Poutine déclare ses espoirs pour la reprise d’un dialogue compréhensif sur le traité INF
© Alexei Nikolsky/TASS
Le président russe a souligné que la Russie est prête pour le dialogue
PARIS, le 11 novembre. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’il espérait la reprise d’un processus de négociation global sur le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF).
« Il est plus important de maintenir le dialogue, pas même au plus haut niveau mais au niveau des experts. J’espère qu’un processus de négociation complet sera repris », a-t-il déclaré dimanche dans un entretien avec RT.
Poutine a souligné que la Russie est prête au dialogue. « Ce n’est pas nous qui nous retirons du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire. Ce sont les Etats-Unis d’Amérique qui ont l’intention de le faire », a-t-il déclaré. « Nous voulons tous les deux reprendre le dialogue. »
Situation autour du traité INF
Le traité INF sur les forces nucléaires à portée intermédiaire a été signé le 8 décembre 1987 entre l’ex-Union soviétique et les États-Unis d’Amérique et est entré en vigueur le 1er juin 1988. En 1992, à la suite de l’effondrement de l’ex-Union soviétique, le traité a été multilatéralisé avec les anciennes républiques soviétiques – Biélorussie, Kazakhstan et Ukraine – comme successeurs. Le traité INF couvrait les missiles au sol à courte portée, déployés ou non (de 500 à 1 000 km) et les missiles à portée intermédiaire (de 1 000 à 5 500 km).
Ces dernières années, Washington a accusé la Russie de violer le traité, tandis que Moscou a rejeté ces allégations et avancé des demandes reconventionnelles concernant la mise en œuvre du traité par le côté des États-Unis d’Amérique.
Le président des Etats-Unis d’Amérique Donald Trump a déclaré le 20 octobre que Washington se retirerait du traité INF parce que la Russie violait les termes de l’accord. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a qualifié cette décision de dangereuse étape. La décision de Washington a été critiquée par Berlin et Pékin. Toutefois, Londres a exprimé son soutien à la position des Etats-Unis d’Amérique et l’OTAN a imputé la responsabilité de la décision de Trump à la Russie qui, selon elle, peut violer le traité.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : TASS
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