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Génocide contre les Noirs au pays d’Abraham Lincoln

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Nous autres, Antillais, dans notre grande majorité, sommes persuadés qu’il y a beaucoup de Noirs aux Etats-Unis. Pourquoi ? Parce qu’ils sont omniprésents dans les secteurs de grande visibilité et de grande exposition médiatique comme le sport (en particulier le basket : 80 des joueurs de la NBA sont des Noirs), la chanson, la musique, le cinéma etc…

   Or__et ça nos brillants journalistes locaux soit ne le savent pas soit se gardent de le rappeler__, les Noirs américains que sont que…13% de la population des Etats-Unis. Plus précisément : 35 millions sur les 360 millions d’Américains (ou d’Etasuniens). Les Blancs américains, eux, sont 52% de la population totale. Mieux (ou pire) : les Hispaniques ou « Latinos » ont fini par dépasser les Noirs lesquels ne sont plus la première minorité. Les Hispaniques, avec 17% de la population, sont devenus la première minorité ethnique aux Etats-Unis.
Il est important de rappeler ces chiffres pour montrer à quel point le Pouvoir blanc étasunien, pouvoir du groupe ethnique majoritaire, exerce une violence quasiment génocidaire contre les Noirs américains. Génocidaire car sur les 3 millions de prisonniers que compte ce pays 75% sont des Noirs et le plus souvent des Noirs entre 18 et 30 ans. Des personnes donc en âge de procréer. Génocidaire parce que l’armée US compte près de 30% de Noirs pour la raison que ces derniers ne trouvent pas d’autre travail et vont donc se faire tuer en Irak ou ailleurs, hommes, là aussi, jeunes, dans la fleur de l’âge. Génocidaire par que la police, le « Blue Klux Klan », abat des Noirs, le plus souvent jeunes, et cela au rythme d’un ou deux par jour etc…etc…
On parle du génocide des Palestiniens. C’est vrai ! Il faut les soutenir. On parle du génocide des Rohyingas en Birmanie, des Papous en Indonésie, des Amérindiens au Mexique, des Tamouls au Sri-Lanka, des Aborigènes en Australie et tant d’autres.
   Quand est-ce que l’ONU se préoccupera du génocide des Noirs américains ?…

Source: montraykrayol




114 NOIRS AMÉRICAINS TUES PAR LA POLICE AU COURS DES 186 PREMIERS JOURS DE L’ANNÉE 2016

En lisant un tel titre, qui fait suite à la mort d’Alton STERLING en Louisiane, hier, un esprit sourcilleux dira : « Les Noirs américains sont 35 millions d’habitants, donc 114 tués, ça ne fait même pas 0, 0002% de cette population ». Un autre sourcilleux pourra ajouter : « Les Etats-Unis sont dix-sept fois plus vaste que la France, donc bon, qu’il y ait quelques bavures policières ici et là, aux quatre coins de ce pays-continent, ce n’est pas la mer à boire. Il y en a partout à travers le monde ». Un troisième renchérira : « Et puis d’abord, est-ce qu’on comptabilise les Blancs américains tués par la police ? ». Un quatrième enfoncera le clou : « Il y a cent fois plus de Noirs tués dans des accidents de la route, la guerre des gangs ou par la drogue ! ».

   Certes…

   Certes, notre titre vise à choquer les esprits. Il est un peu racoleur, c’est vrai. Mais c’est volontaire ! C’est une manière pour nous d’attirer l’attention sur le fait qu’à trop raisonner avec seulement des chiffres, des pourcentages ou des statistiques, chose qu’adorent les économistes lesquels ont fini malheureusement par contaminer les sociologues et les politologues, on passe à côté de l’essentiel. Cet essentiel c’est quoi, nous demandera-t-on ?

   Deux choses…

   La première : toute vie humaine, quelle qu’elle soit, est précieuse. C’est pourquoi il y a de l’indécence dans les propos de ces journalistes, souvent de télévision, qui nous annoncent : « Il y a eu un crash au Pérou ou en Birmanie, mais heureusement sur les 360 passagers, il n’y a eu que douze morts. » Du point de vue strictement statistique, en effet, il vaut mieux qu’il y n’en ait eu que douze au lieu de quatre-vingt, mais a-t-on réfléchi au fait que chacune de ces douze victimes avait une famille, un travail, des projets, des rêves etc. et que c’est tout cela qui s’est effondré à jamais ? Effondré dans l’irréparable.

