© REUTERS/ KENAN GURBUZ

Les Forces spéciales de la Turquie ont lancé une chasse à l’homme pour 11 commandos disparus qui auraient été impliqués dans la tentative avortée de capturer le président Recep Tayyip Erdogan dans la ville côtière de Marmaris.

À la suite du coup d’Etat manqué, Ankara a lancé une répression sans précédent contre les personnes soupçonnées d’être impliquées. Plus de 13 000 personnes ont été arrêtées et des dizaines de milliers d’autres suspendues de divers emplois du gouvernement.

Mardi, un groupe de 1000 membres des services de sécurité turcs ont tenté de traquer les 11 soldats qui auraient comploté pour capturer ou tuer le président Erdogan dans la nuit du coup d’Etat. Le personnel à la recherche à pied a été soutenu par des drones, des hélicoptères, et même les navires de la marine.

La recherche a eu lieu dans les collines environnantes de Marmaris.

« Ce fut une tentative d’assassinat contre Erdogan et cela est pris très au sérieux, » a déclaré un responsable, parlant sous condition d’anonymat. « Les recherches se poursuivent à Marmaris et ses environs, avec près de 1.000 membres des forces de sécurité. »

« Les recherches continueront sans interruption jusqu’à ce que ces personnes soient trouvées. »

Selon Hurriyet Daily News, sept soldats que l’on croit être responsables de la tentative d’enlèvement ont été capturés.

Les autorités ont saisi des armes et des munitions dans la campagne environnante.

Le gouvernement turc a déclaré l’état d’urgence à la suite de la tentative de coup d’Etat, qui a vu plus de 240 personnes tuées et plus de 2.000 blessés. Le président Erdogan a également dit envisager un rétablissement de la peine de mort.

La tentative de coup d’Etat a été officiellement blâmée sur Fethullah Gulen, une figure religieuse et politique qui est un ancien allié de M. Erdogan, vivant en exil aux États-Unis. Alors que Ankara a demandé son extradition, Washington ne l’a pas respecté.

« La preuve est claire. Nous connaissons le culte terroriste responsable des attaques brutales contre nous et le peuple turc, » a soutenu mardi le Premier ministre turc Binali Yildirim.

« Nous sommes navrés à la façon dont les États-Unis ont traité cette question. Nous ne pouvons tout simplement pas comprendre pourquoi les États-Unis ne peuvent pas remettre cet individu. »

Traduction : Jean de Dieu MOSSINGUE

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Source : Sputniknews