LES PREMIERS CHINOIS ETAIENT NOIRS
Qui sont donc les Andamanais, ces témoins noirs de nos origines, et pères des Asiatiques ? Car le plus incroyable c’est que les descendants directs des premiers peuples à avoir quitté l’Afrique pour peupler l’Asie, voilà plus de 50 000 ans et 70 000 ans, sont encore présents sur notre Terre, quoique malheureusement en voie d’extinction !
La science ne cesse de confirmer que les hommes modernes ont évolué à partir d’une origine unique, et non de multiples origines, comme certains experts le prétendaient depuis quelques années.
Par exemple, la découverte de l’homme de Florès, ou Homo floresiensis, représentant d’une espèce disparue de l’ordre de primates et de la famille des Hominidés, en 2003, dans une grotte de l’île indonésienne, avait par suite d’une erreur de datation, enflammé les milieux scientifiques.
Il s’avérera que l’homme de Flores s’était éteint il y avait plus de 50 000 ans, et non 18 000 ans comme le soutenaient ses découvreurs. Cette erreur le faisait contemporain d’homo sapiens qui avait déjà colonisé toute la planète.
L’ADN a parlé
Une étude avait été menée en 2005 par un spécialiste en ADN, le chinois JIN-LI, de l’université de Fudan à Shangaï, sur 165 groupes ethniques différents. Il avouait qu’il voulait d’abord prouver que les chinois avaient évolué de l’homo erectus, pour donner naissance à la population chinoise. Rappelons que le manuels scolaires chinois enseignent que les Chinois descendent de l’Homme de Pékin qui serait issu du Nord de la Chine.
Or, le quotidien Hong Kongs Ming Pao rapportait que l’équipe de chercheurs avait découvert un marqueur génétique unique africain. La conclusion de ces chercheurs était claire. Le peuple chinois provient des premiers êtres humains de l’Afrique de l’Est qui se sont déplacés à travers l’Asie du Sud-Est vers la Chine il y a environ 100 000 ans.
Il est de nos jours unanimement admis que le phénotype « à peau noire, nez épaté, lèvres charnues et cheveux crépus » était il y a 50 000 et 70 000 ans présent de l’Afrique à l’Australie, tout autour de l’océan indien, et au vu des études génétiques que les asiatiques modernes descendent au moins en partie de ces populations anciennes, le changement de types physiques intervenant au fur et à mesure que la fin de la glaciation Würmienne ouvrait aux humains de nouveaux territoires au nord de la chaîne himalayenne (source Wikipedia).
Une étude publiée en 2015 a aussi soutenu que la population actuelle de l’Inde serait en grande partie issue d’un mélange assez récent, datant de quelques millénaires seulement, entre une ancienne population autochtone de l’Inde, qui était relativement proche génétiquement des Onges des Iles Andaman, et d’une population eurasienne de l’Ouest originaire des environs du Caucase. (Jones et al, Upper Palaeolithic genomes reveal deep roots of modern Eurasian, 2015 paru dans la revue Nature, 2015 ).
Les Andamanais
Ils font partie des Négritos qui sont probablement les premiers habitants homosapiens de l’Asie du Sud-Est.
Le terme Negritos désigne des populations de petite taille, à peau noire et cheveux crépus, vivant dans trois zones géographiques du sud-est asiatique : les ïles Andaman, la péninsule malaise, et les Philippines. Ce sont les premiers visiteurs espagnols des Philippines qui les ont surnommés « petits noirs ».
Comme les Pygmées, les Negritos sont parmi les peuples les plus petits de l’humanité en nombre comme en taille.
Leur petite taille serait liée au nanisme insulaire, ou à l’adaptation à un milieu tropical difficile.
Ces populations descendent des premiers humains modernes arrivés dans la région, entre 50 000 et 70 000 ans.
Les Andamanais sont la population humaine la plus isolée génétiquement de toutes les autres vivant actuellement sur le globe, et possiblement issue de vagues migratoires antérieures à celles des autres populations de negritos. Les études de l’ADN mitochondrial ont prouvé que les Andamanais sont plus liés à des populations asiatiques qu’aux africains modernes !
Le chromosome Y humain d’Andamanais non métissé montre qu’il dérive du même YAP +, haplogroupe D, qui a produit le chromosome humain de quelque 90 % des Aïnous du Japon et quelque 50 % des Tibétains !
L’archéologue Kwang Chih Chang a confirmé l’importance de la population noire au vu de fouilles entreprises, les chroniqueurs ont rapporté également de tout temps l’existence d’un empire noir dans le sud de la Chine, ( Chang Hsing-Lang dans Importations des nègres esclaves noirs sous la dynastie des Tang 618-907 ), les photographies du peuple du Tibet et de différentes populations ou groupes chinois au début du siècle passé sont édifiantes.
Mais où sont donc passés les Noirs de Chine ? Comment peut-on expliquer leur disparition au sein de la population chinoise ? Notre prochaine enquête vous stupéfiera.
Source: http://97land.com/les-premiers-chinois-etaient-noirs/
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