Les Etats-Unis d’Amérique suggèrent une plus longue présence en Syrie au milieu des gains de l’armée sur le champ de bataille – patrouilles russes (video)
Le secrétaire à la Défense des Etats-Unis d’Amérique, Jim Mattis, intervient lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion des ministres de la défense de l’OTAN à Bruxelles, en Belgique, le 8 juin 2018. (Photo: AFP)
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Le problème réel de la poursuite de la guerre en Syrie, ce sont les Etats-Unis d’Amérique et leurs alliés. S’ils s’en vont, la guerre s’arrêtera en un laps de temps. Tant qu’ils y seront elle continuera, il y aura toujours de plus en plus de terroristes qui apparaitront et ceux vaincus et envoyés par exemple au Nord du pays, seront réaffectés sur d’autres champs de bataille. On agitera sans doute bientôt et toujours l’épouvantail des armes chimiques détenues en réalité par les terroristes que l’on fera passer pour celles du gouvernement ASSAD.
Le secrétaire à la Défense des Etats-Unis d’Amérique, Jim Mattis, affirme qu’un retrait rapide des troupes états-uniennes d’Amérique de la Syrie sera une « erreur stratégique » alors que les forces pro-Damas se rapprochent de la victoire grâce à des gains considérables contre les terroristes Takfiri soutenus par des étrangers.
S’exprimant lors d’une réunion des ministres de la défense de l’OTAN à Bruxelles vendredi, Mattis a lié le retrait des Etats-Unis d’Amérique de la Syrie au sort des négociations de paix négociées par l’ONU à Genève.
«En Syrie, laisser le champ libre à l’envoyé spécial Staffan de Mistura pour faire avancer le processus politique de Genève sous la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies serait une gaffe stratégique, affaiblirait nos diplomates et donnerait aux terroristes l’opportunité de se rétablir,» a-t-il dit.
Le Pentagone dit qu’il y a environ 2 000 soldats états-uniens d’Amérique, principalement dans le nord de la Syrie, où ils collaborent avec des militants kurdes. Les troupes françaises se sont récemment jointes à eux au milieu des rapports qu’ils ont projeté de découper un petit Etat en dehors du contrôle syrien.
C’est alors que Washington et ses alliés ont bombardé ce qu’ils appellent les positions de Daech en Syrie depuis septembre 2014 sans aucune autorisation du gouvernement de Damas ou d’un mandat de l’ONU. Les frappes ont à maintes reprises fait des victimes civiles et n’ont pas rempli leur objectif déclaré de lutte contre le terrorisme.
A la fin du mois dernier, le président syrien Bachar al-Assad a déclaré que les Etats-Unis d’Amérique «perdent leurs cartes», les groupes militants qu’ils soutiennent ayant perdu du terrain, soulignant que les Américains «devraient quitter» le sol syrien.
Il a également exhorté les Etats-Unis d’Amérique à « apprendre la leçon » de l’Irak, en disant: « Les gens n’accepteront plus les étrangers dans cette région ».
Dans ses remarques, Mattis a mis en garde contre « laisser un vide » en Syrie que le gouvernement de Damas et ses alliés pourraient tirer profit de cela. [Ainsi, les Etats-Unis d’Amérique ont créé et instauré un droit états-unien d’Amérique soutenant le principe du viol de la souveraineté du territoire d’autrui par des prédateurs, qui s’oppose à celui de l’inviolabilité des frontières d’autres nations. MIRASTNEWS]
« Notre campagne militaire en Syrie se poursuit », a-t-il déclaré. « Alors que les opérations tirent à leur fin, nous devons éviter de laisser un vide en Syrie qui peut être exploité par le régime d’Assad ou ses partisans. »
L’administration Trump a suggéré de remplacer les troupes états-uniennes d’Amérique en Syrie par une force dirigée par l’Arabie saoudite [un pays prédateur qui mène la guerre sanglante au Yémen avec les USA et autres alliés, en raison selon des spécialistes de la découverte d’énormes réserves d’hydrocarbures et de sa position géostratégique. Ce sont des raisons à peu près identiques qui ont conduit à la guerre en Syrie depuis 2011. MIRASTNEWS], mais la proposition fait face à des obstacles importants et pourrait potentiellement exacerber le conflit.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a déclaré que son gouvernement était en train de parler à Washington de la possibilité de lever une telle force.
Le Wall Street Journal a rapporté en avril que le conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis d’Amérique, John Bolton, avait appelé le chef des services secrets égyptiens, Abbas Kamel, pour demander au Caire de jouer un rôle dans la construction d’une force.
Inquiets des avancées de l’armée syrienne dans les zones contrôlées par les militants, les Etats-Unis d’Amérique et Israël ont récemment intensifié leurs attaques contre les positions militaires syriennes dans ce qui est largement considéré comme une tentative de soutenir leurs groupes terroristes sponsorisés.
Raid de Daech sur Bukamal
Vendredi, le soi-disant observatoire syrien des droits de l’homme (SOHR) {basé à Londres] a rapporté que Daech avait capturé plusieurs quartiers de la ville d’al-Bukamal, à l’est de la Syrie, près de la frontière irakienne.
Rami Abdel Rahman, chef de la SOHR, a déclaré qu’au moins 25 éléments des forces pro-Damas et 18 militants avaient été tués dans l’attaque.
