Ex-n°2 de la bourse de New York: d’ici à fin 2020, nous allons vivre un tsunami financier
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Dans un entretien accordé au Parisien, l’ancien numéro deux de la bourse de New York met en garde les banques centrales contre les emprunts d’argent facile sur fond de surendettement explosif des pays industrialisés. Une crise financière mondiale sans précédent pèse sur le monde avant la fin 2020, prévient-il.
L’actuel président et patron belge de la société de conseil Galileo Global Advisors, Georges Ugeux, a expliqué dans une interview au Parisien pourquoi la communauté internationale devrait se préparer à vivre une crise financière mondiale sans précédent avant la fin 2020.
En cause, selon lui, le niveau extrêmement élevé de l’endettement des États, en premier lieu celui des pays industrialisés. «Le montant de la dette publique mondiale s’élève désormais à 63.000 milliards de dollars (55.000 milliards d’euros). […] Au fur et à mesure que les taux d’intérêt augmentent — comme c’est déjà le cas — les déficits budgétaires augmentent et menacent la notation de ces pays et leur capacité à se refinancer sans exploser».
C’est à cause de cela, explique-t-il, que le monde vivra «un tsunami financier» d’ici fin 2020.
M.Ugeux n’exclut pas que les banques centrales et les gouvernements puissent en être responsables et donc l’élément déclencheur.
«En se rendant compte de la dangerosité et du niveau de leurs emprunts d’État, certains de ces acteurs risquent de commencer à les vendre et lancer la spirale qui va faire grimper les taux d’intérêt et on connaît la suite», tient-il à souligner.
Pour empêcher un tel scénario, le financier préconise de «sortir du déni». «Les banques centrales doivent absolument arrêter progressivement d’emprunter de l’argent facile. […] Je suis convaincu que lorsqu’on a des taux extrêmement bas, le fait de les bouger dans un sens ou un autre n’a aucun impact sur la décision d’un chef d’entreprise ou d’un ménage d’investir.»
Source: Sputnik News – France
Le bureau du procureur ratifie la plainte contre Michel Temer
© REUTERS / Ueslei Marcelino
RIO DE JANEIRO – Le ministère public fédéral du District fédéral du Brésil a ratifié mardi une plainte déposée en 2017 contre l’ancien président brésilien Michel Temer (2016-2018).
Dans une déclaration, le bureau du procureur a indiqué qu’il « a ratifié mardi la plainte contre l’ancien président Michel Temer concernant la valise transportée par l’ancien député fédéral Rodrigo Rocha Loures, qui contenait un montant de 500 000 reais (129 000 dollars) ».
L’action avait été initialement présentée par le procureur général de la République alors que Temer était encore président, mais l’ancien président a réussi à paralyser l’enquête car il avait obtenu un soutien suffisant à la Chambre des députés.
Depuis le 1er janvier, date à laquelle Temer a quitté ses fonctions et perdu le pouvoir des autorités, le processus est en cours devant les tribunaux ordinaires. Le Bureau du Procureur a donc réitéré la demande à ce niveau judiciaire.
Dans ce cas précis, le bureau du procureur accuse Temer de corruption passive pour avoir reçu des pots-de-vin de Joesley Batista, l’un des directeurs du groupe d’entreprises JBS.
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Selon la plainte déposée à l’époque, les paiements auraient pu atteindre 38 millions de reais (9,8 millions de dollars) en neuf mois.
L’ancien président brésilien, dirigeant du Mouvement démocratique brésilien (MDB), a été arrêté à titre préventif la semaine dernière par ordre du juge Marcelo Bretas, de Rio de Janeiro, mais pour une autre infraction présumée, liée à la corruption de contrats pour les travaux de la centrale nucléaire Angra 3, dans l’état de Rio.
Cependant, le juge de deuxième instance Ivan Athié a estimé qu’il n’y avait aucune raison pour l’emprisonnement provisoire de Temer et a décidé de le libérer.
L’ancien président a été libéré de prison le 25 mars, après quatre nuits passées devant la Surintendance de la police fédérale de Rio de Janeiro, avant de regagner son domicile à Sao Paulo.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : Sputnik News
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