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Congo : le ministre congolais de la justice Pierre MABIALA donne des instructions fermes pour la condamnation de tous les détenus politiques

Selon des informations de certaines sources crédibles, Monsieur Pierre MABIALA, ministre de la « justice » de Denis Sassou NGUESSO, aurait récemment instruit à tous ses collaborateurs de tout mettre en œuvre pour que l’ouverture de la session criminelle au Congo-Brazzaville soit faite dans les plus brefs délais, le 21 avril 2017 (2 jours avant le premier tour de l’élection présidentielle en France de dimanche 23 avril 2017).

Monsieur Pierre Mabiala et le clan Sassou font croire à qui veulent les entendre et écouter leurs sornettes qu’il n’existe pas de prisonniers politiques en République du Congo.

C’est sur cette base que le ministre a décidé que tous les détenus politiques comme le Général Jean-Marie Michel Mokoko, le député André Okombi Salissa, Jean Ngouabi, Anatole Limbongo Ngoka, le Colonel Marcel Mpika, Jacques Banangandzala, Modeste Boukadia ou encore le prévenu Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntoumi (qui reste introuvable et caché dans la forêt du Pool) et autres, soient jugés à charge et condamnés en première instance sans la moindre possibilité d’appel.

Il faut se rappeler que l’histoire politique du Congo est émaillée de tels faits, car des procès politiques du même genre ont été organisés par les mêmes hommes gérant les affaires de ce pays actuellement, et les mêmes méthodes ont souvent été utilisées pour se débarrasser des concurrents politiques les plus sérieux jugés gênants, allant jusqu’à l’élimination physique.

Pour parvenir à la condamnation cette fois-ci,  le clan au pouvoir semble avoir décidé de procéder à un tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage devant un tribunal mis en place pour l’occasion. Selon ces sources, le choix de cet ordre sera effectué sur un petit bout de papier où le nom de chacun des détenus politiques sera mentionné.

Ces sources précisent que la date de l’ouverture du premier procès décidée par Pierre MABIALA et le clan au pouvoir est fixée au 3 mai 2017 (quatre jours avant le deuxième tour de l’élection présidentielle française du dimanche 7 mai 2017). Tout cela va-t-il se dérouler de cette manière ou changeront-ils de tactique?

Ce serait finalement de cette manière que le clan Sassou aurait décidé de clore le forfait de la fraude massive de l’élection présidentielle du 20 mars 2016, dont le vrai vainqueur du premier tour est le Général Jean Marie Michel MOKOKO. Celui-ci s’était présenté sans étiquette de parti politique et avait réussi un tour de force en réunissant autour de son nom la plus grande majorité du peuple congolais qui lui fait plus confiance qu’aux dinosaures de la vie politique congolaise corrompus jusqu’à la moelle, dont la seule chose qu’ils savent faire est de voler massivement et dilapider impunément les fonds publics.

Au Congo-Brazzaville, il y a un clan qui s’est emparé du pouvoir par la force militaire. Il s’est organisé comme dans les dictatures sanguinaires, mais se fait passer aux yeux du monde comme moderne et démocratique, alors qu’il est très friand de la fraude électorale gigantesque pour se maintenir au pouvoir. Des semblants d’élections législatives pipées d’avance seront réalisées en juillet 2017 auxquelles participeront tous ceux qui de près ou de loin soutiennent directement ou indirectement ce pourvoir inefficace, falsificateur, corrompu et corrupteur.

Jean de Dieu MOSSINGUE

MIRASTNEWS

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