Un précédent dangereux s’est établi par les actions illégales des Etats-Unis d’Amérique contre la Russie
La Russie est d’accord avec la déclaration de Julian Assange sur cette question.
Alors que de nombreux experts se précipitent pour se caresser sur le dos d’être le premier à postuler que les violations du droit international des Etats-Unis d’Amérique qui sont implicites dans les recherches du FBI sur les propriétés diplomatiques russes aux Etats-Unis d’Amérique constituent un précédent inquiétant pour Julian Assange, ce n’est pas une thèse originale. Loin de cela, cela a été théorisé par Julian Assange lui-même.
Le 14 juillet 2017, Julian Assange a exposé le cas juridique pour lequel la confiscation par Barack Obama des propriétés diplomatiques russes aux Etats-Unis d’Amérique datant de décembre 2016, était illégale et a cité les dispositions appropriées du droit international, y compris et surtout les Conventions de Vienne.
L’ensemble complet de la déclaration basée sur Twitter d’Assange ainsi que mes analyses à l’époque peuvent être visualisées ici.
Les mesures récentes de l’administration Trump violent les Conventions de Vienne même plus loin, puisque le FBI continue de mener des recherches visibles sur les propriétés, ce qui constitue une violation supplémentaire de l’article 22 de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques.
Si les États-Unis peuvent pénétrer dans la propriété diplomatique de la Russie sous la forme de litiges largement sans signification, les États-Unis d’Amérique ou ses autorités mandataires au Royaume-Uni pourraient-ils faire la même chose à l’ambassade équatorienne à Londres où Julian Assange jouit actuellement de l’asile des autorités équatoriennes ? Maintenant qu’un précédent dangereux a été répété à plusieurs reprises par les États-Unis d’Amérique, la réponse est malheureusement oui.
Si les États-Unis d’Amérique pouvaient agir avec tant d’émotion avec les installations diplomatiques d’une superpuissance nucléaire, on ne pouvait qu’imaginer ce que les États-Unis d’Amérique et ses mandataires pouvaient faire à l’égard de l’ambassade plus petite d’une nation beaucoup plus pauvre et moins puissante, en l’occurrence l’Équateur.
Le ministère russe des Affaires étrangères a précisé qu’il partage les points de vue d’Assange sur l’illégalité des actions des Etats-Unis d’Amérique.
« Le 2 septembre, les autorités américaines [Etats-Unis] ont saisi les bâtiments du consulat général de Russie à San Francisco et la mission commerciale à Washington, qui sont dans la propriété russe et jouissent de l’immunité diplomatique. Les représentants russes se voient également refuser l’accès aux locaux loués de la branche de la mission commerciale à New York.
Cette étape scandaleuse suit l’expropriation réelle en décembre de l’année dernière de complexes diplomatiques suburbains appartenant à la Russie près de Washington et de New York. Dans les bâtiments occupés, les services spéciaux des États-Unis d’Amérique sont maintenant hébergés avec le soutien de la police armée.
Nous considérons l’incident comme un acte franchement hostile, une violation flagrante par Washington du droit international, y compris les Conventions de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires, la Convention consulaire bilatérale.
Nous appelons les autorités des Etats-Unis d’Amérique à retrouver leurs sens et à remettre immédiatement les installations diplomatiques russes. Sinon, tout le blâme pour la dégradation persistante des relations entre nos pays, dont l’état de la stabilité mondiale et la sécurité internationale dépend en grande partie, se reposeront sur les États-Unis d’Amérique ».
Assange a encore une fois Tweeté l’article 22 de la Convention de Vienne de 1961 ainsi qu’une déclaration exacte sur l’illégalité des actions américaines [Etats-Unis] contre les propriétés diplomatiques russes aux États-Unis d’Amérique.
Peu importe ce que fait la Russie avec les propriétés. Une fois que les États-Unis d’Amérique acceptent de les énumérer comme postes diplomatiques, ils deviennent inviolables.
– Julian Assange 🔹 (@JulianAssange) 2 septembre 2017
Si les missions de la Russie sont des propriétés diplomatiques standard, elles sont inviolables dans le cadre du VDR signé par les États-Unis d’Amérique https://t.co/ebMv0Z1DU3 pic.twitter.com/jQw7Z4TCni
– Julian Assange 🔹 (@JulianAssange) 2 septembre 2017
Pour l’instant Assange est en sécurité, mais pour combien de temps ? Un précédent très dangereux a été établi par la nation la plus agressive de la terre, qui est aussi la nation dont les principaux responsables ont réclamé à maintes reprises l’emprisonnement d’Assange et même l’exécution.
Traduction: MIRASTNEWS
Source: The Duran
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