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Cinq lensois condamnés à de la prison ferme pour présence dans les rangs de Daech en Syrie

Cinq français de la ville de Lens ont été condamnés à de la prison ferme (1 à 10 ans) pour avoir combattu ou tenté de combattre aux côtés de Daech en Syrie.

Parmi les condamnés, Mohamed El Baz, âgé de 34 qui a écopé de la peine maximale de 10 ans avec une période de sûreté.

Un mandat d’arrêt a été délivré à l’encontre d’El Baz, qui était absent au procès et qui est soupçonné d’être toujours en Syrie dans les rangs de Daech.

Quant à Gaëtan Vandevelde, âgé de 23 ans, il a écopé de 9 ans avec sûreté. Ce converti avait passé un mois en Syrie.

Abdallah Boukfou, 25 ans, qui y est resté 4 mois a écopé la même peine.

Vandevelde a expliqué s’être rendu en Syrie pour effectuer la Hijra (émigration vers un pays musulman), y être resté sans combattre ni s’entraîner avant de regagner la France, déçu par « le comportement de ses frères ».

Boukfou a expliqué être parti parce que la création du califat correspondait à l’avènement « d’une prophétie ». Il a reconnu avoir bénéficié d’un entraînement physique, appris à manier une kalachnikov. Il déclare pourtant avoir refusé de combattre et qu’il a été emprisonné pour cette même raison, puis relâché après s’être dit prêt à commettre un attentat en France. Il est ensuite revenue sur cette version.

Quant aux deux derniers prévenus, il s’agit de deux frères interpellés à la frontière syrienne par les autorités turques.

Le tribunal français a prononcé des peines différentes pour ces deux-là. L’aîné Abdel-Latif Ouhemmou, 21 ans, a été condamné à cinq ans ferme et le cadet, Sofiane, 19 ans, à trois ans dont deux avec sursis et une mise à l’épreuve pendant trois ans.

Le plus jeune qui vient par ailleurs de décrocher son bac, devra porter un bracelet électronique pendant un an et répondre à des obligations de soins psychologiques, de domiciliation et de travail.

Dans les réquisitions, la procureur avait expliqué que les départs vers la Syrie avaient été nourris à la mosquée de Lens où les cinq hommes se voyaient.

Source: Le Figaro

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