BRASILIA – Le président brésilien Jair Bolsonaro est confronté à la controverse la plus sérieuse au sein de son jeune gouvernement, lors de sa rencontre avec les ministres jeudi pour apporter des modifications finales à un projet de refonte de la sécurité sociale considéré comme essentiel pour soutenir l’économie.

Gustavo Bebianno, secrétaire général de Bolsonaro et l’un de ses collaborateurs les plus proches, a été pris pour cible par les rumeurs selon lesquelles le parti politique qu’il avait dirigé lors des élections de l’année dernière avait détourné les fonds de la campagne. Bolsonaro a rejoint le Parti social libéral de droite (PSL) en mars dernier alors qu’il préparait sa course à la présidence.

Bolsonaro devrait rencontrer Bebianno plus tard jeudi. Dans une interview à la télévision mercredi soir, le président a déclaré qu’il avait ordonné une enquête de police sur la possibilité que le parti utilise à mauvais escient les fonds de la campagne.

Par ailleurs, Bolsonaro devait rencontrer le ministre de l’Économie, Paulo Guedes, et d’autres collaborateurs, afin de discuter d’une proposition de réforme des retraites visant à économiser environ 1 000 milliards de reais (265 milliards de dollars) au cours de la prochaine décennie.

Le journal Folha de S. Paulo a annoncé en début de semaine un prétendu candidat «fantôme» du PSL au Congrès fédéral, qui avait reçu 400 000 reais dans les fonds de la campagne du parti quelques jours avant les élections, remportant 274 voix.

Bebianno, alors présidente du parti PSL, a approuvé le financement de sa campagne.

Reuters

Traduction : MIRASTNEWS

Source : The Japan News

Maduro révèle des réunions secrètes avec les Etats-Unis d’Amérique

CARACAS – Le président Nicolas Maduro a invité un envoyé spécial des Etats-Unis d’Amérique au Venezuela après avoir révélé jeudi dans un entretien avec l’AP que son ministre des Affaires étrangères avait récemment eu des entretiens secrets avec le responsable des Etats-Unis d’Amérique à New York.

Un haut responsable vénézuélien a déclaré que la deuxième de ses deux réunions avait eu lieu le 11 février – quatre jours après que l’envoyé, Elliott Abrams », ait déclaré que le « temps du dialogue avec Maduro était écoulé depuis longtemps » et que l’administration Trump a publiquement soutenu un effort pour renverser le président vénézuélien assiégé. Le responsable a parlé anonymement parce qu’il n’était pas autorisé à discuter des pourparlers.

Même en critiquant sévèrement la position conflictuelle de Donald Trump à l’égard de son gouvernement socialiste, Maduro a déclaré qu’il espérait rencontrer bientôt le président  des Etats-Unis d’Amérique pour résoudre une crise mettant en cause le fait que l’opposant Juan Guaido était reconnu comme le dirigeant légitime du Venezuela.

Maduro a déclaré que lors de son séjour à New York, son ministre des Affaires étrangères avait invité Abrams à venir au Venezuela «en privé, en public ou en secret».

« S’il veut se rencontrer, dites-moi quand, où et comment et je serai là », a déclaré Maduro sans fournir plus de détails. Il a déclaré que les deux réunions à New York avaient duré plusieurs heures.

Il n’y a pas eu de commentaire américain immédiat.

Le Venezuela s’enfonce de plus en plus dans le chaos politique provoqué par la demande des États-Unis d’Amérique que Maduro se retire un mois au terme d’un second mandat que les États-Unis d’Amérique et leurs alliés en Amérique latine considèrent comme illégitime. Son adversaire, Guaido, âgé de 35 ans, a fait irruption sur la scène politique en janvier dans le premier défi viable depuis des années que Maduro tient le pouvoir.

Associated Press

Traduction : MIRASTNEWS

Source : The Japan News