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Moscou refuse fermement le mensonge, les coups tordus et la manipulation des occidentaux: «Les menaces de Paris et Washington de frapper la Syrie violent la charte de l’ONU»

© Yuri KADOBNOV
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova le 29 mars 2018 à Moscou.

Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a fait savoir que la Russie ne souhaitait d’«escalade» en Syrie, ajoutant que les menaces de frappes de la France et des Etats-Unis «violaient la charte des Nations Unies».

La Russie a appelé ce 12 avril les Occidentaux à «réfléchir sérieusement aux conséquences» de leurs «menaces» de frapper la Syrie en riposte à une attaque chimique présumée qu’ils imputent à Damas, assurant que Moscou ne voulait pas d’«escalade».

«Nous appelons tous les membres de la communauté internationale à réfléchir sérieusement aux conséquences possibles de telles accusations, menaces et actions planifiées» à l’encontre du gouvernement syrien, a poursuivi la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova lors d’une conférence de presse, ajoutant que la Russie ne pouvait pas supporter ces «accusations malhonnêtes».

Ces menaces «violent la charte des Nations Unies», a-t-elle encore ajouté.

Détails à suivre…

Lire aussi : Theresa May voudrait frapper la Syrie très rapidement pour éviter d’affronter le Parlement

Source: RT France

Emmanuel Macron : «Nous avons la preuve que des armes chimiques ont été utilisées par la Syrie»

© Charly Triballeau Source: AFP
Le président français Emmanuel Macron arrive dans l’école primaire de Berd’huis pour une interview sur TF1 le 12 avril 2018.

«Nous avons la preuve que des armes chimiques ont été utilisées par le régime de Bachar el-Assad», a affirmé le président français Emmanuel Macron ce 12 avril au cours d’une interview sur TF1, répondant aux questions de Jean-Pierre Pernault.

Interviewé ce 12 avril par Jean-Pierre Pernault sur TF1, le président français Emmanuel Macron a fait savoir que la France avait «la preuve» que «des armes chimiques ont été utilisées par le régime de Bachar el-Assad». «Nous aurons des décisions à prendre en temps voulu», a poursuivi le locataire de l’Elysée.

Il a également signalé que la France prendrait une décision sur d’éventuelles frappes en Syrie au moment «le plus utile et le plus efficace» et quand toutes les informations concernant la supposée attaque chimique auraient été «vérifiées».

Nous aurons des décisions à prendre en temps voulu

Le président de la République a ajouté qu’il n’autorisera pas une «escalade» dans la région, alors que la confrontation entre les Etats-Unis et la Russie se poursuit.

Au cours des derniers jours, les signaux d’une probable intervention des Etats-Unis, avec la participation de la France, contre Damas se sont multipliés. L’Agence européenne pour la sécurité aérienne (EASA) a ainsi émis le 10 avril un message clair de mise en garde, invoquant «de possibles frappes aériennes en Syrie» dans les 72 heures.

Le destroyer lance-missile USS Donald Cook a quitté le même jour le port chypriote de Larnaca, où il faisait escale, et se trouve dans une zone d’où il peut facilement frapper la Syrie. D’après Reuters, le Pentagone a annoncé ce 11 avril avoir planché sur les différentes options militaires et s’est dit prêt à les présenter à Donald Trump.

Ce 12 avril, le président américain Donald Trump a de nouveau évoqué sur Twitter la possibilité d’une frappe américaine en Syrie. «Je n’ai jamais dit quand une attaque contre la Syrie aurait lieu. Ce pourrait être très bientôt ou pas si tôt du tout ! En tout cas, les Etats-Unis, sous mon administration, ont fait un excellent travail pour débarrasser la région de l’Etat islamique. Où est notre « Merci Amérique »?», a tweeté le locataire de la Maison blanche.

Lire aussi : «False flag» et «immoralité» : un ancien ambassadeur de France analyse pour RT la crise syrienne

Source: RT France

Après l’Irak, la Syrie? Zakharova répond à Londres sur l’envoi de ses sous-marins en Syrie

© Sputnik . Ekaterina Chesnokova

Après avoir mis de l’ordre en Irak, ils vont aider la Syrie, a ironisé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères en commentant la publication dans les médias britanniques, selon laquelle Theresa May aurait ordonné de positionner des sous-marins opérant en Méditerranée à distance de frappe de la Syrie.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a commenté la récente publication dans le journal britannique The Daily Telegraph qui avait déclaré mercredi soir, en se référant à ses sources au sein du gouvernement, que Theresa May aurait ordonné d’envoyer des sous-marins britanniques opérant en Méditerranée à distance de frappe de la Syrie.

«Comme on dit, ils ont mis de l’ordre en Irak, ils vont aider la Syrie. Et dans ces sous-marins il y a des jeunes qui ne réalisent même pas quel destin ils réservent à la Syrie et quel destin leur prépare Theresa May. Elle pourra s’excuser plus tard et ils seront obligés de vivre avec ça», a écrit Maria Zakharova sur Facebook.

Maria Zakharova

il y a 6 heures

СМИ: «Премьер-министр Великобритании Тереза Мэй приказала британским подводным лодкам приготовиться к ударам по правительственным силам в Сирии».

Как говорится, навели в Ираке порядок, и Сирии помогут.
А ведь на этих подлодках молодые ребята, которые даже не представляют, какую судьбу они готовят Сирии и какую судьбу готовит для них Тереза Мэй. Она потом может и извиниться. А им с этим жить.

Le mercredi 11 avril, le journal The Daily Telegraph a annoncé que Mme May avait convoqué une réunion urgente du cabinet des ministres, interrompant ainsi leurs vacances pascales, pour discuter d’une éventuelle opération militaire britannique. Ainsi, selon le média, Londres pourrait porter une frappe dès jeudi soir.

Les accusations d’attaque chimique présumée à l’encontre d’Assad font ressurgir les souvenirs de l’Irak. Les bombardements de ce dernier ont commencé après la fameuse démonstration par Colin Powell, alors secrétaire d’État américain, du tube en plastique contenant la mystérieuse poudre blanche. Bien qu’il n’y ait jamais eu de preuves réelles de la détention «d’armes de destruction massive» par Saddam Hussein, cet épisode est resté dans les mémoires surtout par les conséquences qu’il a eues: l’invasion de l’Irak.

Source: Sputnik News – France

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