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Moscou et Washington se partagent le pétrole du Liban

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Ces derniers jours, le dossier des hydrocarbures libanais a été réactivé par le chef du Parlement Nabih Berri et le ministre des AE Joubrane Bassil.

Plusieurs facteurs ont contribué à ce souffle de vie insufflé à ce dossier gelé depuis plusieurs années pour des raisons qui n’ont jamais été élucidées. Au risque si elles persévéraient de laisser libre champ à l’ennemi israélien de piocher dans les hydrocarbures du large libanais, avoisinant celui de la Palestine occupée.

Selon des fuites médiatiques, l’une des raisons pour lesquelles ce dossier constituait une pomme de discorde entre les protagonistes libanais était liée aux divergences sur l’identité des sociétés qui allaient être autorisées à explorer le gaz au large.

Il semble que le voyage en Russie du ministre des finances, Ali-Hassan Khalil, ait contribué à trouver une solution.

Selon le journal libanais al-Akhbar, Khalil ( dirigeant du mouvement Amal proche de Berri), a convenu avec ses hôtes russes que Moscou allait exploiter les trois blocs d’hydrocarbures, situés au large dans le sud du Liban, lesquels se confondent  avec les blocs pétroliers maritimes situés en Palestine occupée et exploités par l’entité sioniste.
L’accord convenait aussi qu’il revient à Moscou de régler tout contentieux pouvant éclater avec les Israéliens.

Il semble aussi que les Américains ont eux aussi exercé des pressions sur les forces politiques pour dégeler ce dossier et ont joué un rôle de médiation indirecte pour régler le contentieux sur la délimitation des frontières maritimes avec Israël. En échange, les Etats-Unis comptent que leur soient accordés l’exploration du pétrole situé au large du nord libanais, aux confins avec les gisements chypriotes.

Dès lors, Berri et Bassil  ont convenu de mettre aux enchères trois blocs du sud et au moins un bloc du nord. Mais l’affaire n’est pas close pour autant. Le dirigeant du courant du Futur Fouad Siniora pourrait très bien torpiller l’accord pour la simple raison qu’il a été conclu sans avoir consulté son courant. Alors que la position du chef de la Rencontre démocratique Walid Joumblatt , lequel pèse aussi sur les décisions, n’est pas encore exprimée.

Sources: medias, almanar

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