L’OTAN rafle la guerre d’Ukraine après la défaite en Syrie

C’est la réaction aux événements en Syrie par l’alliance militaire menée par les Etats-Unis dans sa guerre hybride contre la Russie.
Des centaines de violations du cessez-le-feu par des troupes appartenant aux forces armées ukrainiennes (UAF) sont signalées dans les républiques séparatistes auto-déclarées de Donetsk et Luhansk. Au cours des derniers jours, plusieurs villes et villages ont été soumis à des bombardements intenses de l’artillerie, des roquettes et des mortiers en violation flagrante de l’accord de Minsk.
Cet accord a été négocié par la Russie, l’Allemagne et la France en 2014 et 2015, et a été conçu pour faciliter un règlement politique entre le régime de Kiev soutenu par l’Occident qui est arrivé au pouvoir en février 2014 et les provinces séparatistes Donetsk et Luhansk, qui a refusé de reconnaître la légitimité de la cabale usurpatrice de Kiev.
Des maisons, des écoles et des usines de traitement de l’eau ont été touchées lorsque l’UAF et les milices néo-nazies associées déplacent des armes lourdes proches des lignes dites de contact. Tout indique que le régime de Kiev soutenu par l’OTAN se mobilise pour une nouvelle offensive sur la région majoritairement russe de Donbas comprenant les républiques populaires de Donetsk et de Luhansk.
Jusqu’à présent, les milices du DPR et du LPR ont repoussé l’offensive, avec des dizaines de blessés qui auraient été victimes de l’armée du régime de Kiev.
Le moment des attaques de grande envergure contre Donbas intervient alors que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN encourent un revers stratégique dans leur guerre secrète pour le changement de régime en Syrie. La libération de la ville d’Alep la semaine dernière par l’armée syrienne, soutenue par des alliés russes, iraniens et libanais, suscite la fin du conflit de près de six ans en Syrie.
L’acheminement des militants djihadistes d’Alep, qui avait été soutenu secrètement par les Etats-Unis et certaines puissances de l’OTAN, y compris la Grande-Bretagne et la France, a signalé la fin du projet de changement de régime en Syrie pour évincer le gouvernement du président Bashar al-Assad.
La Turquie, membre de l’OTAN, a joué un rôle clé dans la guerre sale contre la Syrie, dirigée par les Etats-Unis, servant de guider les combattants et les armes aux militants djihadistes qui tentent de renverser Assad, un allié de longue date de la Russie et de l’Iran.
Mais maintenant, la Turquie semble s’aligner avec la Russie et l’Iran pour mettre fin à la guerre dans la Syrie voisine.
Cette semaine, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de Russie, d’Iran et de Turquie se sont réunis à Moscou pour déclarer leur engagement à mettre fin au conflit syrien.
Le New York Times a rapporté: « La Russie, l’Iran et la Turquie se rencontrent pour les négociations de la Syrie, à l’exclusion des États-Unis ». Il ajoute: « Le nouvel alignement et l’absence de toutes les puissances occidentales à la table garantissent que le président Bashar al-Assad continuera à gouverner la Syrie dans le cadre d’un accord qui en résultera ».
En d’autres termes, c’est un « jeu » pour Washington et son entreprise criminelle de subvertir la Syrie.
On ne saurait trop surestimer le revers de l’intrigue impérialiste américaine au Moyen-Orient. Pendant des décennies, les dirigeants américains ont vu comme leur droit exceptionnel donné par Dieu de rouler sur tout gouvernement étranger jugé impropre à leurs intérêts géopolitiques. La Syrie figurait parmi les pays cibles de la liste américaine qui est entrée en action en mars 2011, lorsque les États-Unis et ses partenaires de l’OTAN et le régime des clients régionaux ont déchaîné l’enfer avec des proxies terroristes.
Les ambitions américaines de conquête dans la région riche en pétrole ont été frappées d’un coup stupéfiant après le président russe Vladimir Poutine a ordonné l’opération militaire à la fin de 2015 pour soutenir l’état syrien, avec l’Iran et le mouvement de résistance libanais Hezbollah.
Malgré une vaste campagne de propagande orchestrée par les médias occidentaux et les marionnettes de Washington aux Nations Unies, l’armée syrienne et ses alliés ont remporté une victoire historique en reprenant Alep détenu par les djihadistes soutenus par l’OTAN.
Ce n’est pas seulement une défaite militaire amère pour Washington. C’est un triomphe politique et moral sur les mensonges occidentaux racontés par les grandes sociétés de médias. Ces derniers étaient saturés d’allégations d’atrocités et de crimes contre l’humanité commis par les forces syriennes et russes. Ces affirmations téméraires ont maintenant été exposées comme des fabrications flagrantes, lorsque le peuple d’Alep a célébré ouvertement la libération [de la ville] des djihadistes soutenus par l’Occident qui avaient imposé un règne de terreur sur de grandes parties de la ville pendant près de quatre ans.
Il semble significatif que seulement quelques jours après la libération d’Alep, l’ambassadeur russe Andrey Karlov ait été brutalement assassiné dans la capitale turque Ankara, quand un tireur lui a tiré dans le dos alors qu’il s’adressait à un événement culturel. Le meurtre était évidemment destiné à faire dérailler les pourparlers politiques en cours entre la Turquie, la Russie et l’Iran. Qui pourrait bénéficier d’une telle atrocité? De toute évidence, les puissances de l’OTAN dirigées par les États-Unis.
Si les renseignements militaires de l’OTAN n’ont pas ordonné spécifiquement l’assassinat de Karlov, on peut au moins dire que Washington et ses alliés occidentaux ont certainement créé le climat de haine et de diabolisation qui a fait du diplomate russe un «objectif légitime».
Un autre développement significatif est l’offensive renouvelée par le régime de Kiev soutenu par l’OTAN contre le peuple ethnique russe de l’est de l’Ukraine. Encore une fois, ce mouvement provocateur vient seulement quelques jours après le spectre.
Traduction : Jean de Dieu MOSSINGUE
Source : NEWS FRONT
De violents combats sous Debaltsevo. Propulsé l’artillerie APU
Anna News
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