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Tout au long de son développement, l’avion de combat multilatéral F-35 assiégé a intéressé un certain nombre d’acheteurs du monde entier. Mais de nombreux revers de l’avion, jumelé avec la politique internationale, pourraient empêcher l’avion de dominer le marché.

Pendant une brève période, il a semblé que le Danemark se retirait de l’achat du F-35s. De nombreux législateurs danois ont exprimé un malaise à propos de pauvres tests de performance du chasseur et de hauts étiquettes de prix, pointant vers le Boeing Super Hornet et l’Eurofighter Typhoon comme des alternatives potentielles.

Mais le gouvernement danois a approuvé l’achat de 27(avions) F-35s, rejoignant le Japon, l’Australie, la Norvège, la Corée du Sud, les Pays-Bas, l’Italie, la Turquie, Israël, le Royaume-Uni et les États-Unis.

« Les Danois étaient désireux de rester dans ce groupe avec les Pays-Bas et la Norvège, optant déjà pour acheter le F-35 et peut-être rejoints à un moment donné par la Belgique, » a déclaré Doug Barrie, un analyste de l’Institut international des études stratégiques, à News Defense.

Pourtant, la liste des acheteurs est inférieure à ce qu’elle était autrefois, ce qui signifie que l’avion peut ne pas être aussi beaucoup vendu sur le marché international comme c’était prévu.

« [Le F-35 a été] considéré comme dominant absolument tous les marchés où ils jouent, et que ça se passe, juste beaucoup plus lentement que prévu. Je ne suis plus sûr de ce carnage massif et de la totale domination du F-35 comme je l’étais il y a dix ans « , l’analyste Teal Group Richard Aboulafia a déclaré à Defense News.

« Il y a l’attente qu’il y ait une saignée à venir dans les quelques prochaines années, [et] certains mais pas tous les avions seront morts. L’ironie est, ils seront probablement des avions américains, » a-t-il ajouté, se référant aux Super Hornet, F-15 et F-16.

Une partie de la raison est politique. De nombreux pays du Moyen-Orient ont été interdits d’acheter le chasseur. Les adversaires des occidentaux n’ont aucun intérêt dans l’avion, étant donné qu’un tel arrangement pourrait poser des problèmes si le conflit devrait éclater.

Mais la raison écrasante derrière le retard dans les ventes du F-35 est le coût associé à ses nombreux défauts techniques. Avec une étiquette de près de 100 millions $ par avion, non compris les coûts d’entretien exorbitants, des pays comme le Brésil cherchent ailleurs.

Les prix ont augmenté dans l’ensemble après que le Canada, l’un des principaux participants au programme F-35, s’est retiré, citant les critiques de la mauvaise performance de l’avion.

« Le F-35 ne fonctionne pas et est loin de travailler », a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau, au cours d’un débat parlementaire le mois dernier.

Selon le lieutenant général de l’US Air Force Christopher Bogdan, le retrait du Canada va probablement augmenter les coûts de production de l’avion d’environ 1 million $ par avion.

Selon l’analyste Aboulafia, le chasseur n’a tout simplement pas fait ses preuves d’être un «pieu au cœur» de la compétition.

Traduction : Jean de Dieu MOSSINGUE

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Source : Sputniknews