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Khartoum affirme avoir des preuves que la CPI paie pour des faux témoignages

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L’ambassadeur du Soudan à Moroni vient de réaffirmer les propos tenus par le président El-Bachir accusant la cour pénale internationale de corruption. Le président soudanais dit détenir les preuves des propos qu’il a avancés.

L’ambassadeur du Soudan à Moroni a apporté son soutien au discours du président Omar el-Bachir tenus à Nouakchott et dans lequel il a accusé vertement la cour pénale internationale de s’adonner à des actes de corruption et avait dit détenir les preuves de ce qu’il a avancé.

« Les médias ont récemment relayé une information, selon laquelle la Cpi s’adonne à des activités de corruption et nous disposons de documents pour en apporter les preuves réelles », avait affirmé le chef de l’État soudanais devant un parterre de chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Ligue arabe au sommet de Nouakchott.

Le diplomate soudanais réitère les propos du président Omar el-Bachir sur les appels à la démission des membres présumés trempés dans des actes de corruption.

A Nouakchott, le général El-Bechir avait tiré à boulet rouge sur la Cour, l’accusant de ne rien faire sauf qu’à salir l’image de son pays.
« Cette institution ne contribue en rien à rendre la justice sur un plan international, mais plutôt à entacher l’image de notre pays (le Soudan) », a-t-il soutenu.

L’information viendrait du journal the London Evening Post pour qui un juge de la Cpi d’origine argentin entre 2004 et 2015, Président de la CPI d’origine argentine juge Silvia Alejandra Fernández de Gurmendi aurait reçu entre 2004 et 2015 la somme de 17 millions dollars qui ont transité dans les îles Vierges au Bahamas et aux Caraïbes. Des sommes semble-t-il versées pour corrompre des témoins afin d’alourdir les charges contre le président soudanais accusé de crime contre l’humanité et de crime de guerre.

Une affaire qui pourrait impliquer plusieurs personnes selon ce journal londonien notamment des anciens hauts responsables de l’institution. La Cpi avait lancé, en 2009 et 2010 deux mandats d’arrêt contre le président El-Béchir pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » et « génocide ». Ces deux mandats sont en lien avec le Darfour, où les violences ont fait plus de 300.000 morts.

Maoulida Mbaé

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