L’esclavagiste Bolloré ose poursuivre en justice France 2, parce que les journalistes ont dit la vérité sur les salaires d’esclaves qu’il verse aux Africains
Les images de France 2 montrant les conditions de travail des
ouvriers Camerounais de Bolloré
Bolloré le patron esclavagiste qui paie 1,50€/j les Camerounais et les fait travailler dans des conditions dangereuses dans ses plantations poursuit en justice la chaîne de télévision France 2 pour le documentaire qu’elle a rediffusé le 21 juillet 2016.
« ce vendredi 22 juillet, le groupe Bolloré annonce dans un communiqué de presse qu’il a assigné France 2 devant le Tribunal de Commerce de Paris après la rediffusion de ce numéro de Complément d’enquête, pour « mettre un terme à cette campagne insidieuse ». « Cette rediffusion, qui intervient quelques semaines après la diffusion de cette émission totalement à charge et tendancieuse à l’encontre du Groupe Bolloré, caractérise désormais une volonté avérée de lui nuire en le dénigrant gravement. Ceci porte atteinte à ses intérêts commerciaux. », est-il écrit dans le communiqué. Le préjudice évalué par Bolloré ? Rien moins que 50 millions d’euros ! » Télérama
Vincent Bolloré fait 80% de ses bénéfices en Afrique. Quand on paie 22 fois moins un travailleur parce qu’il est Africain, on peut devenir très vite millionnaire !
Mais il se présente comme un patron irréprochable et les médias français dont un nombre important lui appartiennent ou appartiennent à ses amis prennent soin de lui obéir.
On a donc l’habitude, nous, Français, de lire des articles ou voir des émissions présentant Bolloré comme un patron écologiste avec sa voiture électrique, un patron proche de ses salariés …
On ne trouve jamais RIEN sur la façon dont Bolloré procède avec ses marionnettes du gouvernement français pour mettre au pouvoir dans chaque pays Africain les dictateurs qui lui permettront de continuer sa mise en esclavage des Africains.
Rares sont les accusations comme celle reprochant à Bolloré d’avoir fourni la logistique pour bombarder des soldats français à Bouaké.
« Tandis que l’instruction sur le bombardement de Bouaké en 2004 touche à sa fin, Jacques Dupuydauby, homme d’affaires français proche de dirigeants européens et africains, accuse sous serment, mais sans éléments matériels, Bolloré d’avoir participé à l’organisation de l’attaque. Bolloré dément et menace de poursuites judiciaires. »
Très rares sont les reportages comme celui de Fanny Pigeaud sur la grève de 2008 dans les plantations de Bolloré et encore plus rares les chansons comme celle de Yanick Toutain sur cette même grève : les Esclaves de Bolloré.
Rares sont les articles des médias Franceàfric sur les militants de la révolution africaine comme nous qui ne cessons de dénoncer cet esclavage des Africains.
Inexistants sont les articles dénonçant la mort de 100 millions d’enfants par la Franceàfric en 25 ans.
Des morts causées par un esclavage avec des salaires 22 fois inférieurs à ceux des Français, un écart plus important qu’entre un manœuvre de New York et un esclave de la Nouvelle-Orléans en 1850.
UN REPORTAGE SUR BOLLORÉ RÉVÈLE LA VÉRITÉ SUR L’ESCLAVAGE DES SALAIRES A 1,50 €/JOUR
Mais, il y a quelques mois, une chaîne de télévision fait un reportage montrant les conditions de travail -dignes des plantations américaines au XVIIIème siècle – dans lesquelles travaillent les salariés Camerounais de Bolloré.
L’émission « Un ami qui vous veut du bien » de France 2 :
Ce reportage de Complément d’enquête « Bolloré un ami qui vous veut du bien », montrait à la fois les salaires à 1,50 euros par jour des Camerounais travaillant pour Bolloré mais aussi le fait que 80 % des bénéfices de l’homme d’affaire se faisaient en Afrique. Enfin l’émission mettait en évidence les procédés utilisés par cet homme pour permettre à ses dictateurs préférés d’arriver et de rester au pouvoir dans les pays (très très nombreux) où Bolloré est installé.
J’avais publié un article reprenant les informations données dans ce reportage :
Esclavage : pas d’abolition pour Bolloré
LES SALAIRES BOLLORÉ
GRÂCE AU CLIMAT DE TERREUR SOCIALEMais les plus gros gagnants dans cette affaire sont certainement les patrons comme Bolloré qui peuvent dans un tel climat de terreur sociale pratiquer des tarifs salariales esclavagistes.
Bolloré est comme un poisson dans l’eau au milieu de cette masse de dictateurs africains. Il est accueilli comme un pacha alors qu’il exploite sans merci les ressources naturelles des pays et fait travailler les populations dans des conditions dignes des esclaves du 18ème siècle dans le Sud des Etats-Unis.
