© Sputnik / Alexey Sukhorukov

DAVOS (SUISSE) – Les pays contre lesquels pèsent les sanctions ne peuvent céder à la pression, car il s’agit d’une question de dignité, a déclaré Guerman Gref, président de la banque russe Sberbank, la plus grande du pays.

« L’instauration de sanctions, en particulier contre les grands pays, fait en sorte que ces problèmes deviennent chroniques, le pays contre lequel les sanctions ont été imposées ne peut tout simplement pas céder », a déclaré Gref aux journalistes lors du Forum économique mondial qui se tient actuellement. à Davos.

Le président de la Sberbank a regretté que la tendance à l’escalade des tensions géopolitiques demeure présente dans le monde et a décidé d’y mettre fin.

« Toute sanction est une déglobalisation, et je ne pense pas que nous puissions voir les conséquences positives de ces sanctions, il me semble que les sanctions sont un bon moyen de rendre une situation chronique », a souligné Gref.

Pour résoudre le problème et comprendre la partie adverse, il faut faire preuve de patience et d’intelligence émotionnelle, ainsi que trouver des arguments qui influencent leur comportement, a-t-il ajouté.

« Ce qui a été discuté aujourd’hui, c’est le « manque de leadership », un problème de manque de leadership, un problème de formation au leadership et la capacité des dirigeants à parler un langage simple pour un grand nombre de personnes, ce qui problème numéro un aujourd’hui », a conclu le président de la Sberbank.

Sujet connexe: Pourquoi le monde souhaite-t-il que la Chine et non les États-Unis d’Amérique soit le leader mondial?

Traduction : MIRASTNEWS

Source : Sputnik News