Le Parlement vénézuélien vote pour démarrer le processus de mise en accusation du président Maduro
Notre commentaire
Les opposants putschistes comme au Brésil? Le président Maduro doit se battre pour que les institutions du pays ne soient pas dévoyées ou détournées pour défendre des intérêts particuliers, car plusieurs tentatives de coups d’Etat ont eu lieu dans ce pays, ayant lamentablement échoué, grâce à une forte vigilance des autorités et de certaines institutions comme l’Armée et le renseignement. Certains des auteurs ont fui aux Etats-Unis. Ce sont les mêmes qui déstabilise les finances, l’économie et la société. Le peuple doit être correctement informé en faisant ressortir les vrais enjeux en présence, pour le préparer à riposter au moment le plus opportun. L’initiative ne devrait pas être laissée à ceux qui attaquent et utilisent des subterfuges et autres moyens obscurs pour arriver au pouvoir Pourquoi n’attendent-ils pas le vote populaire aux dates prévues ?
Le parlement dominé par l’opposition au Venezuela a décidé de commencer le processus de mise en accusation du président Nicolas Maduro.
Plus tôt dans la journée, les législateurs ont été convoqués pour un débat spécial sur la constitutionnalité du «coup d’Etat» de Maduro contre la démocratie.
Les parlementaires de l’Assemblée nationale ont également voté en faveur de faire venir le président pour se présenter à une séance mardi prochain. La session a été diffusée par la chaîne TV Capitolio.
Au début d’Octobre, l’opposition vénézuélienne a indiqué que le Conseil national électoral (CNE) avait enregistré 1,3 million de signatures, recueillies par l’opposition pour conserver le référendum sur la destitution de Maduro comme valide.
L’opposition cherche à effectuer un rappel du référendum avant le 10 Janvier 2017. Si le référendum est effectué après cette date, l’actuel vice-président Jorge Arreaza réussira à succéder à Maduro et occupera le poste pendant deux ans, même si les gens votent contre le dirigeant du pays. Si le vote a lieu avant le 10 Janvier, de nouvelles élections présidentielles auront lieu en fonction de la constitution du pays.
Le Venezuela a été dans un état d’une crise économique depuis Janvier. L’opposition accuse les politiques économiques de Maduro de la récession, le taux élevé de l’inflation, les pénuries de nourriture et d’autres fournitures essentielles dans le pays.
Traduction : Jean de Dieu MOSSINGUE
Image © AP Photo/ Ariana Cubillos
Source : Sputniknews
La législature dirigée par l’opposition vénézuélienne vote pour commencer le procès politique contre le président Maduro
Le président vénézuélien Nicolas Maduro. © Ronaldo Schemidt / AFP
L’Assemblée nationale dirigée par l’opposition a voté pour commencer une procédure contestant le président Nicolas Maduro pour les «violations constitutionnelles.» Les procédures sont peu susceptibles d’être efficaces, mais la décision pourra encore faire monter la tension dans le pays politiquement dans l’impasse.
« Si Maduro ne comprend pas qu’il doit respecter la Constitution, nous avons tous le droit de lui demander de démissionner, » a dit Henrique Capriles, la figure de proue de l’opposition à la veille du vote de mardi.
Ayant adopté une résolution en 10 points sur la culpabilité de Maduro qui a été acceptée la semaine dernière, l’Assemblée nationale a demandé au Président – au pouvoir depuis 2013 – de faire face aux députés pendant une semaine. Maduro est presque certain d’ignorer l’appel.
Congrès #Venezuela accuse le président #Maduro du «coup» mis en scène, appelle à la procédure de mise en accusation https://t.co/9XuSrPDBzP
– RT (@RT_com) 24 Octobre 2016
Elu l’an dernier, le Congrès a été privé de ses pouvoirs par une décision de la Cour suprême, qui a toujours soutenu le titulaire sur les allégations d’achat de voix.
« Légalement, l’Assemblée nationale n’existe pas », a déclaré le vice-président Aristobulo Isturiz mardi.
La dernière crise vient après que la commission électorale ait bloqué un projet de référendum de rappeler Maduro avant la fin de son mandat, prévu pour 2019, accusant les organisateurs de fausses signatures.
À son tour, l’opposition a appelé le mouvement un « coup d’Etat » du gouvernement, et a dit qu’elle prévoyait des manifestations de rue dans tout le pays semblable à ceux qui ont contribué à faire tomber le régime communiste en Pologne dans les années 1980.
Le gouvernement a alors imposé des restrictions légales sur huit personnalités de l’opposition. Cette décision a été critiquée par douze États américains, de longue date les détracteurs de Maduro les Etats-Unis et le Mexique, aux anciens sympathisants de la «Révolution bolivarienne» parmi les gouvernements de gauche de l’Uruguay et le Chili.
Traduction : Jean de Dieu MOSSINGUE
Source : RT
Votre commentaire