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La proposition russe visant à élaborer une convention des Nations Unies contre le terrorisme chimique et biologique est essentielle à la lumière des attaques chimiques par le groupe terroriste Daesh, a dit le représentant permanent aux Nations Unies de la Russie Vitaly Churkin.

NATIONS UNIES – Plus tôt ce mois-ci Daesh, interdit dans de nombreux pays, aurait lancé une attaque chimique dans la ville syrienne d’Alep, blessant au moins 20 civils.

« Comme l’Etat islamique [Daesh] a pris le contrôle des capacités industrielles pour la production d’armes chimiques, et la menace de son expansion à travers le Moyen-Orient est de taille, il y a un bon point en faveur de l’initiative russe d’élaborer une convention internationale contre les risques d’attaques terroristes chimiques et biologiques, » a déclaré Churkin lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies mardi.

Selon le diplomate russe, le projet de document devrait définir et interdire les attaques terroristes de nature à supprimer la propagation des armes chimiques.

« La menace du terrorisme chimique et biologique est entrain de balayer et de franchir les frontières. L’urgence d’intensifier la lutte contre les attaques terroristes est si élevée que la résolution 1540 est insuffisante », a ajouté M. Churkin.

La résolution 1540 du Conseil de sécurité de l’ONU de 2004 stipule les limites des membres à ne pas soutenir les acteurs non étatiques dans la production, la prolifération et l’utilisation des armes nucléaires, chimiques et les armes biologiques. Le mardi, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, a appelé à renforcer les dispositions de contrôle de la résolution.

Traduction : Jean de Dieu MOSSINGUE

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Source : Sputniknews