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De nouveaux documents publiés par les pirates qui ont compromis les Open Society Foundations de George Soros soulèvent de sérieuses questions sur le rôle du milliardaire hongrois en Ukraine.
Un document divulgué, de la décharge massive de 2.500 fichiers par les fuites DC des communications les plus sensibles de Open Society Foundations de George Soros, montre la quantité excessive de pouvoir et d’autorité que le milliardaire hongrois exerçait sur l’Ukraine au lendemain du renversement du gouvernement [par le coup d’Etat] Maidan.
Soros, ainsi que les principaux dirigeants de la Fondation Open Society, ont tenu de nombreuses réunions avec presque tous les acteurs impliqués dans le coup d’Etat Maidan, y compris les ministres des affaires étrangères, de la justice, de la santé et de l’éducation de l’Ukraine ainsi que l’ambassadeur américain Geoffrey Pyatt et le directeur régional de l’USAID. Toutefois, les documents font exclure un responsable clé, Victoria Nuland, qui aurait été impliquée dans le pilotage de l’opposition au gouvernement Ianoukovitch.
Les dossiers se concentrent sur des plans pour minimiser et contrer l’influence russe et des liens culturels à l’Ukraine avec un accent vers le pilotage de Kiev vers des réformes sociales et économiques que Soros a favorisée. Le milliardaire hongrois n’a pas été timide au sujet de ses actes ou l’intention d’influencer la politique en Ukraine, en établissant l’ONG Internationale Renaissance Foundation (IRF) pour diriger la formation de la « Nouvelle Ukraine. »
Le plus troublant dans le document de fuite semble être un fichier intitulé « Petit déjeuner avec l’ambassadeur américain Geoffrey Pyatt » pour discuter de l’avenir de l’Ukraine. Lors de la réunion, qui a eu lieu le 31 Mars 2014, quelques mois seulement après le coup Maidan et les semaines avant la guerre civile suivant l’assaut des forces ukrainiennes sur le Donbass, l’ambassadeur américain Pyatt a décrit une guerre de relations publiques contre Poutine, une position de George Soros vue favorablement [appréciée] dans la réunion.
« La question à court terme qui doit être abordée sera le problème d’obtention du message du gouvernement à travers des outils de relations publiques professionnelles, compte tenu en particulier des campagnes propres de dénigrement professionnels de Poutine », a déclaré l’ambassadeur des États-Unis.
George Soros a répondu, « l’accord sur la question stratégique des communications – fournir une assistance de PR professionnel pour le gouvernement ukrainien serait très utile. »
Pyatt semblait ouvert à l’idée de guider l’Ukraine vers une décentralisation du pouvoir juste en deçà de la recommandation Lavrov pour une Ukraine fédéralisée, mais George Soros l’a repoussé indiquant qu’un modèle de fédéralisation se traduirait par un gain de l’influence de la Russie sur les régions orientales du pays dont le milliardaire hongrois a désapprouvé.
L’ambassadeur a noté que le secrétaire d’État John Kerry « serait intéressé d’entendre le point de vue de George Soros sur la situation directement, lors du retour de son voyage » soulevant la question pourquoi un individu étranger riche, ni de l’Ukraine, ni la Russie, a eu un tel accès à l’influence sur la politique américaine.
La position de l’Ambassadeur Pyatt vers la décentralisation a également semblé ébranler que la correspondance a continué, disant que la « machine de propagande russe se rapporte aux résidents de Karkhiv et Donbass que le gouvernement en Ukraine occidentale veut enlever leurs ressources et leurs droits à travers le processus de décentralisation, l’alimentation dans la ligne de Lavrov que le gouvernement ukrainien est dysfonctionnel et ne réussit pas comme un état unitaire, ce qui en fait une nécessité d’avoir la fédéralisation.
Puis, dans une capitulation complète, l e diplomate Américain sans expression demande à George Soros, « Que devrait être entrain de faire le gouvernement américain et que doit faire en ce moment le gouvernement des États-Unis. »
A qui, George Soros a répondu, « Obama a été trop mou sur Poutine, et il est nécessaire d’imposer des sanctions intelligentes puissantes. » Il a ensuite appelé le gouvernement américain à « imposer des sanctions à la Russie pendant 90 jours ou jusqu’à ce que le gouvernement russe reconnaisse les résultats des élections présidentielles. »
Lors d’une réunion distincte, intitulée «Table ronde de la société civile, » George Soros appelle directement pour la formation d’une «cinquième colonne» ukrainienne – un groupe dont le seul but est de saper un groupe plus important – afin de pousser l’Ukraine loin de la Russie.
« Nous préférons avoir des gens là-bas comme la cinquième colonne – chose cruciale pour l’avenir de la société ukrainienne – continuer à travailler avec des gens de Crimée », a déclaré le document concernant le territoire contesté uniquement en soulignant qu’il y avait une possibilité d’ingérence abusive par Soros dans la société civile de l’Ukraine.
Traduction : Jean de Dieu MOSSINGUE
Source : Sputniknews