La pandémie de Covid-19 en tête de 2 MILLIONS de cas dans le monde – AFP + porte-avions Charles-de-Gaulle
Les auteurs du COVID-19 avaient prévu 2,8 millions d’infectés en février 2020
PHOTO DE FICHIER © Reuters / Hamad I Mohammed
Plus de deux millions de personnes ont contracté Covid-19 dans le monde depuis le début de l’épidémie mortelle en décembre dernier, franchissant une nouvelle étape sombre alors que l’Organisation mondiale de la santé est entraînée dans une guerre des mots entre les Etats-Unis d’Amérique et la Chine.
Le nombre mondial de cas de coronavirus s’élève désormais à plus de deux millions, selon les derniers chiffres de l’AFP mercredi. Plus de la moitié de ce nombre concerne des épidémies dans les pays européens, mais dans le monde, le pays le plus touché est les États-Unis d’Amérique, avec près de 610 000 patients Covid-19 identifiés. Le nombre de morts aux États-Unis d’Amérique s’élève à plus de 26 000 ou à plus de 28 300, selon que les chiffres révisés qui incluent les « décès probables de Covid-19 » à New York depuis le 11 mars sont ajoutés.
Alors que la pandémie fait rage dans quelque 185 pays, Washington a intensifié une offensive rhétorique contre Pékin, accusant les responsables chinois d’avoir caché des informations sur le virus à la communauté internationale, tout en entraînant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la mêlée. Mardi, le président des Etats-Unis d’Amérique Donald Trump a annoncé un gel des fonds pour l’organisme de santé, l’accusant de favoriser une «dissimulation» chinoise et de «mal gérer gravement» sa réponse à la pandémie.
Trump arrête le financement de l’OMS, accuse l’organisme de santé de comploter avec la Chine pour «couvrir» l’épidémie de Covid-19
Les Nations Unies, qui supervisent l’OMS, ont rapidement riposté, insistant sur le fait que l’organisation a besoin de tout le soutien qu’elle peut obtenir en ce moment, alors que des milliers de personnes sont en « ligne de front » de la guerre contre le virus dans des dizaines de pays à travers le monde.
« Ce n’est pas le moment de réduire les ressources pour les opérations de l’Organisation mondiale de la santé ou de toute autre organisation humanitaire dans la lutte contre le virus », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué, bien qu’il se soit abstenu de s’adresser à Washington ou Trump directement.
Avant la décision de Trump d’arrêter le financement de l’OMS – qui pourrait reprendre en attendant un «examen» des actions de l’agence et des liens prétendument douteux avec la Chine – le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a mis en garde contre «la tentative de politiser la question du coronavirus», pas seulement lorsque il s’agit de l’OMS, mais en termes d’accusations contre d’autres pays également.
Je conseillerais dès maintenant de se concentrer sur certaines étapes pour arrêter la pandémie, sa propagation et sur la minimisation des dommages qu’elle fait, d’abord et avant tout à la santé et à la vie des gens.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait précédemment dit la même chose, exhortant le président des Etats-Unis d’Amérique à cesser de traiter le virus comme un ballon de football politique, avertissant qu’il ne pourrait créer que « beaucoup plus de sacs mortuaires » à un moment où la coopération internationale est primordiale.
« Ce n’est pas le moment! » Le chef de l’ONU affirme que l’OMS est « critique » dans la guerre mondiale contre Covid-19 alors que les États-Unis réduisent les fonds pour sonder ses « liens avec la Chine »
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Traduction : MIRASTNEWS
Source : RT
À bord du porte-avions Charles-de-Gaulle, 668 marins testés positifs au coronavirus
© AP Photo / Christophe Simon
Plus d’un tiers des marins du porte-avions Charles-de-Gaulle ont été contaminés par le coronavirus depuis leur retour anticipé en France après que plusieurs cas ont été recensés à bord, selon un bilan provisoire établi par le ministère des Armées qui a précisé que 31 marins étaient hospitalisés dont un en réanimation.
