La nouvelle corvette de Pékin entrera en service en mer de Chine orientale
© Flickr/ Simon YANG
Une corvette 056 Jiangdao classe type équipé de torpilles et lanceurs de missiles a rejoint la Flotte de la mer de l’Est de la Marine de l’Armée populaire de libération (PLAN) de la Chine, au milieu des tensions croissantes entre Pékin et Tokyo sur les zones contestées dans la mer de Chine orientale.
Le navire, appelé le Huai’an, est devenu le 27ème navire de catégorie 056 à entrer en service avec les forces navales chinoises. Introduits en 2012, les navires de cette classe sont les plus nombreux navires dans la PLAN.
L’Office de la Naval Intelligence (ONI) des Etats-Unis a évalué que la Chine se prépare à construire jusqu’à 60 corvettes semblables pour servir dans les eaux territoriales. Les rapports suggèrent que la quille de la 31ème corvette a été posée en Décembre à 2015.
Huai’an, sous le numéro opérationnel 509, sera probablement déployé à l’escadron léger de la 22ème frégate à une base à Putuoshan, a rapporté IHS Jane. La corvette de 1.500 tonnes est équipée de quatre missiles antinavires YJ-83, un canon de 76 mm, deux lance-torpilles légers à triple canon, et un lanceur de missiles aérien QG-10 à la surface de la terre de courte portée.
A Putuoshan il rejoindra trois autres navires de catégorie 056. Deux des navires déployés dans l’escadron, les numéros 593 et 594, sont conçus pour la guerre anti-sous-marine.
Les nouvelles viennent à la suite des tensions croissantes sur les îles Senkaku (Diaoyu en chinois) de mer de Chine orientale entre Pékin et Tokyo. Le conflit à long terme a été relancé après que la Cour permanente d’arbitrage basée à La Haye (CPA) ait statué le 12 Juillet que la Chine ne dispose pas de droits dans les zones contestées, qu’elle a revendiqué dans la mer de Chine du Sud.
Depuis ce temps, l’accumulation militaire par les deux parties a eu lieu dans la région, provoquant une montée des tensions.
Au début d’Août, les médias chinois ont rapporté que la PLAN a entrepris des manœuvres à grande échelle dans la mer de Chine orientale, engageant 300 navires militaires, des dizaines d’avions et des unités de troupes garde côtières au sol.
Les exercices ont été suivis par 230 bateaux de pêche chinois naviguant dans les eaux contestées, suscitant la colère du Japon et résultant en un échange diplomatique dur entre les deux nations.
La Chine a utilisé une plate-forme de forage de gaz près des eaux contestées pour déployer un réseau de radars conçu pour détecter les navires, ce qui provoque la critique au Japon. Pékin (Beijing), a exprimé sa préoccupation sur les intentions de Tokyo de déployer d’ici 2023, sur ses îles Miyako-jima, les missiles anti-navires capables d’atteindre les zones contestées. Suivant les mouvements, les experts ont suggéré que les camps sont entrain de se retrancher derrière l’escalade des conflits.
Traduction : Jean de Dieu MOSSINGUE
Source : Sputniknews
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