L’extermination des aliens par les humains annoncée + Notre avis
CC BY-SA 2.0 / Frankula Flickr / Alien Encounters 2
L’humanité est la première civilisation de l’univers à avoir atteint un haut niveau de technologie et à pouvoir l’améliorer, affirme le chercheur russe Alexander Bérézine. Or, ce développement requerra de grandes ressources et amènera à une probable élimination, intentionnelle ou pas, des éventuelles civilisations extraterrestres.
Le spécialiste en physique théorique Alexander Bérézine de l’Institut d’électronique de Moscou a proposé une nouvelle explication du paradoxe de Fermi. Selon lui, les humains sont la seule forme de vie intelligente dans l’univers, sinon ils auraient déjà été anéantis par des extraterrestres. De plus, l’humanité elle-même exterminera les civilisations extraterrestres qui pourraient apparaître dans le futur, est-il dit dans la version préliminaire de son étude.
Le paradoxe de Fermi énonce que les civilisations extraterrestres ont dû s’installer dans toute la galaxie mais que l’humanité ne réussit pas à trouver de traces de leur existence. Les scientifiques ont tenté de fournir plusieurs explications à cet état de fait: par exemple, les extraterrestres meurent avant d’être détectés, ou bien ils ne peuvent pas envoyer de signaux en raison de la gravité excessive de la planète, ou encore à cause de leur développement technologique qui s’est arrêté.
Pour le chercheur, il ne faut pas prendre considérer ces civilisations extraterrestres, qu’il qualifie de « perdantes » de cette sorte, c’est-à-dire en tentant de résoudre le paradoxe.
La seule variable qui devrait être prise compte est le «paramètre A», voire la probabilité que les civilisations extraterrestres, situées à une certaine distance de la Terre, deviennent repérables par l’homme, malgré sa nature ou son intellect, estime M.Bérézine. Comme la vie extraterrestre, si elle existe déjà, doit exploiter la galaxie en quelque 100.000 ans et être détectée par l’homme, la valeur de cette variable approche zéro.
Ainsi, vu la faible valeur de ce paramètre, le scientifique a tiré la conclusion qu’à l’heure actuelle les extraterrestres n’existent tout simplement pas, tandis que l’humanité est la première civilisation qui a atteint le niveau actuel de technologie et se développera davantage. Ensuite, puisque le développement de l’espace dans la galaxie requerra un grand nombre de ressources, leur extraction et leur utilisation détruiront ou empêcheront donc l’apparition d’autres civilisations.
Autrement dit, l’humanité devrait exterminer, intentionnellement ou pas, d’autres formes de vie dans le futur.
Par conséquent, le paradoxe de Fermi s’explique par le principe anthropique selon lequel l’humanité ne peut exister que si elle est la première civilisation technologiquement avancée, a résumé le physicien. Sinon, elle aurait été détruite il y a longtemps par des aliens qui ne sont pas forcément agressifs, mais simplement trop avancés pour nous «remarquer».
Notre avis
Ce raisonnement tient la route en totalité si en supposant l’existence des extraterrestres, on émet l’hypothèse que la programmation naturelle de leur intelligence est semblable ou identique à celle des humains, comme l’humain procède avec l’intelligence artificielle en calquant au départ sur celle des humains, même si celle des humanoïdes possède des caractéristiques supérieures à celles des humains avec l’extension de leurs capacités physiques. Il pourrait donc en être de même pour celle des extraterrestres. Une autre hypothèse pourrait conduire à défendre l’idée selon laquelle, les extraterrestres seraient moins ou non violents que les humains et ne trouvent donc pas la nécessité de les combattre ou de les exterminer. Dans cette acception ils pourraient grâce à leur intelligence élevée penser à la complémentarité naturelle nécessaire dans la formation et le maintien de la chaîne des conditions d’existence globales, comme le sont l’environnement global et les êtres vivants sur terre. Cela pourrait donc vouloir supposer qu’ils soient capables de raisonner, s’en apercevoir et d’écarter l’idée d’occuper la planète Terre aux fins de la coloniser ou s’en accaparer comme l’ont fait dans le passé les ancêtres de la grande majorité des habitants actuels des États-Unis d’Amérique, venus d’Europe, en exterminant les indiens d’Amérique pour prendre leur place entièrement. Évidemment si la nature sentimentale des extraterrestres est une donnée naturelle identique ou semblable à celle des exterminateurs de l’époque de ces indiens d’Amérique, alors il serait possible d’admettre le raisonnement développé précédemment, à savoir: l’arrivée des extraterrestres sur la Terre pourrait mettre fin à l’existence des êtres humains, en raison de leur haute technologie, leur degré d’agressivité et technicité supérieure à ceux développés par les humains. Or même chez les humains tous n’ont pas la même manière de percevoir, d’analyser ou de concevoir les situations ou les données de la vie. Il est donc possible d’admettre une différentiation entre les extraterrestres et les humains et une cohabitation dans certaines circonstances et situations construites. Ainsi, il serait possible de considérer et soutenir l’existence d’une nature plus altruiste et plus douce de ces êtres supposés exister. Dans ce cas, ceux-ci pourraient aussi bien préférer ne pas entrer en contact avec les humains tant qu’ils ne représentent pas une menace certaine. Cela évite de les brutaliser ou les exterminer étant donné la nature humaine changeante, intolérante et violente, si leur degré d’intelligence est aussi élevé ou supérieur à celui des humains. Donc dans une telle hypothèse leurs niveaux scientifique, technologique et technique seraient également plus élevés, et ils pourraient s’ils le voulaient atterrir à tout moment sur la Terre ou entrer en contact avec des moyens de communication plus sophistiqués, sauf si la région où ils se situent les empêche de le faire, parce qu’ils n’ont pas encore pu trouver la technologie adaptée pour dépasser les limites naturelles qui s’imposent à eux, de la même manière que l’humain n’arrive pas encore à dépasser les limites physiques qui le projetteraient dans n’importe quel endroit de l’espace-temps pour par exemple coloniser des planètes et en exploiter les ressources. Dans le cas où leur degré d’intelligence serait plus faible ou nul, alors naturellement soit ils n’ont pas développé de technologie, soit le niveau de celle-ci est encore faible pour leur permettre de se déplacer ou de communiquer en parcourant de très grandes distances dans l’immensité de l’espace-temps. Dans une telle éventualité, l’homme prendrait le dessus s’il est prouvé que son degré d’intelligence est plus élevé que celui de ces éventuels êtres existants quelque part dans l’espace-temps. Une autre hypothèse serait tout simplement que l’humain se soit fait de fausses idées sur leur existence, car en réalité la planète terre serait le seul espace où s’est développé la vie, encore faut-il le prouver, étant donné l’existence dans l’immensité de l’espace-temps de milliards d’autres planètes capables sans doute d’abriter des formes de vies soit identiques à celles de la terre, soit différentes. Il faudrait donc creuser un peu plus dans la recherche pour parvenir à le démontrer. Dans ce cas, nous nous approcherions un peu plus de la thèse défendue dans la bible par exemple. Il serait alors prématuré de clore actuellement ce débat captivant.
Jean de Dieu MOSSINGUE
Source: Sputnik News – France
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