Loi anti-#FakeNews :
Françoise Nyssen dénonce «les chaînes d’information pilotées par des Etats étrangers» … Et évoque le prochain voyage de #Macron en #Russie
REGARDEZ: Le chaos à Paris alors que la police se heurte aux manifestants brûlant Macron à Effigy

© Sputnik /
AVERTISSEMENT ! CECI N’EST PAS UNE FAKE NEWS ET NE SE PASSE PAS A MOSCOU !
La police et les manifestants se sont affrontés violemment dans les rues de Paris mardi, le feu et les canons à eau transformant les quartiers en chaos.
Comme Sputnik l’a rapporté plus tôt, les Parisiens sont descendus dans la rue mardi pour protester contre les réformes sociales et économiques mises en œuvre par le président français Emmanuel Macron.
Cependant, les manifestations se sont transformées en affrontements violents et la police a recouru à la brutalité, détenu des manifestants et les a frappés au sol avec des matraques. Une partie de la violence est mise en évidence ci-dessous.
Une autre vidéo, publiée par la chaîne de télévision ODN, montre des policiers qui battent un manifestant qui est déjà sur le sol.
La police a utilisé un canon à eau contre les manifestants qui ont fait des ravages dans les rues de Paris.
Les manifestants ont apporté une tête en papier mâché à l’effigie de Macron (la ressemblance est frappante) et l’ont brulé sur un caddie.
Et voici une courte collection de quelques-uns des moments les plus dramatiques de la protestation et la répression.
Les travailleurs de la fonction publique française se sont mis en grève pour protester contre le projet du gouvernement de supprimer 120 000 emplois d’ici 2022. Les manifestants réclament également des salaires plus élevés et dénoncent l’utilisation croissante de contrats à court terme dans les services publics.
La police estime qu’environ 15 000 personnes ont participé à des manifestations à Paris, avec de plus petits groupes se rassemblant dans d’autres villes.
Selon le Sunday Express, deux magasins et un arrêt de bus ont été détruits et 20 manifestants ont été arrêtés lors des affrontements.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : Sputnik News
Loi anti-fake news : l’exécutif estime que «la capacité de discernement des citoyens ne suffit plus»
Françoise Nyssen, ministre de la Culture, photo ©GUILLAUME SOUVANT / AFP
Venue défendre devant l’Assemblée nationale le projet de loi du gouvernement contre les fausses informations, la ministre de la Culture Françoise Nyssen a été interpellée par plusieurs députés, qui s’interrogent sur le bien-fondé d’une telle mesure.
Lentement mais sûrement, le dispositif législatif relatif à la lutte contre les fausses informations, ou fake news, poursuit son petit bonhomme de chemin dans le circuit de la création législative. Ce 22 mai 2018, la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, était auditionnée par la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale.
Alors que la loi devrait être examinée en séance le 30 mai prochain, plusieurs députés ont fait part de leurs réserves, à l’instar du Conseil d’Etat. Aussi, le talon d’Achille de cette loi de censure de l’information jugée fausse, avec pour cible internet et les réseaux sociaux, réside-t-il toujours dans l’établissement de la preuve de l’intentionnalité de nuire. Comment distinguer entre une information erronée, mais publiée de bonne foi, et une information «de faussaire», pour reprendre l’idée du «fake» qui signifie tout à la fois «faux» et «fabriqué».
L’intention de nuire devrait pourtant être l’élément caractéristique de l’infraction
Lors de la séance de question réponses, la députée Brigitte Kuster (Les Républicains – LR) a interpellé la ministre. «Le conseil d’Etat souligne qu’en elle-même, la notion de fausse information [telle que définie dans le projet de loi] ne révèle aucune intentionnalité», a-t-elle souligné. Et Brigitte Kuster de rappeler : «L’intention de nuire devrait pourtant être l’élément caractéristique de l’infraction, ce qui n’est pas le cas dans la proposition de loi.» Outre ce flou juridique laissant une large part à la subjectivité et à l’interprétation mais aussi à une instrumentalisation politique visant à disqualifier un discours importun, la députée a également souligné la faiblesse, à ses yeux, de la procédure de référé permettant à l’autorité judiciaire de statuer sur la nature même – vraie ou fausse – d’une information.
Ecueils techniques et juridiques, flou de la notion de «fake news»
«Good luck !», a pour sa part lancé ironiquement le député socialiste Hervé Salignac, pointant du doigt les écueils techniques de la future loi. «Je suis persuadé que si on devait confronter les bonnes intentions de ce texte à la réalité et aux compétences techniques des spécialistes de la fausse information, ils démonteraient ligne après ligne cette proposition de loi», a-t-il objecté.