« C’est la plus grande attaque contre al-Bukamal depuis qu’ils (les terroristes) l’ont perdu en novembre 2017 », a-t-il dit. « Daesh contrôle maintenant plusieurs parties de la ville. Les combats se poursuivent au centre. »
La Russie, les autorités syriennes et iraniennes ont déclaré à plusieurs reprises que les Etats-Unis d’Amérique assistaient les militants dans le pays arabe. SOHR, qui est sympathique aux militants anti-Assad, a rapporté par le passé sur le transport aérien des commandants de Daech par les Etats-Unis d’Amérique dans les zones où le groupe Takfiri faisait face à une déroute imminente.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : Press TV
Le ministre russe de la Défense: Les bastions de l’EI en Syrie sont situés dans des zones contrôlées par une coalition menée par les Etats-Unis d’Amérique
Major General Igor Konashenkov
Le 9 juin, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konashenkov, a déclaré que les bastions restants de l’Etat islamique en Syrie étaient situés dans des zones contrôlées par la coalition dirigée par les Etats-Unis d’Amérique [dont l’action militaire illégale a commencé avant celle des russes. MIRASTNEWS], selon le média russe Sputnik.
« En ce qui concerne la situation actuelle en République arabe syrienne, nous recommandons au chef du Pentagone d’examiner la carte montrant la situation dans ce pays. Toutes les poches de résistance restantes des terroristes de Daesh [ISIS] en Syrie sont situées uniquement dans des zones contrôlées par les Etats-Unis d’Amérique », a déclaré M. Konashenkov dans un communiqué.
La déclaration du général Konashenkov est probablement une réponse aux remarques du secrétaire à la Défense des Etats-Unis d’Amérique Jim Mattis, qui a déclaré que le président syrien Bachar al-Assad avait déclenché un « désastre » sur son peuple en Syrie « avec l’aide de la Russie et de l’Iran.
Dans sa déclaration, le major général Konashenkov a déclaré que le Ministère de Défense russe était perplexe face aux « manipulations verbales » de Mattis et a noté que le « véritable désastre » du peuple syrien se situe dans les zones d’al-Tanaf et de Raqqa, où la coalition dirigée par les Etats-Unis d’Amérique et ses mandataires sont déployés illégalement.
« La grande majorité des armes et des munitions fournies par les Etats-Unis d’Amérique sont tombées entre les mains de la branche syrienne d’al-Qaïda – Front al-Nusra (actuellement Hay’at Tahrir al-Sham) et Daech, qui cherchaient, comme Washington, à renverser la légitimité du Gouvernement syrien », a déclaré Konashenkov.
Ce mois-ci, l’Etat islamique a lancé deux attaques majeures contre des zones assiégées par la coalition dirigée par les Etats-Unis d’Amérique sur des positions stratégiques de l’AAS et de ses alliés dans le sud de Deir Ez-Zor. Les observateurs locaux estiment que la coalition ignore non seulement ces actes hostiles, mais les facilite également.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : Press TV
Vidéo: Forces de police militaire russe dans la Ghouta orientale de Damas
Une capture d’écran de la vidéo
Selon une vidéo diffusée par le média russe Rusvesna, certaines unités de la police militaire russe sont toujours déployées dans la région de Damas de la Ghouta orientale, qui a été entièrement libérée des activistes cette année. Les unités de la police militaire assurent la sécurité et aident à maintenir la loi et l’ordre dans la région.
Les Forces de sécurité syriennes, aidées par les Russes, mènent une opération de sécurité dans la région afin de détruire les cellules restantes des groupes militants, de découvrir des dépôts d’armes dissimulés et de retirer les engins piégés et les mines.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : South Front
Syrie : Daesh parvient à reprendre le contrôle d’une ville avant d’être chassé par l’armée syrienne
Peinture du drapeau de l’Etat islamique (image d’illustration)
Après une série d’attaques suicides, l’EI a mis en déroute l’armée syrienne à la frontière irakienne, s’emparant d’une partie de la ville de Boukamal. Il en a rapidement été chassé, mais l’incident démontre que le risque Daesh demeure réel.
On le disait mort et ses prétentions territoriales évanouies : l’Etat islamique (EI) est pourtant parvenu, le 8 juin, à reprendre une partie de la ville syrienne de Boukamal, située à la frontière irakienne et jusque-là sous contrôle de l’armée syrienne. Quelques heures plus tard, l’armée syrienne est néanmoins parvenue à reprendre la totalité de cette ville de la province de Deir ez-Zor, selon Al Masdar.
Une source militaire syrienne explique qu’après avoir traversé l’Euphrate, l’organisation terroriste a lancé ce qui apparaît à ce jour comme son offensive la plus virulente depuis plusieurs mois. Procédant à de nombreuses attaques suicides, l’Etat islamique est en effet parvenu à mettre en déroute les troupes syriennes présentes sur place et à occuper le nord-ouest de cette ville stratégique.
Après une série de lourdes défaite infligées par Damas à l’Etat islamique, ce dernier avait fini par perdre le contrôle de cette ville en novembre 2017. Il s’agissait de sa dernière position urbaine en Syrie, mais également d’une position stratégique pouvant lui servir d’arrière-base pour ses activités en Irak. L’organisation terroriste avait déjà tenté d’en reprendre le contrôle, sans succès, plus tôt dans la semaine.
L’armée syrienne a ensuite lancé une contre-offensive, parvenant rapidement à reprendre la totalité de la ville et à sécuriser la région. Mais l’attaque confirme qu l’Etat islamique demeure une menace pour l’intégrité du territoire syrien. Le 7 juin, Daesh lançait en effet une série d’attaques meurtrières dans la province méridionale de Souweïda, qui a tué 22 combattants pro-Damas.
Lire aussi : La France a-t-elle donné des papiers à un chef de Daesh ?
Source: RT France
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