Sommet de l’OTAN 2016 : « Achtung, la Russie! » + Poutine met en garde contre la guerre nucléaire (vidéos)
Sommet de l’OTAN 2016 : « Achtung, la Russie! »
Les dirigeants de l’Europe occidentale et orientale se sont réunis pour réciter les mêmes lignes, encore et encore, ce qui justifie des circonstances antirusses qu’ils se sont eux-mêmes facilitées.
Vous ne pourrez pas entendre parler du coup d’Etat ukrainien financé par la CIA, ni la subjugation de l’Ukraine moderne au FMI et à la Banque mondiale.
Vous ne pourrez pas entendre parler du fils de Biden assis sur le bord de la plus grande entreprise de production de gaz de l’Ukraine, Burisma, et d’autres exemples de la colonisation financière.
Vous ne pourrez pas entendre parler du référendum en Crimée qui a volontairement cherché à rejoindre la Russie – sans signe de protestation à ce jour.
Vous ne verrez pas une explication de ce qu’est l’accord de Minsk et qui est partie à elle – ni vous ne verrez une ventilation de quel côté de l’Est de l’Ukraine est attaqué et qui se défend.
Ce qui est demandé, en effet, pour satisfaire pleinement l’OTAN, est rien de moins que pour la Russie d’arrêter tout simplement d’exister.
Ceci est un résultat cumulatif de Poutine refusant de vendre la Russie au sionisme international.
Poutine met en garde contre la guerre nucléaire
Cette conversation franche a eu lieu avec des représentants de divers médias au cours du Forum économique international de Saint Pétersbourg, en Juin 2016. Poutine a exhorté les journalistes à faire véritablement le rapport sur le danger imminent qui est une course aux armements nucléaires. Personne n’a rien à gagner d’une impasse nucléaire contre la Russie. Les décideurs avides de pouvoir sont peu nombreux, mais assez puissants pour avoir les médias traditionnels détournés pour dénaturer la Russie comme la principale menace à la sécurité internationale.
Si vous êtes un journaliste ou un blogueur, s’il vous plaît faites votre part de travail et partager ce message. Le temps est de l’essence, en particulier à la lumière du récent sommet de l’OTAN à Varsovie (Juillet 2016), où l’alliance stipulait que la Russie est la principale menace à la sécurité internationale (avez-vous pensé que cela pourrait être ISIS?) YouTube ne me laisserait pas télécharger les vidéos je l’ai fait sur le sommet, mais ça peut être trouvé sur mon Vimeo: https://vimeo.com/174777588
Retour en 2007, Poutine a informé le monde occidental que la Russie va développer son armement contre les avances des Etats-Unis. Cela a été dit en réponse au système de défense antimissile américain qui commençait à se développer à l’époque (déjà interdite en droit international.)
Avec le système de défense antimissile de l’OTAN aux portes de la Russie – la menace à la sécurité internationale est très réelle; Vous ne le sauriez pas via les médias mainstream de Murdoch.
En 2002, les États-Unis se sont unilatéralement et sans consultation, retirés de la borne anti-missile balistique (ABM). Le président George W. Bush a noté que le traité est « derrière nous », qualifiant le Traité ABM comme une relique de la guerre froide.
Signé en 1972, le Traité ABM interdit tant aux États-Unis et à l’URSS de déployer des défenses nationales contre la longue portée des missiles balistiques. Le traité a été fondé sur le principe que si l’une des superpuissances a construit une défense stratégique, l’autre doit renforcer ses forces nucléaires offensives pour compenser la défense.
Les superpuissances seraient donc mises rapidement sur un chemin conduisant vers une course aux armements offensive-défensive sans fin, car chaque partie essayera d’équilibrer les actions de sa contrepartie. Jusqu’à ce que Bush ait pris ses fonctions, le traité a été désigné comme une «pierre angulaire de la stabilité stratégique» parce qu’il a facilité des accords ultérieurs, la réduction des arsenaux nucléaires stratégiques américains et russes.
Les États-Unis, en supposant que la Russie affaiblie ne sera jamais en mesure de contrer la puissance hégémonique US, a procédé à l’empiètement le long des frontières de la Russie, grâce à leur manipulation des objectifs de l’OTAN.
Aujourd’hui, il n’y a pas d’instrument dans le droit international qui empêche la possibilité assurée de destruction mutuelle. Poutine a envoyé des avertissements depuis plus de 10 ans – qui sont tombés dans les oreilles d’un sourd. Qui va pousser le bouton en premier?
(Forum économique international de Saint-Pétersbourg, Juin 2016)
(Discours intégral, sous-titres anglais par Inessa Sinchougova)
Traduction: Jean de Dieu MOSSINGUE
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