Ex-ministre des Outre-mer et députée socialiste, George Pau-Langevin s’est quant à elle interrogée sur l’absence d’évaluation du dispositif législatif déjà existant. De fait, la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse permet déjà de réprimer les propos diffamatoires ou erronés. Autre exemple, le code électoral propose un cadre censé garantir la bonne tenue d’une élection en luttant notamment contre la diffusion de fausses nouvelles.
«Les chaînes d’information pilotées par des Etats étrangers» dans le viseur
Dans sa présentation du projet de loi, Françoise Nyssen s’est contentée de dérouler les arguments de l’exécutif en matière de censure de l’information qu’il juge fausse. «La capacité de discernement des citoyens ne suffit plus», a-t-elle argumenté devant la commission. Et d’ajouter, rendant hommage aux initiatives de contrôle développés par des organes de presse tels que le Décodex du quotidien Le Monde ou le Check News de Libération : «Il faut former les citoyens.»
«Nous ne pouvons pas laisser des entreprises faire de l’argent sur le dos des démocraties», a-t-elle martelé, faisant apparemment référence aux réseaux sociaux. Mais les géants du net ne sont pas les seuls dans le collimateur.
Sans désigner (comme l’avait fait Emmanuel Macron en mai 2017) nommément les groupes médias publics russes RT et Sputnik, la ministre a ainsi également mentionné «les chaînes d’information pilotées par des Etats étrangers».
RT France✔ @RTenfrancais
Se faisant plus claire, Françoise Nyssen a rappelé qu’Emmanuel Macron comptait évoquer le sujet lors de son prochain voyage à Moscou, à l’occasion du Forum économique international de Saint-Pétersbourg qui aura lieu du 24 au 26 mai 2018. Pour désigner la Russie sans la nommer, Françoise Nyssen a pu compter sur l’aide du député de La République en marche (LREM) Pieyre-Alexandre Anglade. «La dissémination de fausses informations ne se fait pas au hasard […] Elle répond souvent à une véritable stratégie politique, financée parfois par des Etats tiers à la frontière orientale de l’Union européenne, visant à diviser nos sociétés [et] à affaiblir le projet européen», a-t-il fait valoir devant la commission parlementaire ce même jour.
En vue des élections européennes de 2019, sur fond de crise et de contestation contre les élites dans des pays comme l’Italie, l’exécutif voudrait-il contrôler l’offre d’information dont disposent les électeurs ? Reste à savoir comment le tri sera fait, et par qui.
Lire aussi : Mai 2017 – mai 2018 : les relations difficiles d’Emmanuel Macron avec la presse
Source: RT France
Un manifestant ensanglanté dans la rue de Paris: la manifestation anti-Macron devient violente (VIDEOS)
Une équipe de correspondants de RT s’est retrouvée prise dans des affrontements intenses entre la police et les manifestants contre les réformes sociales du président Macron. Les images qu’ils ont filmées montrent au moins un manifestant masqué couvert de sang suite à l’altercation.
Les échauffourées entre les manifestants et les forces de l’ordre ont éclaté lors des manifestations syndicales à Paris mardi. Les altercations ont été provoquées par un groupe de manifestants masqués, vêtus de vêtements noirs – les soi-disant manifestants du «Bloc noir», souvent associés à des mouvements de gauche radicaux – qui ont brisé des vitres et lancé des projectiles à la police.
Les images de RT de la scène montrent l’épisode chaotique. Les forces de l’ordre se sont rapidement attaquées aux manifestants se conduisant mal, déployant des gaz lacrymogènes et des canons à eau. La police s’est alors rapprochée des manifestants, lançant de puissants coups de matraque aux malchanceux qui n’ont pas échappé à la colère de la police à temps.
Les images montrent des personnes qui fuyaient les forces de l’ordre à travers un épais nuage de fumée, tandis que la police battait les gens avec des matraques et détenait des manifestants masqués. Plusieurs personnes peuvent être vues emportées par la police.
L’un des manifestants a apparemment été blessé à la tête et a été pris en train de s’asseoir sur le trottoir avec sa tête ensanglantée à la suite de l’échauffourée, tandis qu’un policier s’est apparemment déplacé pour fournir une aide médicale aux blessés.
LIRE PLUS: La police utilise des gaz lacrymogènes, des manifestants lancent des pierres alors que le rassemblement anti-Macron tourne à la violence à Paris (VIDEOS)
L’épisode violent s’est produit mardi lors de la manifestation syndicale à Paris, qui a protesté contre les réformes sociales controversées et les mesures d’austérité du président Emmanuel Macron. L’événement a été en grande partie pacifique, avec plus de 16 000 manifestants, fonctionnaires, syndicalistes et leurs sympathisants. Au total, environ 140 manifestations ont eu lieu mardi à travers la France.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : RT
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