Stoltenberg affirme que les avions de combat furtifs de l’OTAN pourraient affaiblir la défense aérienne russe
© REUTERS / Francois Lenoir
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a fait cette remarque lors d’une réunion du comité de rédaction avec le Washington Examiner dimanche.
Jens Stoltenberg a affirmé que l’avion de combat-bombardier allié le plus avancé pouvait compromettre la capacité de la Russie à utiliser des systèmes anti-accès / interdiction de zone, communément appelés A2 / AD, pour mettre en péril le territoire de l’OTAN, selon le Washington Examiner.
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Tout en notant qu’il n’y a pas de « menace imminente » d’invasion russe, le secrétaire général a déclaré que « les avions de combat de cinquième génération [de l’OTAN] sont extrêmement capables de faire face à A2 / AD. Ce n’est donc pas comme A2 / AD est une sorte de blocage à 100%, il nécessite simplement plus d’efforts et des systèmes plus avancés. Et nous investissons dans ceux-là ».
Selon le journal, l’ancien Premier ministre norvégien a évoqué la supériorité aérienne du F-22 et les plates-formes d’avions de combat bombardiers F-35, suggérant que les capacités furtives les rendent difficiles à repérer et à détruire, ce qui constitue « un problème majeur pour les planificateurs de guerre russes ».
Les commentaires de Stoltenberg font écho aux propos de 2016 du général états-unien Philip Breedlove, commandant du US European Command, qui a déclaré qu’il était essentiel d’investir dans «ces moyens et capacités qui nous permettent d’entrer dans un environnement A2 / AD et de le renforcer».
L’analyste militaire Dave Majumdar a par ailleurs écrit un article pour The National Interest, suggérant que le général Breedlove faisait référence aux avions de combat F-22 Raptor et F-35, «qui sont mieux à même de s’attaquer aux systèmes de défense antiaérienne intégrés modernes avancés», construits par la Russie, tels que les S-300 et S-400.
Entre-temps, la Turquie est sur le point de devenir le premier État membre de l’OTAN à acquérir le système de défense antimissile S-400 fabriqué par la Russie, indépendamment de la contre-proposition des Etats-Unis d’Amérique d’acquérir ses systèmes Patriot.
Washington a toujours exprimé sa préoccupation face à la décision d’Ankara de procéder à l’achat des défenses anti-aériennes russes et a menacé de bloquer la livraison des F-35 fabriqués aux États-Unis d’Amérique en guise de représailles.
Le Pentagone a été alarmé par le fait que l’acquisition par Ankara de S-400 et de F-35 pourrait fournir aux experts russes des informations essentielles sur les sections du radar, son profil de vol et d’autres informations sensibles relatives à la technologie de l’avion de combat.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : Sputnik News
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