Eni, nouvelle enquête sur la corruption au Congo

La salle d’audience de la société dirigée par Claudio Descalzi est agrandie. Après le Nigeria et l’Algérie c’est le tour du Congo
MILAN – Nouvelle enquête sur la corruption internationale d’Eni. Après avoir terminé la recherche du magistrat italien pour ses activités en Algérie (le cas) et au Nigeria (lire les allégations), où elle est accusée de payer des pots-de-vin en échange de contrats et de champs de pétrole, le nom d’Eni apparaît dans une nouvelle enquête judiciaire ouverte par le bureau du procureur à Milan. Cette fois, le pays où l’infraction de corruption internationale a été commise est le Congo, gouverné pendant près de 40 ans par l’ancien militaire Denis Sassou Nguesso et où Claudio Descalzi, le Directeur général d’Eni, a progressé professionnellement.
Le 6 juillet, la Guardia di Finanza a notifié à la multinationale ENI une information sur la garantie éligible comme entreprise chargée de la corruption internationale en vertu de la loi 231 de 2001. Les financiers ont demandé au groupe des documents qui devraient permettre aux magistrats de Milan de connaitre les détails des « accords signés par Eni Congo dans les années 2013/2014/2015 avec le ministère des Hydrocarbures, visant des activités d’exploration, de développement et de production sur certains permis et les entreprises avec lesquelles Eni a conclu un partenariat ont été identifiées ».
Juste au cours de la dernière assemblée, l’Association italienne Re : Common a abordé plusieurs questions critiques de la gestion d’ENI sur la relation entre le groupe italien et ses partenaires congolais.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : La Republica
Votre commentaire