   La deuxième : la police est censée protéger les citoyens, pas les abattre, surtout lorsque ce ne sont pas des gangsters ou des terroristes. Or, la police des Etats-Unis abat des adolescents noirs, des automobilistes noirs, des démunis noirs, parfois même des simples d’esprit noirs. Cette police est l’ennemie des Noirs et c’est pourquoi elle a été surnommée le Blue Klux Klan. Il n’est pas normal que dans un pays, quel qu’il soit, les forces de l’ordre, soient en guerre contre une fraction de la population, surtout une minorité comme les Noirs américains, rescapés de deux siècles et demi de barbarie esclavagiste. Bon, les statistiques, on y revient toujours, hélas : ils ne sont que 17% de la population des Etats-Unis. La police US se livre donc à de la pwofitasion sur eux.

   Enfin, d’aucuns diront mais qu’a fait Barack OBAMA pour changer cela ? A quoi ont servi ses deux mandats de président et ses huit années à la Maison Blanche. Allez, faisons un mauvais jeu de mots : la Maison Blanche n’est pas la Maison noire. Nous voulons dire par là qu’un président noir, latino, asiatique, voire même « peau-rouge » ne peut rien contre le Pouvoir Blanc, ce que les analystes étasuniens nomment « The white power structure ». Ce dernier est obligé, de temps à autre, d’entrouvrir sa porte à des représentants dument sélectionnés (diplômés de Harvard ou de Yale, par exemple) des différentes minorités, mais c’est uniquement pour maintenir son omnipotence, voire la renforcer.

   Mais en poussant l’analyse plus loin, on s’aperçoit qu’en réalité, le racisme n’est que l’une des armes utilisées par le Capitalisme pour dominer le monde…

Source: montraykrayol

Etats-Unis : pourquoi les policiers qui tuent des Afro-Américains ne sont (presque) jamais condamnés ?

Le débat sur les violences policières est relancé aux Etats-Unis, après les meurtres de deux hommes noirs par des policiers blancs.

Une manifestation en hommage à Alton Sterling, un homme tué par un policier, à Bâton-Rouge (Louisiane), le 6 juillet 2016. (REUTERS)

Deux affaires macabres relancent le débat sur les violences policières aux Etats-Unis. Une enquête fédérale a été ouverte après la mort d’un homme noir à Bâton-Rouge (Louisiane), abattu par un policier blanc, mardi 5 juillet. Alton Sterling, un vendeur ambulant, a été maîtrisé et plaqué au sol par deux policiers. Alors qu’il semble immobilisé, il est abattu par balle. Une scène filmée en direct et diffusée sur les réseaux sociaux.

Le lendemain, un autre homme afro-américain meurt sous les balles de la police, à Saint Paul (Minnesota) lors d’un contrôle d’identité, apparemment banal. Présente dans le véhicule au moment du drame, sa compagne a filmé les minutes qui ont suivi les tirs. « S’il vous plaît, ne me dites pas que mon petit ami est mort », implore la jeune femme à ses côtés. Ces histoires sordides ont suscité une vive émotion aux Etats-Unis. Une nouvelle fois des hommes noirs sont tués par des policiers blancs.

Une longue liste de relaxés

Depuis la mort de Michael Brown, en août 2014, qui avait provoqué de violentes émeutes à Ferguson (Missouri), de nombreux cas de décès lors de contrôles de police ont été dénoncés par la presse. Le Guardian (en anglais) tient même à jour une base de donnée fournie. Dans une grande majorité des cas, les policiers s’en sont sortis sans peine de prison. Darren Wilson, le meurtrier de Michael Brown, n’a pas été inculpé. Les deux officiers qui ont tué Ezell Ford, à Los Angeles deux jours après, non plus. La justice a aussi relaxé trois des policiers accusés d’homicide involontaire, d’assaut et de négligence criminelle après que le corps de Freddy Gray, un Afro-Américain de 25 ans, a été retrouvé dans leur fourgon, le 19 avril 2015 à Baltimore (Maryland). Difficile de dresser une liste exhaustive, tant elle est longue.

L’officier Michael Slager a tout de même été placé en prison, où il attend son procès. Il est accusé d’avoir tué Walter Scott, un cariste de 50 ans, à North Charleston (Caroline du Sud) d’une balle dans le dos et d’avoir menti en affirmant que la victime lui avait pris son taser des mains et qu’il se sentait physiquement menacé. Une version contredite par une vidéo, qui montre le policier déposer à côté du corps de Walter Scott ce qui ressemble à un taser pour accréditer sa version, comme l’explique Libération. Michael Slager faisait déjà l’objet de deux plaintes pour l’usage injustifié d’un taser.