Le ministère des Armées a annoncé que 668 marins, soit un tiers de tous les marins du porte-avions Charles-de-Gaulle, avaient été testés positifs au coronavirus et que 31 avaient été hospitalisés.
«En date du 14 avril au soir, 1.767 marins du groupe aéronaval ont été testés. La grande majorité de ces tests concerne à ce stade des marins du porte-avions. 668 se sont révélés positifs», a annoncé le ministère dans un communiqué cité par l’AFP.
Il a précisé qu’il s’agissait d’un bilan provisoire et que les marins avaient été testés depuis leur retour anticipé en France le 12 avril, après la découverte de contaminations à bord.
Parmi eux, «31 sont aujourd’hui hospitalisés […] dont un en réanimation», est-il indiqué.
Ces chiffres seront probablement revus à la hausse, car «30% de ces tests n’ont pas encore livré leurs résultats» et «la campagne de tests est encore en cours», a ajouté le ministère.
La ministre des Armées, Florence Parly, a adressé «un message de soutien aux marins confinés et à leurs familles», selon le communiqué.
L’origine de la contamination demeure pour l’instant inconnue. L’équipage n’avait été en contact avec aucun élément extérieur depuis une escale à Brest, du 13 au 15 mars dernier.
Le Charles-de-Gaulle et l’USS Theodore Roosevelt
Les 1.750 marins à bord du bâtiment et les 200 autres de la frégate de défense aérienne qui l’accompagnait sont rentrés dans le port de Toulon le 12 avril avec deux semaines d’avance, après la découverte d’une cinquantaine de cas de coronavirus. Ils ont été placés en isolement sanitaire pour un délai de 14 jours.
Le Charles-de-Gaulle est le second porte-avions contaminé officiellement dans le monde, après l’USS Theodore Roosevelt, dans le Pacifique. Ainsi, plus de 10% des 4.800 membres d’équipage du bâtiment américain ont été testés positifs au Covid-19, avait annoncé le 11 avril à l’AFP un porte-parole de la Marine américaine.
Ce 15 avril, 513 personnes ont été hospitalisées en moins par rapport à la veille: c’est la première baisse de ces chiffres depuis le début de l’épidémie. Le bilan total s’établit à 17.167 décès et 106.206 contaminations, a annoncé la direction générale de la Santé.
Source: Sputnik News
Moscou appelle Washington à engager des poursuites contre le New York Times
© Sputnik . Vitaly Belousov
Répondant à Washington qui a déclaré son intention de punir ceux qui sont impliqués dans la diffusion d’infox sur le coronavirus, le ministère russe des Affaires étrangères lui a conseillé de commencer par le New York Times.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a conseillé aux États-Unis de commencer par le New York Times dans leur détermination à poursuivre en justice les coupables de désinformation sur la pandémie de Covid-19.
«Les médias: « Le secrétaire d’État américain a menacé de traduire en justice tous les complices de ‘désinformation’ sur la pandémie. » Commencez donc par le New York Times. L’article La longue guerre de Poutine contre la science américaine [Putin’s Long War Against American Science, ndlr], c’est une infox remarquable», a-t-elle écrit sur Facebook.
Le journal américain a publié un article de William Broad accusant le Président russe d’être coupable de diffusion de fausses informations sur des maladies mortelles et de tentatives de discréditer des institutions publiques importantes. Sans quelque argument sérieux que ce soit, l’auteur s’appuie sur d’autres articles de presse, des tweets et des émissions télévisées.
À qui la faute?
Le chef de diplomatie américaine, Mike Pompeo, avait déclaré dès le 25 mars dernier que le G7 avait constaté «une campagne intentionnelle de désinformation» de la Chine au sujet du coronavirus. Lui-même ne cesse de parler du «virus de Wuhan», du nom de la ville chinoise où le coronavirus a été détecté pour la première fois. Donald Trump évoque lui aussi «le virus chinois», au grand dam de Pékin.
Par ailleurs, l’un des conseillers évangéliques du Président américain avait précédemment affirmé que la pandémie de coronavirus aurait pu être causée par «la colère de Dieu» envoyée aux États-Unis pour punir les homosexuels et les environnementalistes.
Source: Sputnik News
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