Les Forces armées Chinoises mènent des exercices en mer Jaune et en mer de Chine orientale

Le porte-avions Liaoning, escorté par plusieurs navires de guerre chinois dans l’Océan Pacifique. ©Air-Defense.net
L’aviation chinoise mène des exercices en mer Jaune et en mer de Chine orientale
Le site chinois Sina Weibo a annoncé que les avions de surveillance chinois ont récemment mené des exercices en mer Jaune et en mer de Chine orientale parallèlement aux manœuvres militaires conjointes Washington/Séoul dans la région.
Les avions ont pris une route aérienne qui n’avait auparavant pas été empruntée, vers des régions où ils n’étaient jamais allés, a indiqué Shen Jinke, porte-parole des forces aériennes de l’armée chinoise, cité par Xinhua.
À ces exercices, ont participé les unités de missile sol-air, les avions de chasse de l’armée de l’air, les avions d’alerte précoce, a ajouté l’officiel militaire chinois.
L’armée de l’air chinoise a déclaré lundi que ces exercices visaient à améliorer sa préparation au combat et sauvegarder les « intérêts stratégiques » du pays.
La Chine a des différends profonds avec le Japon sur certaines îles en mer de Chine orientale. Par ailleurs, les chasseurs américains ont multiplié leurs vols sur les côtes de la mer de Chine méridionale. Tout cela a causé des soucis à Pékin.
Alors que la région est la scène des agissements militaires des États-Unis et leurs alliés régionaux, la tension monte dans la péninsule de Corée.
Des avions coréens et américains survolent la Corée du Sud, le 18 septembre 2017. ©AFP
Lundi 4 décembre, les États-Unis la Corée du Sud ont donné le coup d’envoi de vastes exercices militaires aériens nommés « Vigilant Ace », impliquant 230 avions de guerre, dont six avions de chasse furtifs F-22 Raptor, et 12.000 militaires américains. Les autorités de Pyongyang ont aussitôt réagi, qualifiant ces manœuvres de « provocation totale ».
La Commission nord-coréenne pour la réunification pacifique a qualifié dimanche Donald Trump de « démon nucléaire » et a déclaré que les exercices militaires Washington/Séoul « poussaient la situation déjà tendue dans la péninsule de Corée au bord de la guerre nucléaire ».
Source: Press TV
La Chine se prépare à une confrontation avec les États-Unis en mer de Chine
Faut-il craindre un conflit militaire entre la Chine et les États-Unis ou leur rivalité stratégique visant à défendre leurs intérêts dans la zone du Pacifique ? ©Reuters
Le ton des articles scientifiques et techniques parus dans la presse suffit à convaincre de la puissance militaire grandissante de la Chine, qui se prépare à une confrontation imminente avec les États-Unis.
Dotée suffisamment d’armements, la Chine a bien tous les moyens de défier l’influence américaine dans la région Asie-Pacifique où les Américains exposent régulièrement leur détermination et leur capacité à aller jusqu’au conflit militaire.
Faut-il craindre un conflit militaire entre la Chine et les États-Unis ou leur rivalité stratégique visant à défendre leurs intérêts dans la zone du Pacifique ? Certes, les conséquences d’un tel conflit armé, même mineur, pourraient être irréparables, rapporte lundi le site de la chaîne Zvezda citée par Sputnik.
Les États-Unis qui sont déjà en guerre économique avec la Chine, ont renforcé leur présence militaire en Asie pour contrer les Chinois qui continuent à réaliser leur vaste réforme militaire pour dissuader les Américains et à adapter leurs capacités militaires aux nouveaux défis géopolitiques.
Pour les commentateurs, le bras de fer avec les États-Unis semble avoir atteint un point de non-retour. C’est pourquoi chaque geste de l’administration US doit être mûrement réfléchi.
Bien que Pékin se soit toujours dit ouvert au dialogue avec les États-Unis, il manquerait désormais de patience surtout au sujet de la mer de Chine méridionale.
Haussant à plusieurs reprises le ton contre les actes provocateurs de Washington, Pékin a dénoncé une « sérieuse provocation militaire et politique » de l’armée américaine en mer de Chine méridionale, l’appelant à respecter l’intégrité territoriale de la Chine. Ces déclarations sont intervenues après l’entrée du destroyer USS Dewey dans les eaux revendiquées par la Chine près de l’archipel des Spratleys qui fait l’objet de longs litiges territoriaux entre différents pays de la région.
Pékin appelle les USA à ne pas intervenir dans ses affaires en mer de Chine méridionale. ©Reuters
Après les « provocations », la construction de la flotte chinoise, comprenant non seulement des navires de différentes classes mais également des sous-marins polyvalents, s’est activée dans l’objectif de restreindre, voire interdire, l’accès et les manœuvres des forces navales et aériennes étrangères dans la région.
Le point inquiétant est de savoir jusqu’où mènera le « jeu dangereux » de Trump avec la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, voisine et alliée de la Chine ? Un scénario redoutable serait à craindre.
Pour éviter la guerre en Asie-Pacifique, la Chine plaide pour une solution diplomatique et le dialogue. Mais sa revendication du statut de principale puissance dans la région ne convient pas aux États-Unis maximalistes, habitués à la domination globale dans pratiquement toutes les régions du monde.
Source: Press TV
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