Le refus du dollar par les BRICS peut conduire à des conséquences dramatiques
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Le renoncement au dollar, vu comme un des objectifs principaux des BRICS, à l’instar de Saddam Hussein et de Mouammar Kadhafi, pourrait constituer une faute grave et avoir un effet géopolitique dramatique.
Par contre, malgré des traits de crise survenus dans chaque pays des BRICS, ils restent sur l’échiquier de l’économie mondiale et leur potentiel n’est point épuisé, assure l’expert économique allemand Ernst Wolff.
« Ainsi, le potentiel des BRICS en ressources naturelles et humaines est utilisé d’une manière efficace, mais non pas par les pays-membres eux-mêmes, mais par les multinationales présentes sur les marchés en voie de développement. C’est-à-dire que les bénéfices s’en vont vers des pays développés, en ne laissant quasiment rien aux pays où il mènent leurs activités », prévient l’expert.
Selon lui, il est même difficile de dire si l’on est à l’abri en achetant les actions des BRICS, car leurs marchés ne reflètent pas leur développement économique réel. Donc, il faut être très prudent, surtout pour les petits épargnants, à cause du règne de joueurs internationaux d’envergure sur les marchés en question.
Les BRICS ont également fondé leur propre banque New Development Bank qui suscite une vive attention de la part des Etats-Unis, mais qui est attachée et donc soumise au dollar. Pour rappel, la seule banque qui a le droit d’imprimer cette devise internationale est la Réserve fédérale des Etats-Unis, qui empêchent donc l’apparition de toute autre devise phare. Un jour, Saddam Hussein s’est résolu à vendre le pétrole irakien en euros et Mouammar Kadhafi à créer sa propre devise garantie par l’or. A noter que tous les deux ne figurent plus sur la liste de vivants…
La Chine
Le marché chinois reste dans le flou, notamment dans le domaine de la construction. Cependant, Pékin, malgré sa dépendance aux exportations, reste le partenaire le plus important de 120 pays, pour comparaison les Etats-Unis n’en disposent que de 70. Un autre facteur inquiétant est le niveau de l’activité des banques. Il en est de même pour le marché chinois des valeurs. Toutefois, en dépit de points faibles, la Chine a réussi à rattraper les Etats-Unis en termes de puissance économique.
Le Brésil
Le pays organisateur des JO de Rio traverse sa plus grave crise depuis cent ans avec trois ans de récession d’affilée et un chômage à 11%.
La Russie
L’économie russe, elle, est également en bonne voie, même s’il est impossible de la comparer avec le Brésil ou l’Afrique de Sud vu sa dépendance énorme au prix du baril. A noter que la Russie prône une coopération étroite avec la Chine et d’autres pays, ce qui renforce ces positions sur le marché mondial.
De plus, la Russie et la Turquie sont en pourparlers sur la coopération bilatérale en utilisant la lire et le rouble à titre de déclaration de guerre économique aux Etats-Unis.
Source: Sputniknews
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