La coalition illégale menée par les USA pourrait-elle pousser les terroristes à refaire des coups-bas en Syrie?
© REUTERS / SYRIA TV
La France frappera de nouveau la Syrie si Damas utilise des armes chimiques – Paris
Les Etats-Unis d’Amérique, le Royaume-Uni et la France ont mené des attaques contre la Syrie le 14 avril à la suite d’informations faisant état d’une attaque présumée d’armes chimiques dans la banlieue de Douma, à Damas.
La France va frapper à nouveau la Syrie s’il y a des rapports de nouvelles attaques utilisant des armes chimiques. C’est ce qu’a déclaré mardi la ministre française de la Défense, Florence Parley, s’exprimant à la radio RTL.
« L’objectif de la frappe contre la Syrie était d’empêcher Bachar al-Assad de répéter une telle attaque, et si cela se produisait, nous pourrions envisager la possibilité de frappes répétées », a déclaré M. Parley.
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Les Etats-Unis d’Amérique, le Royaume-Uni et la France ont lancé plus de 100 missiles sur plusieurs cibles en Syrie en réponse à l’attaque chimique présumée dans Douma orientale de la Ghouta qui aurait eu lieu le 7 avril.
Damas a réfuté les accusations, en disant que l’attaque chimique a été mise en scène et a condamné les frappes occidentales.
Selon le ministère russe de la Défense, un total de 103 missiles de croisière ont été lancés par les Etats-Unis d’Amérique et leurs alliés, dont 71 ont été interceptés par les systèmes de défense aérienne de la Syrie. Moscou a appelé l’OIAC à lancer une enquête sur l’attaque. Le Centre de réconciliation russe pour la Syrie a déclaré que ses représentants ont visité le lieu de l’attaque présumée et interrogé des médecins locaux, qui ont déclaré qu’ils n’avaient pas reçu de personnes présentant des symptômes d’intoxication chimique.
D’autres pays ont fermement condamné l’agression, le président russe Vladimir Poutine l’ayant qualifié d ‘ »acte d’agression contre un Etat souverain qui lutte contre le terrorisme ».
Traduction : MIRASTNEWS
Source : Sputnik News
Les renseignements irakiens révèlent où al-Baghdadi pourrait se cacher
Al-Baghdadi est apparu publiquement pour la première fois à Mossoul, le 3 juillet 2014, pour proclamer la création d’un «califat islamique» au Moyen-Orient. ©Reuters
Une haute autorité sécuritaire irakienne a déclaré hier lundi 7 mai que le chef du groupe terroriste Daech, Abou Bakr al-Baghdadi, était toujours vivant et qu’il vivait dans un village près de la frontière syro-irakienne.
Abou Ali Al-Basri, directeur général du département du renseignement et du contre-terrorisme, cité par Fox News a déclaré : » La dernière information que nous avons c’est qu’al-Baghdadi se trouve à al-Hajin, village à 30 kilomètres de la frontière syrienne avec l’Irak dans la province de Deir ez-Zor. »
Al-Basri a également déclaré que Bagdad utilisera cette information pour lancer une frappe aérienne avec l’aide des forces iraniennes, russes et syriennes, en allusion aux renseignements obtenus par les forces de sécurité irakiennes sur la résidence d’al-Baghdadi, il y a quelques jours.
Par ailleurs, le général Yahya Rassoul, porte-parole officiel du ministère irakien de la Défense, a déclaré qu’al-Baghdadi vivait dans une zone frontalière à l’est de l’Euphrate et probablement dans le village d’al-Shadaddah dans la province syrienne de Hassaké.
Mostafa Bali, un porte-parole des Forces démocratiques kurdes syriennes (FDS), a également annoncé à une chaîne américaine que le chef du groupe terroriste Daech était présent dans l’un des villages frontaliers syro-irakiens.
Le chercheur irakien spécialiste des groupes armés, Hisham al Hashimi, qui a fourni des informations sur cette question à certains états, y compris l’Irak, déclare: «Les derniers agissements d’al-Baghdadi remontent à l’été 2017 où il tentait de quitter la province de Ninive. »
Al-Hashimi a indiqué qu’il avait rencontré certains des adjoints d’al-Baghdadi et qu’ils avaient annoncé que ce dernier avait quitté la province de Ninive sans garde du corps et en compagnie de seulement trois hommes, dont son fils, son beau-fils et son chauffeur.
