Le libéralisme absolu est de l’absolutisme pur nocif
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Le libéralisme pur et dur est une des théories à l’origine des malheurs des peuples dans le monde. Il accouche souvent des insatisfactions, des guerres injustifiées et infondées, des privations, des humiliations, accaparements et expropriations abusives, innombrables, des assassinats à outrance, des destructions immenses. Il déforme les faits ou élimine la substance de la vérité en diffusant à la place le mensonge et crée les dictatures à l’envie, parmi les plus sanglantes.
Le libéralisme absolu détruit l’environnement global sans se soucier des méfaits qu’il occasionne et engendre des sociétés privatives de plus en plus étriquées, souvent virtuelles sans justification objective.
Non pas que tout ce qui s’y fait dans de tels systèmes soit absolument mauvais. Il existe dans plusieurs de ses sociétés constituées des réussites louables, comme par exemple en Occident le développement global à un moment donné de l’histoire dans les domaines industriel, technologique ou scientifique.
Mais à certains égards, il conduit vers l’obscurantisme, par exemple la catastrophe destructrice globale a été frôlée de justesse, en raison de l’avidité des uns ou des autres à rechercher la détention exclusive et absolue de tous les pouvoirs et à confisquer les ressources globales.
On trouve plusieurs catégories de personnes dans la société, parmi lesquelles celles qui croient en l’existence d’une entité divine nommée Dieu, à qui est attribué la paternité de la création de l’Univers et ceux qui croient en Lucifer ou Satan dont le rôle est de tenter de détrôner Dieu en lui subtilisant sa place.
Il existe également des catégories de personnes neutres et non croyantes. Parmi elles se trouvent des scientifiques qui élaborent des théories et ne croient qu’en ce qu’ils voient, sentent ou touchent. L’incapacité à prouver l’existence sur le plan réel de Dieu les poussent à ne pas y croire et les amènent à attribuer la paternité de la création à un heureux hasard.
Les absolutistes ont la fâcheuse tendance à extrapoler des solutions idéologiques qu’ils pensent être justes pour l’éternité. Nombreux parmi eux sont satanistes.
Et sur cette base, créent inopinément des injustices ou provoquent des massacres, en utilisant certaines idéologies nauséabondes qu’ils jugent opportunes pour la réalisation de leurs objectifs. Ceux-ci n’ont pas pris grand soin d’apposer des réserves à leurs mixtures idéologiques dans le cas où ils venaient à se tromper.
De telles réserves auraient pu leur donner les moyens ou outils théoriques d’effectuer des réajustements incessants pour corriger d’éventuelles erreurs ou inepties d’analyses. Les absolutistes ont la fâcheuse tendance à penser que leurs mixtures idéologiques sont absolument justes et indépassables.
Pourtant leurs théories évoluent sur un terrain mouvant, compte tenu de la nature évolutive et foncièrement changeante des sociétés humaines.
Souvent pour appliquer leurs solutions, ils utilisent la brutalité la plus abrupte pour les imposer par la force brute, souvent militaire et sécuritaire, sans la moindre justification logique de leurs actions infondées. Ils utilisent aussi l’accaparement des ressources globales ou d’autrui, le mensonge et le détournement des consciences en usant de la manipulation mentale, afin de tromper la grande masse pour permettre à leurs potions magiques intellectualisées de s’installer et s’imposer unilatéralement.
Souvent ils s’accaparent de la notion de « vérité » et font tout ce qui leur est possible pour empêcher aux contradicteurs de s’exprimer afin d’étayer leurs visions, d’autres façons d’aborder les problèmes posés ou de les présenter. Ils attribuent à d’autres des qualificatifs qui collent pourtant très bien à leurs propres peaux pour détourner l’attention et cacher les vices cachés et la vérité réelle des faits.
L’absolutiste est souvent adepte du satanisme dont leur maître s’est juré d’usurper par tous les moyens la place de Dieu pour acquérir définitivement le caractère divin de l’immortalité et conquérir le pouvoir absolu. Il affectionne la concentration de tous les pouvoirs en un seul lieu et aux mains d’une seule personne qui aurait les attributs de connaître d’avance l’ensemble des solutions et déciderait de tout pour le bien ou le malheur de tous, sans être en position de rendre des comptes.
Il fait fi et élimine les contrepoids nécessaires à la respiration démocratique du système pour le faire positivement évoluer grâce à la contradiction apportée par des arguments divers venus de tous les horizons de la vie sociétale. Par exemple les contradictions issues des pouvoirs parlementaire, traditionnel, constitutionnel ou de l’opinion publique aident à éclairer la lanterne de tous.
Ainsi, croire aux mots liberté ou échange n’est pas l’apanage des seuls libéraux abrupts et brutaux. Tout être humain vivant dans un monde complexe a besoin de ces notions pour la satisfaction de ses besoins et être en situation d’exprimer ses atouts et faire ressortir son talent potentiel dans divers domaines et activités de la vie sociétale. Cela n’exclut pas la notion du partage, au contraire, même si cela ne plait pas aux absolutistes.
Qu’il s’agisse des activités économiques, culturelles, sociales, sportives, cultuelles ou scientifiques. Aucun homme ne pourrait affirmer avoir atteint la perfection absolue dans les actes de la vie courante, mais ils aspirent tous à se perfectionner dans le but d’atteindre un certain niveau de perfectionnement dans divers domaines. Cela pour leur permettre de repousser les limites de leurs capacités naturelles, de les améliorer et les dépasser.
C’est par le travail acharné et l’effort personnel ou collectif qu’il y parvient, en dehors des qualités naturelles innées dont les uns et les autres sont dotés avant même leur apparition sur terre.
Croire aux capacités des hommes à effectuer des échanges pour améliorer leurs niveaux, cadres et conditions de vie ou à toujours essayer de trouver les moyens d’améliorer la qualité des biens et services ou la pureté et la pertinence des sciences ou des technologies ou encore d’adapter dans le sens positif la teneur de leurs idéologies ou théories, pour réduire le champ de l’incertitude des choses l’entourant, n’est pas l’apanage des absolutistes.
Croire en cela ne signifie pas que l’être humain devienne un être avec des qualités et aptitudes absolutistes. Les êtres humains sont capables de par leur constitution de faire continuellement des recherches et d’évoluer graduellement dans le sens positif. Les découvertes ou innovations trouvées à un certain moment sont susceptibles d’être dépassées par des esprits encore plus éclairés et plus intelligents. Rien dans ce domaine ne peut être décrété comme acquis absolu et définitif.
Car les solutions présentes sur une question donnée entrainent souvent une nuée d’autres interrogations induisant de nouvelles difficultés à lever, non prévues dans les solutions avancées initialement.
Quand par exemple l’absolutiste énonce la primauté du droit sur l’économique ou inversement, il oublie de préciser ce qui arriverait de mal et devrait être fait pour l’empêcher lorsque ces solutions appliquées entrainent des conséquences désastreuses pour l’être humain ou son environnement immédiat ou lointain.
Ainsi les solutions des problèmes en société doivent souvent être interprétées ou conçues comme valables à un certain moment sur un lieu donné. Elles peuvent être généralisables, mais cela n’est pas automatique. Une part d’extrapolation doit être prise en compte dans l’analyse et intégrée, afin de toujours laisser une marge de manœuvre aux dépassements nécessaires susceptibles de faire avancer dans le sens positif la réponse recherchée pour l’amélioration du cadre et des conditions de vie des êtres humains.
Jean de Dieu MOSSINGUE
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