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Un document divulgué révèle les efforts EXTENSIFS déployés par la France et les Etats-Unis d’Amérique pour aider l’armée « inefficace » saoudienne

Des obus d’artillerie de l’armée saoudienne tirent sur des positions du mouvement houthi à la frontière saoudienne avec le Yémen le 15 avril 2015. © Reuters / FICHIER PHOTO Stringer

La France et les États-Unis d’Amérique jouent un rôle plus important dans les efforts de guerre saoudiens que l’on ne reconnaît pas, révèle un document militaire divulgué. Néanmoins, il semble que l’armée «inefficace» saoudienne ait eu du mal à tirer parti des efforts de ses alliés.

Obtenu par l’agence de presse française Disclose, le « document hautement confidentiel » de la Direction du renseignement militaire français datant de septembre dernier critique sévèrement les Forces armées royales saoudiennes (FARS ou RSAF en anglais) pour leur incapacité à tirer pleinement parti de leur incroyable arsenal, pour mener plus efficacement leur guerre brutale contre le Yémen. Le rapport était à l’origine destiné à servir de briefing pour une réunion du Cabinet réunissant le président français Emmanuel Macron et la ministre des Forces armées, Florence Parly.

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La guerre en Arabie saoudite au Yémen est largement considérée comme l’un des plus grands cauchemars pour les droits de l’homme qui se déroule aujourd’hui. Selon un rapport des Nations Unies de novembre dernier, le nombre de victimes civiles s’élevait à 17 640 depuis le début du conflit en 2015, sans parler de la propagation épidémique de la maladie et des déplacements de masse qu’elle a causés.

Selon la conférence de presse divulguée, la coalition saoudienne est extrêmement dépendante des armements produits par l’Occident, d’autant plus qu’une grande partie de son matériel militaire n’est compatible qu’avec des pièces fabriquées dans les pays de l’OTAN, ce qui implique une contradiction flagrante avec l’affirmation de Trump selon laquelle les États-Unis d’Amérique vendent leurs armes pour empêcher leurs concurrents de le faire. La liste des munitions utilisées par les Saoudiens est longue, notamment des F-15 états-uniens, des hélicoptères d’attaque Apache, des chars Abrams et de nombreuses pièces d’artillerie.

Ce n’est un secret pour personne que les Etats-Unis d’Amérique et la France fournissent des armes, mais les autorités françaises ont été plutôt sceptiques quant à la fourniture de détails. La ministre française des Forces armées, Florence Parly, a déclaré à la radio publique en janvier que le pays « ne vendait pas d’armes comme des baguettes » et n’avait « récemment » fourni aucune arme que l’Arabie saoudite pourrait utiliser pour ses efforts de guerre.

La liste des armes françaises «à ne pas utiliser en guerre» comprend des véhicules blindés, de l’artillerie à longue portée, des avions de combat et la technologie de ciblage au laser. La technicité semble être que ces armes n’ont pas été observées sur des « fronts actifs » et ont été principalement mises en place à des « fins défensives ». Bien que le rapport n’indique pas si les armes ont été utilisées ou non contre des civils, une carte en situe environ 430 000 d’entre elles à proximité du champ de tir des artilleries françaises.

Le rapport a également révélé que, malgré les mains des forces armées les plus puissantes du monde, le royaume saoudien a lâché la balle en mettant tout cela à profit. Un exemple concerne l’incapacité des forces armées saoudiennes à utiliser les renseignements fournis par des drones des Etats-Unis d’Amérique, qui ont été utilisés pour recueillir des renseignements sur un territoire contrôlé par les Houthis:

Si la FARS bénéficie du soutien des Etats-Unis d’Amérique, sous forme de conseils dans le domaine du ciblage [par des drones états-uniens], la pratique du soutien aérien rapproché (CAS) est récente et semble mal comprise par ces équipages.

Cela semble être en contradiction directe avec une déclaration faite à l’Intercept par un porte-parole du CENTCOM, qui aurait déclaré que les États-Unis d’Amérique ne fournissaient pas de soutien ciblé à l’Arabie saoudite. La déclaration par courrier électronique de CENTCOM souligne prétendument que le rôle des États-Unis d’Amérique est « uniquement consultatif ».

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Bien que le Congrès ait commencé à faire pression sur le président Trump pour qu’il cesse de fournir des armes aux Saoudiens, il a fait preuve de détermination dans le maintien de la vente lucrative des armes, ce qui a entraîné de sérieux revers. Les documents pourraient également devenir un casse-tête pour le président français qui a défendu les ventes d’armes du pays tout en minimisant les connaissances sur leur utilisation.

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Traduction : MIRASTNEWS

Source : RT

Le président cubain a ordonné le renforcement des secteurs de la défense et de l’économie

Les soldats de l’armée cubaine. (Archives)

Accusant l’administration américaine d’avoir détérioré les relations entre les deux pays, Miguel Díaz-Canel, président cubain, a donné l’ordre de renforcer les secteurs de la défense et de l’économie.

Selon Diaz-Canel, les relations américano-cubaines sont au plus bas niveau.

CaMiguel Díaz-Canel, président cubain. © Reuters

S’exprimant devant le Parlement, Diaz-Canel a considéré les États-Unis comme le déclencheur d’une guerre qui a nui aux importations de produits de première nécessité.

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Les restrictions imposées par les États-Unis à Cuba ont provoqué des pénuries de pain, d’œufs et de poulets dans ce pays, a rapporté Reuters. « En plus, en raison des sanctions américaines, Cuba ne peut pas emprunter de l’argent aux fonds internationaux », a ajouté cette source.

Le ministre cubain de l’Économie a affirmé que Cuba devait se serrer la ceinture afin de trouver des alternatives aux importations de produits de première nécessité.

Le vice-président américain, Mike Pence, avait auparavant déclaré à la tribune du Conseil de sécurité des Nations unies que les États-Unis prendraient prochainement de nouvelles mesures contre Cuba afin de contrer son influence, selon eux « destructrice », au Venezuela.

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Il y a quelques semaines, l’expert iranien des questions politiques internationales, Abolfath, avait judicieusement affirmé: « Le camp qui soutient l’État vénézuélien et qui compte entre autres dans ses rangs la Russie, la Syrie, l’Iran, la Biélorussie, la Bolivie, le Cambodge, la Chine, Cuba, le Liban, El Salvador, le Mexique le Nicaragua, la Corée du Nord, la Turquie, la Serbie, l’Afrique du Sud et l’Uruguay… est trop large et les États-Unis se trouvent visiblement mal à l’aise. Depuis le début de la crise, les options anti-Venezuela se multiplient sans avoir une réelle portée. S’il est vrai que la population est sous pression, il n’en reste pas moins qu’elle reste solitaire de l’État ne serait-ce que par la haine que les coups hostiles US suscitent. Même l’opposition commence à douter. Une chose est sûre ; la guerre US contre le Venezuela a ouvert grand les portes de l’Amérique latine aux ennemis des États-Unis : la Russie, la Chine, la Résistance. »

Source: Press TV

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