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Le Pentagone a lancé une nouvelle opération classée secrète

Des maisons réduites à des champs de ruine suite aux frappes de la coalition saoudienne sur Sanaa, la capitale du Yémen. ©Getty Images

Selon un document du département de la Défense des Etats-Unis qui semble avoir été publié par inadvertance, le Pentagone aurait lancé une nouvelle opération classée secrète pour appuyer les attaques de la coalition saoudo-émiratie contre le peuple yéménite.

L’existence de cette nouvelle opération top secrète appelée « Yukon Journey », a été partiellement révélée dans un rapport d’inspection générale du ministère américain de la Défense, mis en ligne plus tôt ce mois-ci et selon lequel le secrétaire à la Défense avait désigné trois opérations de contingence récemment choisies et intitulées: Opération Yukon Journey, opération au nord-Ouest de l’Afrique et opération en Afrique de l’Est.

Les trois opérations se concentrent sur al-Qaïda et Daech et elles sont classées secrètes, note le rapport d’inspection, qui ajoute que si le Pentagone n’a pas divulgué publiquement les lieux précis de leurs déroulements, on sait néanmoins qu’elles doivent se réaliser au Moyen-Orient et en Afrique.

Mais un autre document, publié plus tôt cette année sur un site web affilié au Pentagone présentait le voyage du Yukon ou le Yukon Journey comme une opération de commandement centralisée au Yémen à l’appui de l’Arabie saoudite et de ses pays partenaires.

L’existence d’une opération secrète au Yémen laisse penser que même si le Pentagone réduit ses opérations telles que le ravitaillement en carburant des avions de la coalition saoudienne, un soutien dissimulé incluant une éventuelle participation américaine sur le terrain par le biais de ses forces spéciales pourrait se poursuivre.

Le document réservé à un « usage officiel » a été publié sur le site All Partners Access Network, un site web non classifié secret et utilisé par le département de la Défense pour partager des informations avec des ONG et des organisations humanitaires.

Bien que le type de soutien fourni par le « Yukon Journey » à l’Arabie saoudite ne soit pas clairement identifié, on soupçonne depuis longtemps que le département américain de la Défense dispose de forces d’opérations spéciales sur le terrain au Yémen, où les Saoudiens se battent contre les comités populaires, les Houthis.

« Mon hypothèse, mais c’est uniquement une hypothèse est que cette opération soit liée à la pourchasse des missiles balistiques des Houthis », a déclaré aux médias Bruce Riedel, un ancien officier de la CIA. «C’est probablement la chose qui inquiète le plus l’administration américaine : que les missiles balistiques des Houthis provoquent des pertes énormes du côté de l’Arabie saoudite ou des Émirats arabes unis.»

Le commandement central des États-Unis a refusé de commenter ce rapport sur le « Yukon Journey ».

« Les États-Unis fournissent actuellement un soutien limité à la coalition [saoudienne] sous forme d’assistance logistique (y compris de ravitaillement pour les vols), de partage de renseignements, des formations et d’autres services de conseil [militaire] », a déclaré le porte-parole de ce commandement

L’inspecteur général du département de la Défense a également refusé de confirmer que la mission du « Yukon Journey » visait à soutenir la coalition saoudienne au Yémen.

Source: Press TV


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Les quantités d’armes européennes chez les terroristes syriens se sont avérées « choquantes » pour des eurodéputés

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Les militaires syriens à Alep. ©AFP/Archives

Sept ans après le début de la guerre « mondiale » lancée contre l’État syrien, où en est l’armée syrienne ? Depuis l’engagement militaire de l’Iran et de la Russie en Syrie et ce, à la demande de l’État syrien, de l’eau a coulé sous les ponts et la donne a littéralement changé. À cette nouvelle donne qui assure la victoire de l’État syrien, le camp atlantiste a du mal à s’adapter : les plans B américains se succèdent sans avoir pour résultat autre chose que la prolongation des combats. 

À l’heure actuelle, plus de 95 % des frontières terrestres et maritimes de la province de Lattaquié sont sous le contrôle des forces syriennes. Les lignes frontalières des provinces de Homs et de Damas communes avec le Liban et les frontières entre Quneïtra et les hauteurs du Golan ont également été libérées des mains des terroristes.

L’armée syrienne contrôle aussi les frontières entre la province de Deraa, le Golan occupé et la Jordanie ainsi que les frontières entre la province de Soueïda et la Jordanie, tout comme les frontières de l’est de la province de Homs avec l’Irak (à l’exception des frontières d’al-Tanf) et des pans entiers de la ligne frontalière de la province de Deir ez-Zor avec l’Irak.

Ainsi, les forces de l’armée syrienne et les combattants de la Résistance qui ont participé à diverses opérations au cours de ces quatre dernières années ont-elles réussi à récupérer 773 km² de frontières terrestres et maritimes. En somme, 1.108 km de lignes frontalières ont été sécurisés par les effectifs de l’armée syrienne.

Au stade actuel, les terroristes ne contrôlent qu’environ 140 km des frontières communes avec la Turquie situées respectivement à Idlib et dans les secteurs du nord de la province de Lattaquié. Et au nord d’Alep, les terroristes pro-Ankara et les troupes turques n’occupent qu’environ 230 km de lignes frontalières communes avec la Turquie (entre Jarablus et Afrin).

À l’heure actuelle, environ 128 km de lignes frontalières irako-syriennes situées au sud de Homs (région d’al-Tanf) sont sous l’occupation des groupes terroristes et des troupes américaines.

Environ 840 km de lignes frontalières dans l’est de la province de Deir-ez-Zor (frontière avec l’Irak), au nord et à l’est de la province de Hassaké (située sur les frontières turco-irakiennes), le nord de la province de Raqqa (frontalière avec la Turquie) et au nord-est de la province d’Alep (frontière avec la Turquie) sont entre les mains des Forces démocratiques syriennes, « FDS » aussi soutenues par les États-Unis.

Sur un total de 2.446 km, les groupes terroristes, les FDS et les troupes turques contrôlent environ 1.338 km.

Bien que de grandes parties des lignes frontalières soient entre les mains des milices kurdes et que le risque de démembrement plane sur la Syrie, il ne faut toutefois pas oublier que les points clés sont sous le contrôle des forces armées syriennes qui y ont maîtrisé les terroristes. Ainsi, les groupes terroristes n’ont aucune présence sur les frontières communes avec le Liban, la Jordanie ou encore sur les hauteurs du Golan. Aucun danger ne menace non plus les provinces stratégiques syriennes. Cependant l’armée syrienne s’est engagée à reprendre aux Kurdes des zones frontalières de force ou de gré par voie négociée.

Mais que faire pour libérer rapidement le reste de la Syrie? 

Pour libérer le reste du territoire, il faut tout simplement chasser les Américains de la Syrie, soit des bases qu’ils occupent illégalement. Actuellement, l’armée syrienne et ses alliés de la Résistance contrôlent 48 % des lignes frontalières terrestres et maritimes du pays tandis que les FDS n’en contrôlent qu’environ 40 %. Sans la présence US, ces 40% reviendraient à l’État tout comme les 2% restant situés au sud de la province de Homs soit à Al-Tanf qui se trouvent sous l’occupation US. Si l’Amérique est expulsée de la Syrie, la Turquie non plus ne sera trop résister aux pressions conjuguées syro-russes.

Source : Press TV

 

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