Le documentaire de Compléments d’Enquete « Bolloré : un ami qui vous veut du bien nous montre Bolloré en train d’organiser la mise au pouvoir de présidents qui vont lui permettre d’accroître ses bénéfices.
On voit notamment comment il organise la campagne électoral d’Alpha Condé, le dictateur de Guinée. »
« Le 26 septembre dernier, Vivendi (dont le conseil de surveillance est présidé par Vincent
Bolloré) organise, à ses frais, un concert géant gratuit à Conakry, en Guinée. Qui surgit, pendant le concert, accueilli en héros ? Le président, Alpha Condé, en pleine campagne électorale pour sa réélection. Le voilà qui monte sur scène et s’offre une ovation géante aux frais de son ami « Vincent ». « Ce n’était pas prévu mais… Je suis chez lui, il faut être poli », bredouille l’émissaire de Bolloré sur place. « Merci à Alpha Condé d’avoir organisé ce spectacle, on n’a pas l’habitude des concerts gratuits »,s’enthousiasme un spectateur, lui attribuant faussement la paternité de celui-ci.
Divertir le peuple pour aider à la réélection d’Alpha Condé et s’assurer ainsi de son soutien pour faire prospérer le business portuaire de son groupe à Conakry, voilà un exemple concret de la manière dont Vincent Bolloré fait fructifier le mariage entre ses différents intérêts. La fois précédente, c’est Havas – dont Bolloré est également actionnaire -qui était mise à contribution pour gérer la campagne d’Alpha Condé. Le journaliste Jean Bothorel était même réquisitionné (« Vincent m’a demandé… ») pour écrire un livre d’entretiens avec le candidat. » (CameroonVoice) »
80 % DES PROFITS DE BOLLORÉ
SE FONT EN AFRIQUE :
AVEC DES SALAIRES A 50 EUROS PAR MOIS
ON PEUT FAIRE BEAUCOUP DE PROFITS !Le documentaire de compléments d’enquete « Bolloré : un ami qui vous veut du bien cite le rapport EXANE
(Agence Ecofin) – Selon une étude du courtier Exane publiée, le 28 février, les activités africaines du groupe Bolloré n’ont représenté en 2011 que l quart des ventes du groupe mais presque 80 % de ses profits.Cette même étude intitulée « African Express » souligne que Bolloré Africa Logistics a dégagé un chiffre d’affaires : 2,5 milliards d’euros. La société présente dans 45 pays en Afrique investit 250 millions d’euros par an en moyenne.On voit clairement dans la vidéo que 80 % des profits de Bolloré se font en Afrique grâce à la mise en esclavage des Africains payés 1,50 euro la journée, travaillant dans des conditions mettant en péril leur vie tous les jours. Dans les plantations d’huile de palme, les travailleurs chaussés de tongs et munis de gants troués doivent faire tomber des noix de palme extrêmement lourdes qu’ils risquent à tout moment de se prendre sur la tête. Leurs doigts sont enflés et infectés par les piqûres des noix de palme….
1,50 euros la journée, c’est sans aucune assurance santé !
Mateck Bernard Sylvain témoigne de la situation d’un de ses esclaves de Bolloré commé Hamidou Garga le 4 mai 2016 : (copié collé du texte originel sur Facebook)
Mateck Bernard Sylvain 4 mai ·voila un exemple :il s,appel hamidou garga,manutentionaire chez bolloré depuis
1977jusqu,a nos jours a la gare marchandise de ngaoundéré au cameroun, salaire 1, 50euro apres avoir decharger à la main un wagon de 50 tonnes de marchandises soit 1000 sacs de 50 kg ,jamais de congé ,jamais d,assurance retraite,ni d,assurance maladie,jamais des primes de travail,zero avantage depuis 39 ans ,d,apres vous on appel s,a comment??https://www.facebook.com/photo.php?fbid=831861713612630&set=p.831861713612630&type=3&theater
Ils sont des milliers comme Hamidou Garga à survivre avec des salaires de 1,50 euros la journée ! Au Cameroun, Bolloré détient près de 400 km² de plantation de palmiers à huile.
« »Il contrôle par ailleurs d’immenses plantations, soit directement, via Safacam qui exploite 8 400 hectares de palmiers à huile et d’hévéas, soit indirectement, via la société belge Socfinal qui gère 31 000 hectares de palmiers à huile dans le pays (4). » Le Monde Diplomatique
Vincent Bolloré s’est implanté dans la quasi totalité des pays africains, il détient la quasi totalité des infrastructures de transport ainsi que les marchés de matières premières.
