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Source: AFP © Zain al Rifai / Image d’icône.

Ce qui ressemble à de la satire était une réalité amère lorsqu’un groupe de combattants de l’armée syrienne qui avait été auparavant formé et équipé par les États-Unis d’Amérique a voulu se rendre. Ils sont évidemment convaincus qu’ils ne se battent plus du côté des vainqueurs.

Dans le sud de la Syrie, à la frontière avec l’Irak, il y a une plus grande base des Etats-Unis d’Amérique près d’Al-Tanf. De là, non seulement la lutte contre le soi-disant État islamique (EI), mais aussi contre le gouvernement syrien. À cette fin, cependant, ses propres travailleurs auxiliaires tels que Jaish Maghawir al-Thawra (JMT ou Revolutionary Command Army) ont été sortis du sable du désert, qui ont été fournis à l’époque par le gouvernement Barack Obama avec de l’argent, des armes et une formation.

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JMT n’est nullement inconnu de l’armée syrienne. Bien que le groupe n’ait jamais eu plus de 300 combattants, ils étaient toujours sous la protection des troupes états-uniennes et pouvaient compter sur le soutien aérien des Etats-Unis d’Amérique dans des batailles cruciales. Cela n’est pas rare lorsque des soldats du gouvernement se sont battus avec des extrémistes de l’EI, qui ont ensuite dû se retirer à perte après un raid aérien ou des drones des Etats-Unis d’Amérique.

Cependant, un incident inhabituel s’est produit mercredi lorsqu’un groupe de plusieurs dizaines de combattants de l’Armée du commandement révolutionnaire, y compris des armes et des véhicules, a été pris en embuscade par leurs propres camarades. Plusieurs hommes sont morts des deux côtés des combats, mais Mohanad al-Talaa, le commandant du JMT, n’a pas pu empêcher 27 de ses combattants de changer de camp à la fin.

À Palmyre, ils ont été reçus par l’armée syrienne, où ils ont également dû remettre les armes qu’ils transportaient. Selon le gouvernement, il s’agissait notamment de mitrailleuses lourdes et de lance-grenades de la production occidentale.

Les hommes ont été interrogés par les services de renseignements militaires syriens et russes. Le contre-amiral Oleg Shuravlev, chef du Centre de réconciliation syrienne, a annoncé certains détails de cette réunion lors de la conférence de presse qui a eu lieu mercredi:

Des instructeurs états-uniens les ont entraînés à saboter l’infrastructure pétrolière et de transport et les attaques terroristes dans les zones contrôlées par le gouvernement syrien.

Ni le Commandement central des Etats-Unis d’Amérique (CENTCOM), qui est responsable de la base états-unienne d’Al-Tanf, ni la coalition anti-EI dirigée par les États-Unis d’Amérique n’ont voulu commenter cet incident,. bien que la coopération avec JMT ait été relativement franche par le passé. Pour les médias proches du gouvernement syrien, il est clair que ce débordement est un « coup dur pour les Etats-Unis d’Amérique ». Ce ne sera probablement pas le cas, mais c’est un signe que vous êtes définitivement inscrit auprès de CENTCOM et du Pentagone.

Traduction : MIRASTNEWS

Source : RT