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Les Etats-Unis d’Amérique envisageraient-ils de recoloniser la Syrie?

Les actions des USA en Syrie sont «proches de la notion d’occupation», selon Moscou

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© Sputnik. Iliia Pitalev

Le fait que les troupes américaines entendent rester en Syrie, même après la défaite totale de Daech, préoccupe sérieusement Moscou.

L’intention de Washington de ne pas retirer ses troupes de la Syrie, après la défaite de Daech, provoque de grandes questions sur les véritables objectifs de l’armée américaine en République arabe syrienne, a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova lors d’un point de presse.

«Le 13 novembre, le ministre américain de la Défense a déclaré sans ambages que les militaires américains ne se retireraient pas de la Syrie tant qu’il n’aurait pas de progrès dans le règlement politique. Progrès réalisé, si on comprend bien, aux conditions des États-Unis. Nous avons déjà attiré l’attention de Washington sur le fait que de pareilles déclarations posaient de grandes questions sur les véritables objectifs de la présence en Syrie des forces armées américaines et de la coalition», a indiqué la porte-parole.

De plus, elle a fait remarquer que, du point de vue du droit international, les États-Unis se trouvaient illégalement en Syrie.

«Ils le font non seulement en l’absence d’autorisation ou d’invitation de Damas […], mais le font en dépit de la volonté du gouvernement syrien légitime. De fait, leur façon de se conduire est proche de la notion d’occupation», a souligné Maria Zakharova.

Auparavant, le journal Washington Post avait publié un article selon lequel les États-Unis ne comptaient pas retirer leurs troupes déployées au nord de la Syrie en vue de soutenir à l’avenir les Forces démocratiques syriennes (FDS), quitte à installer un nouveau régime au nord du pays au détriment du gouvernement légal.

Source : Sputnik News – France

Les USA n’envisageraient pas de laisser passer l’armée syrienne au nord de la Syrie

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© AFP 2017 USMC

Les États-Unis envisageraient de maintenir leur présence militaire en Syrie après l’élimination totale du groupe terroriste Daech et d’installer un nouveau régime au nord du pays.

Washington compte maintenir sa présence militaire dans le nord de la Syrie en vue de continuer à fournir un appui aux Forces démocratiques syriennes (FDS), relate le journal The Washington Post, citant ses propres sources, proches du dossier.

D’après les informations du journal, le retrait des troupes américaines assurerait la «survie politique» de Bachar el-Assad, ce qui constituerait une «victoire de l’Iran». Or, les États-Unis s’engageraient à empêcher qu’un tel événement ne se produise, si bien qu’ils compteraient désormais établir un nouveau régime au nord du pays, indépendant d’Assad.

En outre, poursuivent les sources, le maintien des militaires américains pourrait faire pression sur le Président syrien et le contraindre à accorder des concessions lors des négociations de Genève, qui seront relancées fin novembre.

Au demeurant, Vladimir Poutine affirme que le règlement politique en Syrie devrait être réalisé dans le cadre du processus de Genève, le peuple syrien bénéficiant du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

«Le peuple syrien doit déterminer lui-même son avenir. Le processus de paix ne sera pas facile et exigera des compromis, y compris de la part du gouvernement syrien», a déclaré le Président russe, rencontrant ce mercredi les dirigeants turc et iranien.

La Russie, l’Iran, et la Turquie sont les parrains du processus d’Astana, la capitale kazakhe, qui a permis la mise en place de quatre «zones de désescalade» sur le territoire syrien.

Ces mesures ont permis de calmer la tension sur le terrain et de réunir autour d’une table les représentants du régime et de l’opposition pour parler des questions militaires, tandis que les pourparlers politiques de Genève étaient au point mort. Moscou veut désormais trouver un relais politique à ce processus.

Source : Sputnik News – France

La Russie réduira sa présence militaire en Syrie dès la fin de l’année

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Soldat russe près de Homs/© Omar Sanadiki Source: Reuters

L’armée russe a annoncé le 23 novembre une réduction de sa présence militaire en Syrie, où elle intervient à la demande du gouvernement syrien depuis 2015 dans le cadre de la lutte contre l’Etat islamique.