« Fort bien implanté dans ce secteur, le groupe Bolloré affiche régulièrement des résultats records. « En Afrique de l’Ouest, nos parts de marché sur les matières premières sont de l’ordre de 50 à 70 % suivant que l’on parle du cacao ou du coton, nous explique, réjoui, M. Dominique Lafont, directeur général « Afrique » du groupe. En Afrique de l’Est, elles sont plutôt de 15 à 30 %. Mais, partout, nous sommes le premier opérateur. » Le conglomérat multiplie aussi les contrats dans le domaine de la logistique pétrolière, minière ou industrielle : avec Total en Angola, au Cameroun ou au Congo ; avec Areva pour l’uranium du Niger ; pour des mines d’or au Burkina Faso ou une centrale électrique au Ghana, etc. »(Le Monde Diplomatique)
La première diffusion de ce reportage a eu lieu le 7 avril, il y a un peu plus de trois mois.
Vincent Bolloré n’a, forcément, pas du tout apprécié cette diffusion
Il a très vite réagi en utilisant des méthodes de gangsters envoyant ses barbouzes terroriser sur place. Il a forcé ses jeunes salariés que l’on voit dans l’émission à mentir et faire de faux témoignages !
Mais c’était sans compter sur le refus d’une des familles de participer à ce mensonge instrumentalisé et sans compter sur un syndicaliste camerounais courageux qui a dénoncé la mise en scène scandaleuse à des journalistes.
Le Canard Enchaîné se faisait l’écho de cette mascarade organisée par Bolloré quelques jours plus tard.
Bolloré accuse France 2 de mensonge ! Le Canard Enchaîné contre-accuse l’esclavagiste
LE FAUX REPORTAGE DE BOLLORÉ TOURNE AU FIASCO : UN DES DEUX TÉMOINS REFUSE DE MENTIR
Ensuite il met en place un complot. Il paie des gens et utilise toutes sortes de menaces pour construire un faux reportage qui a pour but de discréditer « Complément d’enquête ».Emmanuel Lelong, un syndicaliste au Cameroun dévoile les procédés mafieux utilisés par Bolloré après le reportage pour discréditer la chaîne qui a diffusé la vérité sur lui.Vincent Bolloré a d’abord licencié le directeur de la plantation que France 2 a filmé. Laisser entrer des journalistes est la faute la plus grave qu’un salarié puisse faire pour le patron esclavagiste !
Ensuite un huissier mafieux et deux cameramans avaient pour projet de faire croire au public que le film de France 2 était un mensonge. Il fallait donc pour cela forcer les témoins de Complément d’Enquête à mentir, à dire qu’ils étaient majeurs. L’un devait dire « j’ai 20 ans » et l’autre « j’ai 18 ans » alors qu’ils en avaient 14 et 16 !Le premier de 14 ans, ils l’ont habillé, ils lui ont mis des gants et ils l’ont obligé à dire qu’il avait 20 ans. Le second, il devait dire qu’il avait 18 ans, mais, cette fois, la famille était avertie, et elle a refusé.« Faire mentir des enfants. C’est facile pour Bolloré. C’est lui le patron. Les salariés savent très bien que s’ils n’obtempèrent pas, ils seront virés ou pire ! « Le second, il devait dire qu’il avait 18 ans, mais, cette fois,
la famille était avertie, et elle a refusé »la famille était avertie, et elle a refusé »la famille était avertie, et elle a refusé »Mais la colère est tellement grande chez les Camerounais que Bolloré n’a pas pu aller jusqu’au bout de son projet puisque « Le second, il devait dire qu’il avait 18 ans, mais, cette fois, la famille était avertie, et elle a refusé ».Et le courageux syndicaliste Camerounais Emmanuel Lelong a tout révélé malgré les risques !Complément d’enquête précise au Canard Enchaîné que ils ont enregistré sur leur pellicule bien pire que ce qu’ils ont montré au public.L’esclavagiste Bolloré ne veut pas que les français sachent la vérité sur ses plantations esclavagistes en Afrique.Mais la vérité finit toujours pas triompher. Même dans un Etat Franceafric dans lequel les dirigeants et les médias ont été achetés !
« Au Cameroun, Emmanuel Lelong, un syndicaliste paysan qui s’était exprimé dans le reportage, raconte même une drôle d’histoire au « Canard »?Après l’émission, de directeur de la plantation de la Socapalm, où France 2 avait réussi à tourner a été viré. »
« Puis les 10 et 18 mai, un huissier local envoyé par les associés de Bolloré, accompagné de deux cameramans et d’un cadre de la Socapalm, ont refait le parcours des reporteurs français et interrogé de nouveau les témoins :
« On a encore d’autres témoignages filmés d’adolescents qui travaillent dans la palmeraie. On a même les images du recrutement, au petit matin, de jeunes travailleurs à qui personne ne demande ni l’âge ni une pièce d’identité. »
Nous vivons dans un monde de fous. Comme Cazeneuve contre la policière de Nice, Bolloré porte plainte contre les journalistes.
Ce sont les criminels qui portent plainte contre les personnes qui révèlent la vérité.
Après la Révolution, les gens comme Bolloré seront jugés par les Africains au Nuremberg de l’Afrique par des juges qui seront délégués par la population.
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