Le gouvernement chinois accuse le texte raciste et dénigre les efforts du pays pour lutter contre l’épidémie de coronavirus.

Des étrangers passent devant le ministère chinois des Affaires étrangères à Pékin le 19 avril 2019. Photo: AP Photo / Ng Han Guan

Le gouvernement chinois a révoqué mercredi les pouvoirs de presse de trois journalistes du Wall Street Journal après que le journal de New York a refusé de s’excuser pour la publication d’un article d’opinion dont le titre définissait le pays asiatique comme « le vrai patient de l’Asie », rapporte l’agence Reuters.

« Le peuple chinois n’accueille pas favorablement les médias qui publient des déclarations racistes et attaquent malicieusement la Chine », a déclaré à la presse le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Geng Shuang.

Geng a déclaré que Pékin avait déposé plusieurs plaintes concernant le contenu de l’article, publié le 3 février, qu’elles accusent de racisme et dénigrant les efforts des autorités pour lutter contre l’éclosion du coronavirus. Cependant, a-t-il dit, les médias ne se sont pas excusés ni n’ont enquêté sur l’affaire.

Le journal a indiqué que le chef correspondant adjoint, Josh Chin, ainsi que les journalistes Chao Deng et Philip Wen ont reçu l’ordre de quitter le pays dans les cinq jours. Ching et Deng sont des citoyens des américains-états-uniens, tandis que Wen est australien.

Les journalistes étrangers ne peuvent pas travailler sur le territoire chinois ou obtenir un permis de séjour sans les accréditations accordées par le gouvernement.

Le conflit a lieu après que les autorités de Washington ont annoncé mardi qu’elles allaient traiter cinq médias d’État chinois comme s’ils étaient des missions diplomatiques étrangères, les forçant à enregistrer leurs travailleurs et leurs biens sur le territoire des Etats-Unis d’Amérique au département d’État.

Traduction : MIRASTNEWS

Source : RT