Valéri Guérassimov, chef d’Etat-major des forces armées de la Fédération de Russie, a annoncé le 23 septembre que la Russie réduirait «substantiellement» sa présence militaire en Syrie, alors que l’Etat islamique est en passe d’être vaincu sur le terrain. Cette réduction pourrait intervenir avant la fin de l’année.

Si Valéri Guérassimov n’a pas donné davantage de détails quant à l’ampleur de cette réduction annoncée de la présence militaire russe en Syrie, l’annonce qu’il a faite aux journalistes qui l’avaient interrogé à ce sujet confirme les propos tenus la veille par Vladimir Poutine. Lors d’une conférence tripartite avec ses homologues iranien et turc, le chef d’Etat russe avait annoncé qu’«une nouvelle phase» s’ouvrait en Syrie, et que le temps de l’action militaire devait céder le pas à la résolution politique du conflit.

De la bataille de Palmyre à la libération d’Alep en passant par la levée du siège de Deir ez-Zor, l’engagement russe en Syrie, entre revers et victoires, a permis des avancées considérables dans la destruction des capacités militaires de l’Etat islamique.

Le jour même de cette annonce, un article du Washington Post révélait que Washington, qui intervient illégalement en Syrie depuis 2014, comptait maintenir ses troupes en Syrie. Si l’objectif initialement annoncé par les Etats-Unis pour justifier leur intervention était la lutte contre les djihadistes, ceux-ci ayant été défaits, c’est désormais la menace iranienne qui est présentée comme justifiant le maintien de l’armée américaine sur place.

Source: RT – France

Malgré la défaite imminente de Daesh, Washington n’a pas l’intention de retirer ses troupes de Syrie

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Des combattants des Forces démocratiques syriennes à Raqqa, que Washington envisage de soutenir «ouvertement»/ © Rodi Said Source: Reuters

Washington est intervenu illégalement en Syrie avec pour objectif annoncé de détruire Daesh. Cet objectif en passe d’être atteint, des responsables américains évoquent désormais la menace présumée de l’Iran pour maintenir leurs troupes sur place.

La défaite imminente de groupe terroriste Etat islamique en Syrie, en passe d’être totalement éliminé du pays, pousse le gouvernement américain à adapter sa stratégie, selon un article du Washington Post daté du 23 novembre.

Washington justifiait jusqu’à présent le déploiement de troupes au sol en Syrie – en violation claire de la souveraineté de Damas – par la nécessité de combattre les terroristes de Daesh. Le secrétaire à la Défense James Mattis était même allé jusqu’à affirmer le 13 novembre, de façon tout a fait erronée, que les Nations unies avaient approuvé la présence des Etats-Unis en Syrie pour combattre l’Etat islamique. «Vous savez, l’ONU a déclaré que, en gros nous pouvions nous en prendre à Daesh. Et nous sommes là [en Syrie] pour ça», avait-il répondu à un journaliste qui s’inquiétait de la légalité des actions de Washington.

Une excuse pour le moins discutable aux vues du droit international, et sur laquelle il ne sera donc bientôt plus possible de s’appuyer. Qu’à cela ne tienne, Washington avance désormais un nouvel objectif. «Un retrait brutal des troupes américaines pourrait favoriser la reconquête de tout le territoire syrien par Bachar el-Assad, et garantir sa survie politique», analyse ainsi le Washington Post, soulignant que cela constituerait «une victoire pour son allié proche, l’Iran».

Un scénario que souhaitent à tout prix éviter plusieurs responsables américains cités anonymement par le quotidien, qui détaillent sans ciller que la présence des troupes américaines va permettre d’établir une nouvelle gouvernance locale dans le nord du pays, indépendante du pouvoir central syrien. Pour ce faire, l’administration Trump envisagerait de soutenir «ouvertement» les forces démocratiques syriennes (FDS), à majorité kurde.

