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Les Etats-Unis d’Amérique semblent chercher un prétexte pour déclencher la guerre du golfe Persique, met en garde Moscou, exprimant sa « préoccupation »

©  REUTERS/Raheb Homavandi/

Les Etats-Unis d’Amérique (EUA) semblent chercher un prétexte à la guerre dans le golfe Persique, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, se déclarant préoccupé par les efforts de Washington pour constituer une coalition capable de déployer des ressources navales dans la région.

La Russie est profondément préoccupée par les récents développements dans le Golfe, qui risquent de déclencher «un affrontement militaire à grande échelle», lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Les États-Unis d’Amérique alimentent un conflit qui couve et constituent à présent une « coalition navale » chargée de renforcer la pression militaire sur Téhéran.

La saisie par le Royaume-Uni d’un superpétrolier au large des côtes de Gibraltar a également aggravé la situation, a-t-il ajouté.

Il y a un sentiment que Washington cherche un prétexte pour la guerre.

Les Etats-Unis d’Amérique augmentent leur participation dans le Golfe afin de gagner le soutien du public dans leur pays, avant les prochaines élections de 2020, a déclaré le ministère. Cela dénonçait la «pratique perverse» consistant à risquer des vies civiles dans d’autres pays – ainsi que celle des membres de son propre service – «à la recherche de classements ou de succès électoraux».

« Washington a perdu le pouvoir de la pensée rationnelle »: Rouhani dénonce des sanctions « puériles » contre la radio iranienne

Le président iranien Hassan Rouhani a reproché aux Etats-Unis d’Amérique d’avoir imposé des sanctions au ministre des Affaires étrangères de son pays, qualifiant cette initiative de puérile et insensée.

Rouhani a accusé les Etats-Unis d’Amérique de « comportement enfantin » jeudi sur la décision de Washington de sanctionner le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Washington avait précédemment proposé des pourparlers inconditionnels avec Téhéran – un revirement curieux que Rouhani n’a pas tardé à souligner.

« Les États-Unis d’Amérique ont réclamé chaque jour « Nous voulons parler, sans conditions préalables « … puis ils sanctionnent le ministre des Affaires étrangères », a déclaré Rouhani lors d’une émission télévisée en direct. « Cela signifie qu’ils ont perdu le pouvoir de la pensée rationnelle. »

Le président iranien a supposé que Zarif était visé parce que les Etats-Unis d’Amérique « ont peur des interviews de notre ministre des Affaires étrangères ».

Zarif a déclaré que les sanctions n’auraient aucun effet sur lui ou sa famille, car il n’a pas de biens ni d’actifs en dehors de l’Iran.

Le département du Trésor a annoncé mercredi les sanctions, accusant Zarif de « mettre en œuvre le programme téméraire du dirigeant suprême de l’Iran ».

La décision a divisé Capitol Hill, certains législateurs protestant contre les sanctions comme étant contre-productives.

«Plutôt que de sanctionner le ministre des Affaires étrangères pour son travail, nous devrions l’engager dans une diplomatie sérieuse», a déclaré la sénatrice californienne Dianne Feinstein dans un communiqué. « La seule manière pour nous de parvenir à une résolution diplomatique durable avec l’Iran consiste à engager des pourparlers, et sanctionner leur plus haut diplomate n’est pas la solution pour y parvenir ».

Les sanctions ont également été critiquées sur la scène internationale. La Chine a déclaré jeudi que la décision de Washington de prendre pour cible Zarif ne faisait rien pour résoudre le conflit entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Iran.

La déclaration intervient alors que les États-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni tentent de former une coalition pour protéger les cargaisons maritimes à l’intérieur et autour du détroit stratégique d’Ormuz.

« Il n’était pas nécessaire de créer des coalitions pour les protéger jusqu’à ce que les Américains ont commencé à attiser les tensions », a déclaré Moscou.

Cet effort controversé fait suite à la saisie par l’Iran du navire-citerne Stena Impero battant pavillon britannique, le mois dernier, une mesure de représailles contre l’incident de Gibraltar.

Dans le même temps, ce sont les États-Unis d’Amérique qui ont contribué à la crise actuelle en se retirant unilatéralement de l’accord nucléaire de 2015, signé par le JCPOA, conclu par six puissances mondiales avec l’Iran, a souligné le ministère des Affaires étrangères. Avant le retrait de Washington du «pacte nucléaire iranien», le transport de pétrole et d’autres produits de base par le détroit d’Hormuz était «stable et sûr».

[Si la Russie, la Chine ou autres Etats ayant des relations bilatérales ou multilatérales avec l’Iran intègrent le fait que non seulement le conflit abusif heurtent directement les intérêts de leurs Etats, mais aussi réduit leur champ d’action et de projection géostratégique, alors ils seront obligés d’entrer en guerre du côté de l’Iran pour stopper les incontrôlables actions déstabilisatrices des EUA et faire respecter l’application du vrai droit international. Les Etats-Unis d’Amérique au sortir de ce conflit seraient très affaiblis et perdraient une grande partie de leur aura et leur place de superpuissance dominatrice sur l’échiquier international. JDDM – MIRASTNEWS]

Traduction : MIRASTNEWS

Source : RT

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