Une jurisprudence favorable pour la police

Pourquoi faut-il de tels éléments à charge pour qu’un policier puisse être inquiété ? La justice américaine repose en grande partie sur des jurisprudences et certaines d’entre elles protègent les policiers. Exemple avec ce jugement rendu par la Cour Suprême (en anglais), la plus haute instance du pouvoir judiciaire aux Etats-Unis, dans l’affaire “Plumhoff versus Rickard”, deux mois avant que Michael Brown ne soit abattu.

Comme l’explique Slate (en anglais), les plaignants réclamaient des réparations après la mort d’un conducteur et du passager d’une voiture sous les balles de la police, lors d’une course-poursuite. La Cour suprême avait affirmé, par 9 voix contre 0, qu’il ne s’agissait pas d’un recours excessif à la force. « Si tirer sur un suspect est justifié pour mettre un terme à une grave menace à l’ordre public, alors les policiers ne sont pas obligés d’arrêter de tirer tant que la menace n’a pas disparu », écrit la haute cour.

Ce texte complète un autre jugement de la Cour suprême datant de 1989, à propos de l’affaire « Graham vs Connor ». Selon elle, la pertinence de l’utilisation de la force par les agents « doit être jugée du point de vue d’un policier présent sur la scène », plutôt qu’à froid par les enquêteurs. Cette norme est conçue pour prendre en compte le fait que les agents de police doivent fréquemment prendre des décisions en une fraction de seconde sur le terrain, explique PBS (en anglais). Cette décision, qui donne énormément de crédit à l’argumentation du policier, a été par exemple citée par la justice pour justifier l’abandon des poursuites contre Darren Wilson, l’officier qui a tué Michael Brown.

Un Noir a cinq fois plus de risques qu’un Blanc de mourir sous les balles de la police

Ces dispositions juridiques n’expliquent cependant pas le fait que ce sont très souvent des Afro-Américains qui meurent sous les balles des policiers. Les hommes noirs âgés de 15 à 34 ans ne constituent que 2% de la population américaine. Pourtant, ils représentent 15% des personnes tuées par la police en 2015. Ce qui fait dire au Guardian (en anglais), qu’un jeune Noir a cinq fois plus de chance de mourir sous les balles des forces de l’ordre qu’un jeune Blanc.

Selon le magazine Reason (en anglais), dont la ligne est pourtant libertarienne donc assez à droite sur l’échiquier américain, le problème vient de la pression des électeurs, qui force les pouvoirs publics à prôner une répression trop sévère des petits délits. Les autorités « refusent de reconnaître que l’application extrêmement stricte de lois parfois absurdes comme celles sur la vente de cigarettes ou la consommation de drogues légères, dont sont disproportionnellement victimes les pauvres et les minorités, contribue à la série de violences policières. »

Une position partagée par Ta-Nehisi Coates, un journaliste et écrivain américain, remarqué pour son bestseller Une Colère noire (Editions Autrement, 2016), dans lequel il dénonce les traces de l’esclavage encore perceptibles dans la société américaine. « Le vrai problème est la croyance que nos problèmes de société peuvent être résolus par la force, écrit-il dans The Atlantic, un journal positionné à gauche. À un moment donné les Américains ont décidé que la meilleure réponse à chaque problème social se trouve dans le système de justice criminelle (…) Les Afro-Américains, pendant une grande partie de leur histoire, ont vécu sous le joug de ce système de justice criminelle. »

Source: francetvinfo

Des snipers noirs ont abattu cinq policiers et blessé sept autres

Cinq policiers ont été tués et sept blessés jeudi par des tirs de snipers embusqués lors d’un rassemblement à Dallas, une ville située au sud des Etats-Unis, au Texas. Les manifestants protestaient contre la mort de deux hommes noirs abattus à bout portant par les forces de l’ordre, censées protéger la nation et toutes les populations. Des blessés parmi les manifestants.

Les tirs visaient spécialement les officiers de la police. Ceux-ci ont été engagés à partir des étages du parking d’un hôtel dans le centre-ville de Dallas. Quelques personnes ont été arrêtées. Un parmi les assaillants est militaire dans l’armée américaine et pour justifier son acte a expliqué avant auparavant à ses collègues qu’il en avait marre de voir les africains-américains se faire descendre comme des lapins et voulaient abattre des officiers de police en particulier.


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