Abou Bakr al-Baghdadi, de son vrai nom Ibrahim Awad Ibrahim Ali al-Badri, est apparu publiquement pour la première fois à Mossoul le 3 juillet 2014. Il a proclamé la création d’un «califat islamique» au Moyen-Orient et appelé les musulmans à lui «obéir», depuis une mosquée de Mossoul occupée par Daech.
Source: Press TV
Les Kurdes et les Arabes désertent les rangs des FDS
Plusieurs membres des FDS désertent le champ de bataille. ©Reuters
Des éléments kurdes au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS) que les Américains disent soutenir, désertent les rangs de la coalition militaire et pour cause, la discrimination dont ils font l’objet de la part de leurs soutiens occidentaux.
Accablés par le traitement discriminatoire qu’ils reçoivent de la part des Américains, des dizaines de miliciens kurdes membres des FDS ont déserté, rapportent les sources kurdes qui précisent qu’il s’agit de combattants qui luttaient contre les résidus de Daech. Ils quittent le champ de bataille en ayant le sentiment que la composante arabe des FDS est privilégiée, ajoutent les sources kurdes.
Discrimination, un sentiment généralisé
Pourtant, il y a quelque temps, la composante arabe des FDS se disait, elle aussi, cible des actes discriminatoires de la part des Américains et des Occidentaux. Les Arabes disaient avoir été envoyés systématiquement sur le front des combats alors que les « Kurdes », eux, occupent les postes de commandement. Les commandants kurdes n’attacheraient pas une grande importance à la vie des miliciens arabes des FDS, se plaignaient les Arabes.
L’information est reprise par le site Al-Masdar News qui évoque une grande panique dans les rangs des FDS depuis qu’on donne Daech partant pour une vaste offensive à lancer depuis l’ouest de Deir ez-Zor contre les positions des FDS sur la rive ouest de l’Euphrate.
Lundi 7 mai, les terroristes de Daech se seraient déplacés dans les régions de l’ouest de Deir ez-Zor en prévision à cette offensive. Cette attaque, rapporte toujours le site, a pour objectif d’amortir les pressions sur les terroristes daechistes retranchés dans le sud de Damas. Mais l’assaut ne vise pas les FDS qui se sont visiblement accommodés de Daech. Ce dernier aurait tenté, par contre, de couper les liens entre l’ouest de Deir ez-Zor (où se positionnent l’armée syrienne et ses alliés de la Résistance) et la ville d’al-Soukhna. L’armée syrienne a d’ailleurs déployé des renforts dans le désert syrien pou repousser l’offensive daechiste.
Qu’est-ce qui se passe réellement?
À Deir ez-Zor, selon l’armée syrienne, les FDS et Daech se battent sous la bannière américaine et otanienne, contre les forces syriennes et celles de la Résistance. L’aviation américaine les seconde de près et bombarde systématiquement les forces syriennes, chaque fois que ces derniers prennent d’assaut les positions des FDS ou de Daech. Mais les choses semblent se compliquer pour le camp atlantiste. Les FDS n’ont pas l’unité et la cohésion nécessaire pour pouvoir tenir tête à l’armée syrienne et au Hezbollah. D’où, l’effondrement de leur ligne de front à chaque attaque syrienne. La partie est loin d’être gagnée par les Américains et l’OTAN à Deir ez-Zor.
Source: Press TV
Les positions des terroristes dans le sud de Damas ont été ciblées par l’armée syrienne
Les unités de l’armée syrienne ont effectué des tirs d’artillerie contre les terroristes dans le quartier de Hajar al-Aswad, dans le sud de Damas. ©AFP
Les unités de l’armée syrienne poursuivent leurs opérations militaires dans le quartier de Hajar al-Aswad, dans le sud de Damas, contre les dernières bases de Daech, avec des tirs d’artillerie et des frappes aériennes.
Les troupes de l’armée syrienne ont resserré l’étau autour des groupes terroristes à Hajar al-Aswad, et d’intenses affrontements ont éclaté entre les deux parties belligérantes dans la partie nord-ouest de ce quartier où les terroristes ont subi de lourds dégâts matériels et des pertes en vies humaines, rapporte l’agence de presse Mehr News.
Les forces de l’armée syrienne ont mené des tirs d’artillerie et des frappes aériennes contre les voies de communication et les bases des groupes terroristes dans la partie nord et nord-ouest de Hajar al-Aswad près du camp al-Yarmouk.
Un commandant sur le terrain a annoncé que les unités de l’armée syrienne avaient fait des progrès considérables dans le quartier de Hajar al-Aswad et que des éléments terroristes tentaient de s’enfuir.
Source: Press TV
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