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The News 27.07.2016 + Journal TV de Syrie 27.07.2016 + Le drone ayant survolé les territoires occupés est russe

The News 27.07.2016

Journal TV de Syrie 27.07.2016

Nouvelle version: le drone qui a survolé les territoires occupés est russe

Retour à l’affaire du fameux drone qui a survolé pendant plusieurs heures les territoires palestiniens et syriens occupés, et a pu contourner des tirs de Patriot et de missile anti-aérien A-A, avant de retourner indemne à sa base en Syrie.

Selon le site des renseignements israéliens, Debkafile, les renseignements militaires de l’armée israélienne AMAN et les commandants de la Force Aérienne sont persuadés que cet appareil n’était ni iranien ni du Hezbollah, mais bien russe.

« Ils considèrent l’épisode comme grave – particulièrement parce que l’engin sans pilote, qui a plané pendant plusieurs heures au-dessus du Golan et du nord d’Israël, apparaît être un « Searcher » (Chercheur), le drone de reconnaissance développé par Israël et fabriqué par la Russie, avec le nom de Forpost , sous licence israélienne », s’alarme le site.
Sachant que Moscou utilise le drone Forpost sophistiqué pour la surveillance et le recueil de renseignements en Syrie, en Ukraine et contre des cibles terroristes dans les montagnes du Caucase.

Or, toujours d’après Tsahal, le drone russe développé par Israël a été utilisé pour espionner Israël après avoir été lancé d’une base iranienne ou du Hezbollah, dans les montagnes du Qalamoun. Ce qui selon les sources militaires israéliennes constitue une exaction qui franchit bien plus qu’une seule « ligne rouge » israélienne.
« Ajoutant l’insulte à l’injure, les dispositifs de brouillage électronique du drone ont été activés afin de désarmer les missiles et avions qu’Israël a fait décoller pour l’intercepter », ironise Debkafile.

Cette information sur l’identité russe du drone en question contredit celle qui avait été véhiculée également par Debkafile, à la foi de sources des renseignements israéliens selon lesquels l’appareil était plutôt iranien, de type Yasir , sur lequel ont été installé des systèmes électroniques sophistiqués américains repris du drone ScanEagle américain qui a été abattu, et récupéré intact au-dessus de l’Iran le 17 décembre 2012.

Des armements russes au Hezbollah

Selon ce site, les cargaisons d’armes russes à l’armée syrienne sont en nombre excessif, quant aux besoins manifestes du récepteur ; le surplus est secrètement redistribué au profit du Hezbollah. « Alors que les frappes aériennes israéliennes ne détruisent que les convois d’armes iraniens et syriens repérés pour se diriger de Syrie vers le Liban, en fonction de la solidité des informations et données livrées par les renseignements militaires israéliens (AMAN). Mais le trafic que l’AMAN ne parvient pas à répertorier aboutit à sa destination », ajoute le site à la foi des sources des renseignements.

A cause de cette tactique, toujours selon des renseignements israéliens, le Hezbollah aurait réussi à alimenter en armement russe l’essentiel de ses unités combattantes, non seulement en Syrie, mais aussi au Liban, – l’an dernier, jusqu’à hauteur d’un bataillon ; aux environs de juin 2016, jusqu’au niveau d’une compagnie. Leur matériel lourd ne se limite pas à des armes de poing en provenance de Russie, mais comprend bien aussi  des missiles anti-aériens et antitanks.

Toujours d’après les sources de Debkafile, l’industrie militaire russe est le principal fournisseur de matières premières pour les fabriques d’armes syriennes, dont les missiles. Sans cette assistance, le Régime Assad n’aurait pas été en mesure de fabriquer les missiles Scud-C sol-sol à moyenne portée ou les missiles Fateh-110.

Certains de ces missiles fabriqués en Syrie sont, ensuite, tranquillement entreposés dans les dépôts du Hezbollah, estime Debkafile.

Affaire soulevée auprès de Poutine

Le site israélien révèle aussi que cette question de livraison d’armements au Hezbollah a été plusieurs fois soulevée par Netanyahu au président russe Vladimir Poutine et que ce dernier « agit habituellement en feignant la surprise et l’ignorance ».
«  Il promet ensuite d’examiner la plainte israélienne et de revenir vers Netanyahu avec une réponse appropriée. Les semaines passent et le Président russe informe le Premier Ministre que l’examen approfondi qu’il a ordonné n’a découvert aucune preuve qu’aucun organisme militaire ou civil russe ne livre d’armes au Hezbollah ».

La dernière fois a été le 23 juillet, après l’affaire du survol du drone en question le 17 juillet, lors d’un coup de téléphone.

Après leur conversation, le Kremlin a diffusé un communiqué particulièrement fade disant que les deux chefs d’Etat ont discuté de questions relatives à la guerre contre le terrorisme et que tous deux se sont mis d’accord pour poursuivre les relations entre les deux pays « à divers niveaux ».

« Cette question est d’autant plus irritante et en tête de toutes celles concernant les fournitures d’armes russes au Hezbollah, puisqu’elle rend vains les efforts consentis par Israël pour les interrompre », déplore Debkafile.

Source: Almanar

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