© OZAN KOSE Source: AFP
Un soldat de l’armée turque, en juillet 2016.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a souligné sa volonté d’éradiquer l’organisation terroriste des environs de la frontière turque, au lendemain d’un attentat meurtrier dans le sud-est du pays.
«Notre frontière doit entièrement être nettoyée de Daesh», a fait savoir le chef de la diplomatie turque, lors d’une conférence de presse le 22 août à Ankara, ajoutant qu’il était du «droit le plus naturel [de la Turquie] de combattre cette organisation terroriste sur [son] territoire et à l’étranger».
Une déclaration contredisant les régulières accusations portées à l’encontre de la Turquie, membre de la coalition internationale contre l’Etat islamique menée par les Etats-Unis, au sujet de sa supposée indulgence vis-à-vis du groupe djihadiste. Un certain nombre d’experts et d’acteurs politiques, en effet, ont pu assurer qu’Ankara coopérait avec Daesh, ou du moins facilitait la traversée de la frontière turco-syrienne pour les terroristes. En mai dernier, par exemple, la co-présidente du Parti démocratique des peuples pro-Kurdes avait déclaré que «la Turquie [était] organiquement liée à Daesh».
Deux mois plus tôt, un site belge d’information avait rapporté qu’un djihadiste originaire de ce pays, Yassine Lachiri, avait été rendu à l’Etat islamique par la Turquie contre des otages.
Le 20 août, une attaque terroriste a causé la mort d’au moins 50 personnes dans la ville de Gaziantep, près de la frontière syrienne. Si l’Etat islamique n’a pas revendiquée cette tuerie, le président turc Erodgan a déclaré que celle-ci portait la signature de l’organisation djihadiste.
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— RT France (@RTenfrancais) 21 août 2016
Source: RT France