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COMMUNIQUE DE PRESSE (Congo-Brazzaville)

COMMUNIQUE DE PRESSE

Comme chacun le sait, la lutte contre la dictature clanique qui sévit dans notre pays, le Congo, est entrée dans une nouvelle phase, celle de la mobilisation de la communauté internationale. Des contacts de haut niveau ont été noués.

Dans ce cadre, Monsieur Albert MBELA, Président du Forum citoyen pour la paix et la concorde (FOCIPAC), également Chargé des relations extérieures du Général Jean-Marie Michel MOKOKO, entame, à compter de ce mercredi 21 septembre, une visite de travail de deux semaines à Washington, aux Etats-Unis d’Amérique.

Un programme hyper chargé attend Monsieur Albert MBELA qui aura une série d’entretiens de haut niveau avec les responsables officiels, notamment, au département d’Etat, ainsi qu’avec plusieurs organisations non gouvernementales américaines, et les responsables des principaux réseaux d’influence du pays.

Ces intenses activités à Washington DC débuteront dès le lendemain de son arrivée, très tôt, à la National Endowment for Democracy (NED) où Monsieur Albert MBELA prendra part, le jeudi 22 septembre, à la table-ronde sur les enjeux de la société civile en Afrique centrale.

Le vendredi 23 septembre, Monsieur Albert MBELA sera reçu au Département d’Etat où il aura un entretien avec Mr Rafael FOLEY, The Deputy Director, Office of Central African (Directeur adjoint du Bureau des Affaires de l’Afrique centrale) et Theodore BROSIUS, the Desk Officer, Gabon, Republic of Congo, Sao Tome & Principe (Responsable en charge du Gabon, la République du Congo et de Sao Tome & Principe). Un haut responsable de l’équipe de Madame Sarah SEWALL, the Under Secretary for Civilian Security, Democracy and Human Rights (la Sous-secrétaire d’Etat à la sécurité civile, la démocratie et les droits de l’homme) prendra également part à cette rencontre.

Monsieur Albert MBELA s’entretiendra ensuite avec le très puissant Ambassador Herman COHEN, ancien sous-secrétaire d’Etat américain chargé des affaires africaines dans l’administration Bush de 1989 à 1993, puis il sera reçu tour à tour à l’Atlantic Council par Mr Julian WYSS, Assistant du Dr. J. Peter PHAM (Director, Africa Center du think tank Atlantic Council – AC) et à l’IRI (The International Republican Institute) par Julie GUILLAUME (Program Officer) et Dafe OPUTU (West and Central Africa Program Associate) et Hugues MARSAC (Program Manager for Central & West Africa). Il convient de souligner que Ambassador Mark Green est le Président Exécutif (CEO, Chief executive officer) de l’IRI et le Senator John McCain en est le Président du conseil d’administration (IRI’s Board of Directors Chairman) depuis 1993.

Monsieur Albert MBELA aura également un entretien avec Mr Todd WEBSTER, Team member of Cornerstone Government Affairs and he spent five years as Senator Chris Coons’ chief of staff, a member of the Senate Democratic Leadership. Il convient de préciser que Chris COONS est le Sénateur démocrate de l’Etat du Delaware, président de la commission du Sénat en charge des affaires africaines et membre de la Commission des relations extérieures (Committee on Foreign Relations).

Monsieur Albert MBELA se rendra également à Philadelphia pour une réunion très importante avec le Dr Sètondji ADJOVI, the Chair-Rapporteur of the Working Group on Arbitrary Detention (Deuxième Vice-président-Rapporteur du Groupe de travail sur la détention arbitraire). Suivront ensuite d’autres entretiens avec un haut représentant de The United States Agency for International Development – USAID (a senior representative from our Africa Bureau) et avec William SWEENEY, President and CEO of The International Foundation for Electoral Systems (IFES), ainsi qu’avec d’autres personnalités influentes de la sphère politique et économique.

Ces différents entretiens porteront principalement sur l’impasse politique et institutionnelle que connait notre pays depuis le holdup électoral du 4 avril dernier, et ses conséquences notamment sur le plan économique. Rappelons que depuis le pseudo référendum du 25 octobre 2015 et le hold-up électoral du 20 mars 2016, les restrictions des libertés politiques, ainsi que l’utilisation par le gouvernement de la force militaire dans l’espoir de contraindre le peuple congolais à respecter la volonté de Denis Sassou Nguesso de se maintenir au pouvoir à vie, ont abouti à un risque élevé de tensions politiques qui paralysent le pays. Résultat : on assiste à une rupture complète de l’Etat de droit au Congo.

Nous l’avons toujours dit et répété. La résolution de la crise politique et institutionnelle actuelle a une double dimension, interne et externe. Pour en sortir, il y a urgence à mettre en œuvre une transition politique. À cet égard, la communauté internationale a appelé à la tenue d’un dialogue inclusif. C’est ce à quoi nous travaillons avec nos partenaires.

En interne, il appartient aux acteurs politiques de l’opposition dite intérieure de mettre de l’ordre en son sein et de trouver un terrain d’entente et ensuite de faire preuve de courage afin de faire plier Denis Sassou Nguesso et son gouvernement de fait. Il faut remotiver et remobiliser le peuple pour exiger la tenue du dialogue inclusif. C’est la condition pour que les Congolais concentrent et unissent leurs efforts dans la lutte contre la dictature clanique qui sévit dans notre pays.

Sur la scène internationale, il nous appartient, à nous, acteurs politiques de l’opposition dite extérieure, de mener sans relâche un intense lobbying pour que l’ensemble des partenaires du Congo nous aident à sauvegarder sa stabilité et relever les lourds défis auxquels il fait face.

Nous sommes déterminés à aller au bout de ce travail de lobbying et nous sommes convaincus que notre peuple pourra rapidement ressentir les résultats positifs de ce travail sur le terrain.

Paris, le 20 septembre 2016
Bienvenu MABILEMONO

Ci-dessous, la photo de Monsieur Albert MBELA

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