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L’accord de paix pour l’Afrique centrale sera paraphé mardi: Soudan

Jean-Pierre Lacroix (2ème-G), secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les opérations de maintien de la paix, et Ismail Sharqi (C), commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, serrent la main aux délégués à l’issue d’une conférence de presse dans la capitale soudanaise. Khartoum, le 24 janvier 2019, lors des négociations entre le gouvernement et les mouvements armés en République centrafricaine, dans le cadre de l’activation de l’initiative de paix et de réconciliation de l’Union africaine. (Photo AFP)

Un accord de paix entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés sera paraphé à Khartoum mardi et signé dans son intégralité à une date ultérieure, a annoncé le gouvernement soudanais, qui a accueilli les pourparlers de paix.

Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, assistera à la cérémonie d’ouverture du document, initialement prévu dimanche, a déclaré le porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères Babikir al-Siddiq dans un communiqué publié dimanche.

Il n’a pas précisé où cela se passerait.

Une avancée a été annoncée samedi à l’issue des négociations à Khartoum, soutenues par les Nations unies et l’Union africaine, qui ont débuté le 24 janvier dans le but de mettre fin aux années de combats qui ont coûté la vie à des milliers de personnes.

Aucun détail de l’accord n’a été publié. Mais l’un des principaux points en litige au cours des entretiens avait été la question d’une amnistie pour les rebelles.

Sous la pression occidentale, Bangui a toujours refusé la grâce des chefs de guerre, dont plusieurs sont sous le coup d’une sanction de l’ONU ou sont cités pour violation des droits de l’homme dans leurs rapports.

Smail Chergui, membre de la Commission chargé de la paix et de la sécurité de l’Union africaine, a déclaré samedi qu’un accord avait été trouvé, même si certains détails devaient encore être réglés.

Cet accord est le septième depuis 2012 dans un pays qui a connu des années de conflit. Tous les pactes précédents sont tombés en panne.

La République centrafricaine est riche en ressources minérales mais reste l’un des pays les plus pauvres du monde.

Il a eu du mal à se remettre d’une guerre civile de 2013 qui a éclaté lorsque le président François Bozizé, un chrétien, a été renversé principalement par des rebelles musulmans de la Séléka.

En réponse, les chrétiens, qui représentent environ 80% de la population, ont organisé des groupes d’autodéfense surnommés « anti-Balaka » en référence aux machettes Balaka utilisées par les rebelles de la Séléka.

Des milliers de personnes sont mortes des suites de la violence, 700 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays et 570 000 autres ont fui à l’étranger.

Les forces rebelles contrôlent actuellement entre 70 et 80% du pays, malgré la présence de plus de 12 000 Casques bleus de l’ONU (MINUSCA) dans l’ancienne colonie française.

AFP

Traduction : MIRASTNEWS

Source : Press TV

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