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Peter Lavelle de RT interviewes Dr. Ron Paul. Les néoconservateurs pourraient faire chavirer le navire de l’équipe de Donald Trump

Avec l’élection surprise de Donald Trump, pouvons-nous nous attendre à une politique étrangère aussi surprenante de sa part? Pendant la campagne, il nous a donné un aperçu de sa pensée. Y’aura-t-il une Doctrine Trump? PETER LAVELLE DE RT INTERVIEWES DR. RON PAUL

RT

Pendant sa campagne de nomination comme candidat à la présidentielle du Parti républicain et la course subséquente à la Maison Blanche, le président élu Donald Trump a précisé que l’OTAN est «obsolète», reconnaissant notamment que la Russie n’avait pas commis «d’agression» en réintroduisant la Crimée par voie référendaire approuvé massivement par la population de Crimée. Il a même annoncé avant son élection qu’il porterait les habits d’un «courtier honnête» pour amener sur la table de négociations Israël et la Palestine.

Ces changements de politique étrangère des Etats-Unis ne pourront pas voir le jour si le président fraichement élu Donald Trump recrute dans son équipe des néoconservateurs dont les décisions politiques ont été largement discréditées. Car la plupart d’entre eux viennent des cercles de conseillers des administrations de Ronald Reagan et George W. Bush, et potentiellement pourront perturber la réalisation des objectifs visés par le nouveau président élu, en particulier en matière de sécurité nationale et de politique étrangère. Et cela pourrait mettre en échec la globalité des résultats de sa vision politique.

Le gendre de Trump Jared Kushner édite l’observateur de New York, il est très aligné sur la droite du Parti Likoud en Israël. Il a pris la présidence de facto de l’équipe de transition de Trump qui manage les questions liées à la sécurité nationale.

Les néo-conservateurs comme Frank Gaffney, le chef du Centre pour la politique de sécurité (CSP) sont derrière la prise de décisions pour l’invasion et l’occupation catastrophique par les Etats-Unis de l’Irak et les contre-révolutions du « printemps arabe » provoquées par les Etats-Unis et leurs alliés en Libye, en Syrie ou en Ukraine.

Trump avait souhaité rétablir de bonnes relations avec la Russie après un appel téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, mais en février 2015, Gaffney qui aime la guerre, a écrit ce qui suit sur son site Web CSP: «Nous devons non seulement dissuader le vandalisme de Poutine. Nous devons aussi contrer ses alliés et ses facilitateurs chinois». C’est une prise de position qui ne cadre pas avec la politique envisagée par Donald Trump qui consiste à améliorer les relations et les rendre plus étroites avec la Russie et la Chine.

Comme des essaims d’insectes parasites et d’autres infestations nuisibles, où l’on retrouve des personnalités comme Gaffney, l’ancien directeur de la CIA James Woolsey – également membre de l’équipe de transition Trump – et John Bolton, dont la rumeur considère qu’il pourrait être soit pour secrétaire d’État, soit secrétaire d’Etat adjoint, on retrouvera d’autres néo-conservateurs de mauvaise réputation qui ont conduit les Etats-Unis dans les guerres en Irak et en Afghanistan. Parmi ceux-ci, Richard Perle, qui a affirmé que les troupes américaines envahissantes de l’Irak rencontreraient des Irakiens lançant «des fleurs et des bonbons» et aussi le principal partisan du fascisme politique, Michael Ledeen.

Michael Flynn est ancien directeur de l’Agence de renseignement de la Défense et lieutenant-gouverneur. Il a écrit un livre avec Ledeen qui a été publié en juillet intitulé «Le champ de vol: comment nous pouvons gagner la guerre mondiale contre l’islam radical et ses alliés». Selon Wayne Madsen, il est l’archétype même du néocon pabulum que du réalisme. Avant sa sortie, le journal Observer de Kushner  a publié une revue cinq étoiles du livre. Flynn y suggère que l’administration Obama grignote l’Etat islamique et ses djihadistes alliés en Syrie. Cela n’est pas en accord avec la réalité sur place, puisque les américains sont là-bas longtemps avant les russes sans grands résultats palpables contre les terroristes et que la Russie a demandé aux Etats-Unis de distinguer clairement les modérés des terroristes, l’administration Obama a été incapable de fournir la moindre liste des modérés, donc de les séparer.Ce qui suppose qu’il y ait anguille sous la roche.

D’autres comme Ledeen, Perle, Woolsey et Bolton soutiennent la division des États-nations Arabe comme la Syrie, l’Irak, la Libye, le Yémen et autres en factions belligérantes, dans le seul but de permettre à Israël de prendre le contrôle total de toute la région du Moyen-Orient. Cette vision de la politique étrangère semble s’éloigner de la vision  de Donald Trump qui préfèrerait s’occuper plus de la construction de la nation États-unienne, au lieu de suivre aveuglément la politique «globaliste» des administrations Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama.

Ledeen qui pourrait intégrer l’appareil de la politique étrangère de Trump avait menacé la sécurité nationale des États-Unis dans l’administration de Jimmy Carter. Il a aussi été le conseiller du conseiller en sécurité nationale de Reagan, Robert C. McFarlane. Il a aussi conseillé la vente d’armes par la Maison Blanche à l’Iran moyennant la libération des otages américains au Liban, une affaire qui s’est transformée en Irangate qui aurait pu coûter la mise en accusation à Ronald Reagan.

Il a aussi été dans l’administration de Bush comme conseiller non officiel de politique étrangère de Karl Rove. Il a notamment soutenu la cause du groupe iranien Mojahadeen-e-Khalq (MEK) que Téhéran juge être terroriste. Il a été l’interlocuteur privilégié de Ghorbanifar et l’administration Bush, les empreintes digitales des deux personnes ont été trouvées sur des faux documents d’uranium du «Niger». Ces documents contenaient de fausses informations sur le fait que l’Irak alors dirigé par Saddam Hussein essayait de se procurer de l’uranium dans la nation ouest-africaine, pour donner un prétexte aux Etats-Unis de mener la guerre contre l’Irak. Ledeen et Ghorbanifar ont même voulu concocter un autre plan grossièrement mensonger visant à accuser l’Iran de posséder des armes biologiques et chimiques afin que les Etats-Unis attaquent la nation perse par le flan irakien.

Woolsey a lui aussi donné des faux renseignements à l’administration Bush qui consistaient à démontrer la possession par la nation irakienne de Saddam Hussein de «laboratoires mobiles d’armes biologiques», avec la complicité de l’expatrié irakien Rafid Ahmed Alwan al-Janabi alias «Curveball» qui était la source de l’information mensongère.

Texte reformaté par MIRAST NEWS et inspiré de l’article original Zionist Neocons Threaten to Undermine Trump Presidency, vous pourriez y lire la suite en anglais en cliquant sur le lien du titre.

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