S-400 à Hmeimim: la trahison turque !
Après avoir été rudement humilié au Kremlin début mars où il a été amené à signer une trêve, Erdogan juge le moment parfaitement opportun pour attaquer la base aérienne russe de Hmeimim. Car après tout, s’il parvient à briser la DCA syro-russe en Syrie occidentale, plus rien ne saurait contrer une campagne aérienne intense contre Hama, Alep, Lattaquié voire Damas.
Où va la Turquie?
Avec Ayssar Midani, experte franco-syrienne des questions internationales, nous avons analysé le déploiement par Ankara des batteries de missiles Hawk près de la base aérienne militaire russe à Hmeimim.
Source : Press TV
E-Press du 26 mai 2020
Au sommaire :
1- La Chine lance un avertissement a l’Inde
Les S-400 chinois étant opérationnels, la chine peut désormais s’attaquer aux avions indiens indiscrets en cas de violation de ses frontières.
Les vols provocateurs de chasseurs indiens le long des frontières chinoises en s’en approchant dangereusement à une distance de seulement quelques kilomètres ont conduit la Chine à mettre les S-400 achetés il n’y a pas si longtemps à la Russie en mode opératoire.
Ces derniers, selon des analystes de la RPC, n’hésiteront pas à abattre les avions de combat indiens au cas où, pour une raison ou une autre, les pilotes de l’armée de l’air indienne violeraient l’espace aérien chinois dans la région contestée du Ladakh.
Selon les médias chinois, des avions de combat indiens effectuent des vols provocateurs de l’ordre de 2 à 3 fois par jour près de la frontière chinoise, des harcèlements qui ont contraint la Chine à mettre sur le qui-vive ses derniers systèmes de défense aérienne S-400 pour qu’ils puissent s’essayer pour la première fois au tir au combat.
Selon les informations actuellement disponibles, les autorités de la RPC ont envoyé cet avertissement clair à l’Inde comme quoi les vols provocateurs près des frontières de la Chine seront immédiatement interceptés, et, évidemment, les S-400 acquis plus tôt auprès des Russes ne sont qu’un des moyens parmi d’autres pour détruire les avions de combat indiens.
Plus tôt, il a été signalé qu’a la vue de deux Su-35 chinois, les pilotes indiens ont dû rebrousser chemin pour en prévenir leurs commandants.
Source : Avia-Pro-Net
2-La Turquie a annexé la Crimée à sa composition
Des journalistes turcs ont publié une vidéo dans laquelle la péninsule de Crimée est présentée comme une partie des territoires turcs.
Selon l’agence de presse TNT, Ankara continue de présenter la Crimée comme l’une de ses revendications territoriales, comme en témoigne un rapport de l’un des terroristes turcs, derrière lequel se trouve une carte, selon laquelle, la Turquie comprend non seulement la péninsule, mais aussi certaines parties de la Russie continentale.
Jusqu’à présent Ankara s’est refusé à tout commentaire à propos des informations reçues, cependant, ce n’est pas la première fois que la Turquie et les militants qu’elle contrôle déclarent une partie du territoire russe sous la juridiction d’Ankara, et à en juger par l’inscription sur la carte située derrière le militant syrien, il s’agit bel et bien des velléités d’Ankara pour la création d’un nouvel Empire ottoman.
Les experts disent qu’en réalité, de telles provocations de la Turquie peuvent sérieusement saper les relations entre Ankara et Moscou, cependant, nulle menace réelle de la part de la Turquie ne pèse ni sur la Crimée ni sur la Russie continentale. « De telles provocations font partie de la politique d’Ankara.
Néanmoins, ce qui se passe en Syrie et en Libye nous permet de faire valoir que si la Turquie veut vraiment déclarer ses revendications à la Crimée, cela pourrait devenir un problème très grave pour Erdogan, la Russie n’aime pas et ne tolère pas de telles déclarations », notent les spécialistes.
Source : Avia-Pro-Net
3-Chine : Guerre hybride US de retour
Après l’échec de la COVID-19, vecteur de la guerre hybride contre la Chine, la déstabilisation de Hong Kong reprend après la décision de Beijing de prendre le taureau par les cornes.
Après l’échec de l’opération de guerre hybride impliquant le vecteur COVID-19 contre la Chine, les opérations de déstabilisation reprennent à Hong Kong, laquelle est devenue priorité des priorités absolues de Beijing. La décision chinoise d’imposer une loi sur la sécurité nationale susceptible de changer le statut administratif spécial de Hong Kong affole les adversaires de Beijing. Résultat, la guerre hybride classique est de retour, avec pour élément de soutien, la ligne de tension avec Taïwan. Cela veut dire que la Chine a réussi à amortir l’impact économique de la COVID-19, mais pas seulement. Le ciblage ouvert de Beijing vient de provoquer une décharge électrique au sein des élites dirigeantes chinoises. Celles-ci ne sont plus enclines au compromis ou à la conciliation et Beijing évoque publiquement l’imminence d’une guerre froide avec Washington.
Les jeunes manifestants de Hong Kong constituent une chair à canon commode puisque manipulable à merci. Leurs revendications ressemblent de plus en plus à celles des rebelles libyens et syriens comme l’atteste cette photographie montrant de jeunes protestataires brandissant des pancartes sollicitant une intervention militaire US directe « pour protéger la population de Hong Kong ». Une partie des protestataires veut même transformer Hong Kong en un protectorat US.
Le noyau dur des protestataires menés par des experts en guérilla urbaine et en subversion venus de pays de l’OTAN, sont de plus en plus violents et menacent gravement l’ordre et la stabilité de Hong Kong avec pour objectif d’entraver toute reprise économique indispensable à la récupération de l’économie chinoise durement affectée par la crise artificielle de la COVID-19.
Un manifestant arborant une pancarte appelant à une intervention des troupes US pour protéger les populations de Hong Kong et donc une guerre directe entre la Chine et les États-Unis. En d’autres termes plus précis, une guerre thermonucléaire mondiale.
La manipulation de type printemps de Prague ou de Timisoara est dépassée. C’est plutôt une manipulation de type printemps arabe avec de nouveaux éléments perfectionnés vu l’existence d’une population jeune très connectée aux réseaux sociaux. Cette manipulation connaîtrait une escalade croissante jusqu’à prétendre au génocide. Cela a commencé déjà comme l’illustre cette pancarte portée par de jeunes enfants, qui évoque des réminiscences des Casques blancs syriens à Idlib :
« Arrêtez de nous massacrer » et un enfant en pleurs. Non, ce n’est pas le nord de la Syrie ou le Darfour, mais Hong Kong. Des méthodes de manipulation usées.
Or, jusqu’ici, les forces de l’ordre n’ont pas usé de force létale à Hong Kong et il n’est pas rare que des policiers et des civils appelant au calme se fassent tabasser par des manifestants en colère ou essuient des tirs de flèches et de grenailles sans riposter.
Le plan est plus large cette fois, car la réactivation de la guerre hybride à Hong Kong s’accompagne cette fois par la réactivation des réseaux dormants d’obédience extrémiste au Xinjiang et sans surprise aucune les réseaux séparatistes du Tibet à l’étranger.
Washington a également entraîné Taïwan dans la curée. Une ligne rouge chinoise susceptible de provoquer un retour de manivelle de la part de Beijing. La COVID-19 n’était qu’un vecteur parmi d’autres parmi la panoplie antichinoise de l’empire, effaré par la perte de son hégémonie et prêt à tout pour la maintenir.
Source : Strategika51
Source : Press TV
Votre commentaire