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Pékin « s’oppose » à un porte-avions nucléaire américain de haute puissance en mer de Chine méridionale

© Flickr/ U.S. Pacific Fleet

Jeudi, les responsables de la défense chinoise ont annoncé qu’ils étaient bien conscients du déploiement de l’USS Carl Vinson, un porte-avions nucléaire de la marine des Etats-Unis (US Navy), pour patrouiller la mer de Chine méridionale dans des « opérations de routine ».

Le déploiement de l’USS Carl Vinson a incité les autorités chinoises à dénoncer les « pays concernés » impliqués dans les activités du porte-avions. Geng Shuang a déclaré mardi « nous nous opposons à des pays qui menacent et sapent la souveraineté et la sécurité des États côtiers sous le prétexte d’une telle liberté ».

Les responsables chinois ont déjà condamné les patrouilles de «liberté de navigation», arguant qu’elles couvrent les efforts de surveillance, mais le porte-parole du ministère de la Défense, Ren Guoqiang, a assoupli cette position jeudi en disant aux journalistes à Beijing que «bien sûr, nous respectons la liberté de navigation et de survol de tous les pays de la mer de Chine méridionale « .

Selon Ren, la situation est stable dans la mer de Chine méridionale et les fonctionnaires de la défense ont une «prise» sur les activités de porte-avions américains dans la région. L’USS Carl Vinson a complété 16 circuits de patrouille dans la mer de Chine méridionale pendant ses 35 ans d’histoire, selon l’US Navy.

Dans une comparution devant le Sénat américain, l’ex-PDG d’ExxonMobil, Rex Tillerson, a pris une position hawkish sur les îles Spratly, en arguant que la Chine s’était comportée illégalement dans la région. Tillerson a également menacé d’empêcher les navires chinois d’accéder au sud disputé, des commentaires qui ont stimulé la réaction des fonctionnaires de Pékin. Un éditorial du Global Times a qualifié les propos du secrétaire d’État de «non professionnels», expliquant que les tentatives américaines de bloquer l’accès des Chinois à la mer de Chine méridionale conduiraient à un «conflit militaire».

Pendant ce temps, les législateurs chinois ont annoncé des révisions à une loi de 1984 sur la sécurité routière qui donnerait aux autorités chinoises le pouvoir d’interdire aux navires d’entrer dans ce que la Chine considère comme ses eaux territoriales. Selon le projet proposé, les navires militaires non chinois seraient tenus de demander le pilotage s’ils souhaitaient transiter par la mer de Chine méridionale et les navires qui essayaient d’éviter de demander un permis de pilote seraient frappés d’une amende de 300 à 500 yuans (43,706 $ -72,844$). Le projet est prévu pour devenir loi en 2020, mais pourra probablement rencontrer une résistance de la part des États-Unis, a déclaré Sputnik.

Traduction: Jean de Dieu MOSSINGUE

MIRASTNEWS

Source: Sputniknews

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