© AFP 2016/ Thorvaldur Orn Kristmundsson

Au lieu de maintenir la neutralité politique, l’Islande a choisi de devenir un «vassal de l’OTAN» en organisant une nouvelle fois une base militaire américaine.

Citant une nécessité de contenir « l’agression russe », l’armée américaine a fait un geste pour rétablir sa base aérienne de Keflavik en Islande. Mais au lieu de reconnaître les véritables intentions des États-Unis et des autres pays membres de l’OTAN, l’Islande a décidé de « marquer des points » avec Washington, remarque la sortie du média allemand Bürgerstimme.

Selon l’auteur de l’article, Joachim Sondern, le monde occidental n’a pas de perspectives, à la différence des BRICS, et de plus en plus de gens commencent à comprendre.

« Les Monnaies nationales indépendantes, les banques de développement, l’interdiction sur les aliments génétiquement modifiés -. Le président russe Vladimir Poutine à penser en dehors de la boîte. Voilà pourquoi les pays de l’OTAN craignent que leur construction de puissance mondiale va s’effondrer quand les BRICS pénètrent dans la prise de conscience des citoyens occidentaux », déclare Sondern.

Dans un sens, l’Islande n’a jamais été vraiment libre, selon Sondern. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la base aérienne de Keflavik était un centre stratégique important pour l’armée américaine. Ensuite, l’Islande a coopéré activement avec l’OTAN pendant la guerre froide, mais plus tard, le pays a cessé d’être attrayant pour l’armée américaine qui s’est finalement retiré en 2006. Mais maintenant, les États-Unis ont « donné » 21,4 millions $ pour la rénovation de la base militaire de Keflavik.

Et alors que personne n’attendait l’Islande à appuyer le programme de la Russie, le pays aurait au moins maintenu la neutralité, soutient Sondern.

« L’Islande est un vassal de l’OTAN ? Malheureusement, oui – bonne nuit, l’Islande! » l’auteur conclut.

Traduction : Jean de Dieu MOSSINGUE

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Source : Sputniknews