Alors que Washington préfère la force, le diplomate russe Snr met en garde contre l’issue apocalyptique de la crise nord-coréenne
© Damir Sagolj / Reuters
Un vice-ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que la crise actuelle des missiles nucléaires dans la péninsule coréenne pourrait aboutir à un « scénario apocalyptique » et a appelé à des négociations directes entre Washington et Pyongyang pour empêcher ce résultat.
« À mon grand regret, je dois dire qu’il existe un scénario apocalyptique pour le développement des événements dans cette région. J’espère que la communauté régionale aura suffisamment de bon sens pour empêcher que ce scénario devienne une réalité « , a déclaré lundi le vice-ministre des Affaires étrangères, Igor Morgulov, lors d’une session du club de discussion Valdai à Séoul, en Corée du Sud.
Il a également appelé les hauts responsables des la Corée du Sud et des Etats-Unis d’Amérique à « exhaler » et à entamer des pourparlers avec la Corée du Nord sur les tensions croissantes. « Depuis le 15 septembre, Pyongyang n’a procédé à aucun essai de lancement. Si la retenue dont Pyongyang a fait preuve au cours des deux derniers mois a suscité des réactions proportionnées de la part des États-Unis d’Amérique et de ses alliés, il serait possible de lancer la deuxième étape de notre feuille de route et d’entamer des pourparlers directs entre les États-Unis d’Amérique et la Corée du Nord », a-t-il déclaré.
Une pause dans les accusations réciproques pourrait éloigner la situation du point extrêmement dangereux dans lequel elle se trouve actuellement, a déclaré Morgulov.
Il a également suggéré que les principes de la coexistence pacifique entre les nations pourraient constituer un sujet possible pour le premier tour de ces négociations.
De hauts responsables russes, dont le président Vladimir Poutine et le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ont à maintes reprises mis en garde les États-Unis d’Amérique et leurs alliés contre une rhétorique agressive et des actions contre la Corée du Nord. Ils ont noté que les leçons de l’Irak et de la Libye avaient apparemment enseigné au régime de Pyongyang que les négociations avec l’Occident ne sont possibles que sous la condition d’une dissuasion fiable offerte par les armes nucléaires et la technologie avancée des missiles.
Dans le même temps, la Russie a toujours appelé la Corée du Nord à cesser de faire monter les tensions et à se conformer aux politiques de non-prolifération soutenues par les Nations Unies. À la mi-octobre, Poutine a signé un décret imposant des restrictions à la Corée du Nord conformément aux résolutions antérieures du Conseil de sécurité de l’ONU.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : RT
Moscou évoque «un scénario apocalyptique» sur la péninsule coréenne
© REUTERS/ KCNA
Bien qu’il y ait aujourd’hui «un scénario apocalyptique» du déroulement des évènements sur la péninsule coréenne, la Russie espère qu’elle ne devienne pas réalité, a déclaré le chef adjoint de la diplomatie russe, Igor Morgoulov.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Igor Morgoulov, s’est exprimé au sujet des conséquences éventuelles des tensions sur la péninsule coréenne.
«Malheureusement, je dois dire qu’il y a un scénario apocalyptique du déroulement des évènements dans cette région, j’espère que la communauté régionale sera assez raisonnable pour que ce scénario négatif ne se réalise pas», a-t-il annoncé.
Morgoulov a également souligné que depuis ces deux derniers mois Pyongyang faisait preuve de «retenue» et n’avait procédé à aucun test depuis le 15 septembre.
Si les USA et leurs alliés avaient réagi de façon adéquate, des pourparlers directs entre les parties américaine et nord-coréenne auraient pu être entamés, a-t-il poursuivi.
«L’influence négative réciproque des essais (de la Corée du nord, ndlr) et des exercices (des USA et de leurs alliés, ndlr) est absolument indiscutable», a conclu Igor Morgoulov.
Les tensions ne cessent de monter autour de la péninsule coréenne ces derniers mois. En effet ces derniers mois, Pyongyang a réalisé une série inédite de tests de missiles et a procédé à l’essai d’une bombe à hydrogène (bombe H). En réponse, le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis ont mené une série d’exercices dirigés contre la menace nord-coréenne.
Source : Sputnik News – France
Séoul pose ses conditions pour entamer un «dialogue direct» avec Pyongyang
© REUTERS/ Damir Sagolj
Séoul est prêt à un dialogue direct avec Pyongyang, à condition que la Corée du Nord continue de s’abstenir d’effectuer des tests balistiques et nucléaires, a affirmé à Sputnik l’envoyé spécial du Président sud-coréen, Song Young-gil.
L’envoyé spécial du Président sud-coréen, Song Young-gil, a commenté pour Sputnik les conditions de Séoul pour passer au dialogue avec Pyongyang.
«À partir du 15 septembre, la Corée du Nord a cessé ses essais balistiques et nucléaires, mais nous ignorons pourquoi ils ont mis fin à leurs provocations: est-ce en raison de problèmes techniques ou sous la pression effectuée par les États-Unis, la Chine et la Russie? Dans tous les cas, c’est un bon signe, et si la tendance se maintient, nous serons prêts à des négociations directes avec la Corée du Nord», a-t-il expliqué dans les couloirs de la session du club de discussions Valdaï à Séoul.
«Je pense que la cause principale de la suspension des lancements réside dans les problèmes techniques», a-t-il toutefois précisé, soulignant qu’il ne s’agissait que d’un avis personnel.
Les tensions ne cessent de monter autour de la péninsule coréenne ces derniers mois, durant lesquels Pyongyang a réalisé une série inédite de tests de missiles et procédé à l’essai d’une bombe à hydrogène (bombe H).
De son côté, Séoul et Washington ont effectué une série d’exercices militaires conjoints. Par ailleurs, environ 28.000 soldats américains se trouvent en Corée du Sud sous le prétexte de la menace nord-coréenne.
Soucieuses de la stabilisation de la situation sur la péninsule coréenne, la Russie et la Chine avaient précédemment proposé à la Corée du Nord d’instaurer un moratoire sur les essais nucléaires et les tirs de missiles et, à la Corée du Sud et aux États-Unis, de s’abstenir d’organiser des exercices militaires dans la région. Cependant, Washington a fait la sourde oreille à cette initiative.
Source : Sputnik News – France
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