«Les conditions sont là pour que la campagne contre Daesh se transforme en campagne contre l’Iran», se réjouit auprès du quotidien Nicholas Heras, analyste pour le think tank Center for a New American Security. «En ne fixant pas de date limite à la fin de la mission américaine […] le Pentagone crée un cadre pour maintenir l’engagement des Etats-Unis en Syrie pour les années à venir», conclut-il.

Source : RT – France

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La Russie réduira éventuellement ses effectifs militaires en Syrie. (Photo d’archives)

Le chef d’état-major de l’armée russe a fait état de la réduction tôt ou tard des effectifs militaires de la Russie en Syrie.

« La décision de réduire les effectifs militaires russes en Syrie appartient à Dieu, mais cela surviendra fort probablement un jour », a affirmé le chef d’état-major de l’armée russe.

Après la fin de la domination de Daech sur des parties de l’Irak et de la Syrie, le général Valéry Guérassimov, chef d’état-major de l’armée russe, a annoncé ce jeudi 23 novembre une réduction éventuelle des effectifs militaires de l’armée russe en Syrie, a rapporté Fars News.

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Le général Valéry Guérassimov, chef d’état-major de l’armée russe. ©Sputnik

En réponse à une question sur la réduction du nombre de militaires russes en Syrie, le général Guérassimov s’est exprimé en ces termes : « En ce qui concerne les modalités de cette réduction, nous attendons la volonté de Dieu, mais elle interviendra éventuellement. »

Le président russe, Vladimir Poutine, avait reçu lundi dernier le président syrien, Bachar al-Assad.

D’autre part, lors d’une interview accordée hier, mercredi 22 novembre, au journal Al-Akhbar, Fayçal Megdad, vice-ministre syrien des Affaires étrangères, a qualifié d’illégale la poursuite de la présence des États-Unis en Syrie et demandé aux pays arabes de quitter cette coalition.

Fayçal Megdad a vivement critiqué le rôle contre-productif de Recep Tayyip Erdogan, président turc, dans la guerre en Syrie et a indiqué que Damas ne permettrait pas qu’Erdogan participe aux décisions portant sur la restructuration des groupes impliqués dans l’avenir de la Syrie.

Source: Press TV

Troupes US en Syrie après la défaite de Daech?

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© Sputnik. Sergei Guneev

Moscou a mis en doute l’article du journal The Washington Post selon lesquelles Les États-Unis envisageraient de maintenir leur présence militaire en Syrie après l’élimination totale du groupe terroriste Daech.

Les Etats-Unis ne compteraient pas à retirer ses troupes déployées au nord de la Syrie en vue de soutenir à l’avenir les Forces démocratiques syriennes (FDS), quitte à installer un nouveau régime au nord du pays au détriment du gouvernement légitime. Du moins, c’est ce qu’estime le Washington Post dans son nouvel article, se référant d’ailleurs à des sources proches du dossier. Toujours est-il que Moscou émet des doutes à ce sujet.

«Nous ne connaissons ni les sources ni la fiabilité des informations exposées. C’est pour cela que je préférais m’abstenir de tout commentaire à ce sujet», a déclaré le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov.

Le 11 novembre, MM. Poutine et Trump avaient publié un communiqué conjoint excluant toute «solution militaire» et appelant à une «solution pacifique» dans le cadre du processus de Genève.

Cet entretien est intervenu à la veille d’un sommet entre le Président russe et ses homologues turc Recep Tayyip Erdogan et iranien Hassan Rohani dans la station balnéaire de Sotchi (sud-ouest).

Au demeurant, Vladimir Poutine affirme que le règlement politique en Syrie devrait être réalisé dans le cadre du processus de Genève, le peuple syrien bénéficiant du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

«Le peuple syrien doit déterminer lui-même son avenir. Le processus de paix ne sera pas facile et exigera des compromis, y compris de la part du gouvernement syrien», a déclaré le Président russe, rencontrant ce mercredi les dirigeants turc et iranien.

La Russie, l’Iran, et la Turquie sont les parrains du processus d’Astana, la capitale kazakhe, qui a permis la mise en place de quatre «zones de désescalade» sur le territoire syrien.

Source : Sputnik News – France

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