est dans ces quartiers. L’argent issu du secteur informel circule bien, surtout en ces temps où les ressortissants du Pool, la plus dynamique de la diaspora congolaise, venus de Paris et autres pays de l’Europe, sont à Brazzaville.
QUARTIERS NORD, LE PÉTROLE NE COULE PLUS!
Une ambiance qui contraste avec les quartiers nord qui vivent généralement au rythme des pétro dollars de FCFA des Kiki Sassou N’GUESSO, Jean-Jacques Bouya, Ndengué, Jean-Dominique OKEMBA, Lucien Ebatha, Willy Etoka, Claudia Sassou N’GUESSO, Gilbert Ondongo, Firmin Ayessa, Paul Obambi, Evariste Ondongo, Albert Ngondo, Hugues Ngouolonde, Wamba Sassou N’GUESSO, Belinda Ayessa, Innocent Dimi, Serge Bouya, Serge Ikiemi, Wilfried N’GUESSO, Edgar N’GUESSO, Okongo(Som), Norbert Dabira, Nianga Mbouala, Serge Oboa, Jean Claude Gakosso, Jean Baptiste Ondaye, Innocent Peya (le plus grand écrivain congolais), Henri Djombo, Oko Ngakala, Henri Bouka, Zéphirin Mboulou, Alfred Onanga, Bruno Jean Richard Itoua, Ngakosso, Gilbert Mokoki…
Les snacks bars et autres lieu d’ambiance ferment désormais à 21 h, faute d’argent.
Les deuxièmes et troisièmes maîtresses accumulent, pour certaines, des arriérés de mois de loyer, des voitures que certaines utilisaient sont en vente. Ce n’est que le début, avant le grand tsunami social qui guette Sassou et les siens.
Brazzaville sud résiste donc plus que Brazzaville nord, à la crise financière causée artificiellement par Sassou. YIWIRI éééh!
Elie SMITH
Déménagement samedi 2 juillet 2016 des effets de l’ambassade du Congo en Côte d’ivoire pour non-paiement de loyers.
On se rappelle que Le Congo a prêté de l’argent à la Côte d’Ivoire, 100 milliards de FCFA. La famille Sassou a organisé un mariage haut de gamme pour le compte du petit fils de Mme Sassou Vang Sy Ngoma, propriétaire de la société de taxi Africar.
Le Congo géré par Sassou Nguesso est incapable de préserver l’image que les Ivoiriens ont toujours eu du Congo. Sassou traîne par terre l’image de ce peuple respecté.
C’est scandaleux. Ça se passe au moment où le ministre de la justice Pierre Mabiala se trouve à Abidjan où il sable le champagne. On espère qu’il instruira son Oko Ngakala d’ouvrir une information judiciaire au Ministère des finances et aux Affaires Étrangères pour comprendre ce scandale.
C’est honteux, Monsieur Gakosso le diplomate dont le seul travail de résume a l’accréditation des ambassadeurs et à la transmission des courriers spéciaux.
Elie SMITH
Il en est de même en Chine. En Chine, le consulat du Congo situé dans la ville de Guandzhou est aussi fermé pour non-paiement de loyer.
C’est depuis deux mois que le consulat de la République du Congo dans la Ville chinoise de Guangzhou en est fermé pour non-paiement de loyer, les propriétaires chinois ont fermé les locaux, ayant barricadé les portes et les entrées en les soudant avec du béton. Le personnel ne peut plus y accéder ou récupérer leurs affaires…
Pendant ce temps ça rafle gratis et à la pelle dans le Pool!
Il est devenu très dangereux d’être jeune en bonne santé et d’habiter le pool. En effet, il y’a trois jours un groupe de 7 jeunes hommes ont fait l’amer expérience de rencontrer une patrouille de soldats à Soumouna, plutôt que de prendre leurs jambes à leur cou, ces derniers ont naïvement fait confiance à ces corps habillés et ont accepté de se livrer à un contrôle d’identité.
Malheureusement pour eux, ce qui était à l’origine un banal contrôle d’identité a vite dérapé! Ils ont été violentés et embarqués au motif qu’ils seraient des ninjas de Ntumi.
En effet, ces militaires ont reproché à ces jeunes d’être musclés, et mal coiffés, à cela il faut signaler que ces jeunes parlaient un français approximatif, et s’exprimaient couramment en lari, comble du crime l’un d’entre eux arborait un tee-shirt mauve, le mauve étant assimilé à la couleur des soldats ntsiloulou.
Cela était suffisant pour que ces jeunes soient considérés comme des pseudos criminels, qui portent atteinte à la sureté de l’État.
Au sassouland , notamment dans la région du pool le délit de faciès est devenu une réalité.
Dans la région du pool il est vivement recommandé aux jeunes bien portants d’éviter les forces de l’ordre, au risque d’être assimilé à des ninjas.
La milice tribale de Sassou n’est pas une armée républicaine, mais bel et bien un groupe de brigands armés au service d’une dictature tribale, féroce et sans pitié.
Elie SMITH
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