© ReutersSource: Reuters
L’ajout du dernier élément de construction du radiotélescope chinois.
La Chine a achevé le 3 juillet, la construction du plus grand radiotélescope au monde. Cet engin a pour vocation de traquer les signes sonores que pourraient émettre des vies extraterrestres dans l’espace.
Un grand pas pour la Chine… et un grand pas pour l’humanité ? L’agence chinoise Xinhua a annoncé la finalisation, le 3 juillet 2016, d’un projet public pharaonique de radiotélescope sphérique à ouverture unique, qui pourrait donner une impulsion nouvelle à la recherche mondiale sur la vie extraterrestre.
Située dans la province montagneuse de Guizhou, dans le sud du pays, FAST, pour Five-hundred-metre Aperture Spherical Radio Telescope, est censé pouvoir capter des signaux sonores se produisant à mille années-lumière de la Terre… et déceler, donc, les éventuelles traces de vie qui pourraient être enfouies au fin fond de l’univers.
Avec son diamètre d’un demi-kilomètre, cette immense machine les plus grand engin de ce type sur la planète. Il détrône en effet largement le radiotélescope d’Arecibo, sur l’île de Porto Rico, dont la taille est pourtant respectable, avec 300 mètres de diamètre.
Coût total du projet : 105 millions de dollars… et 9 000 personnes déplacées
Démarrée en mars 2011, la construction de ce radiotélescope chinois aura coûté pas moins de 94 millions d’euros (700 millions de yuans). Dans une vidéo de la chaîne d’Etat chinoise CCTV diffusée en août 2015, on pouvait voir les travaux en cours de réalisation.
Afin de réaliser ce projet, les autorités chinoises ont également dû procéder au déplacement de 9 000 habitants de la région. Chacun d’entre eux, en compensation, s’est vu accorder la somme de 12 000 yuans (environ 1 600 euros) ainsi qu’un nouveau logement dans un bâtiment neuf.
L’emplacement du radiotélescope, une cuve naturelle formée par l’environnement montagneux, avait été dicté par la nécessité depréserver l’appareil des perturbations électromagnétiques.
Source: RT France