La Russie a une nouvelle arme secrète dans son bras de fer avec l’Occident + Echo Afrique du 31 janvier 2022 + Poutine donne une raison possible à la guerre Russie-OTAN + Afrique de l’Est ; le nouveau terrain de la France?
Poutine donne une raison possible à la guerre Russie-OTAN
Si l’OTAN permet à l’Ukraine de rejoindre le bloc, cela pourrait se terminer par un désastre, selon le président russe

La possibilité d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan constitue une menace pour la sécurité européenne, car elle crée le terrain d’un conflit majeur entre Moscou et le bloc militaire, a averti mardi le président russe Vladimir Poutine.
La doctrine officielle de l’État ukrainien comprend une intention de restaurer la souveraineté de Kiev sur la péninsule de Crimée, qui fait partie de la Russie depuis 2014, et, notamment, par des « moyens militaires », a-t-il souligné, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre hongrois, Victor Orban.
Une éventuelle adhésion à l’OTAN verrait l’Ukraine « pleine à craquer » d’armes, Kiev ayant accès à des armes offensives de pointe, a ajouté Poutine.
De tels développements pourraient inciter Kiev à poursuivre son plan de lancement d’une « opération » militaire en Crimée, a prévenu le président, ajoutant que Moscou serait alors tenu de réagir, puisqu’il considère la péninsule, qui a été réabsorbée par la Russie lors d’un référendum en mars 2014, son territoire souverain.
Alors, qu’est-ce qu’on fait, entrer en guerre avec tout le bloc de l’OTAN ? Quelqu’un a-t-il même pensé à cela? Personne ne l’a apparemment.
S’exprimant mardi à Moscou, Poutine a également exprimé des doutes sur le fait que la sécurité de l’Ukraine soit la principale préoccupation de Washington. Les États-Unis sont motivés par le désir de « contenir » la Russie, a expliqué le président, ajoutant que la création d’un conflit à la frontière russe qui permettrait aux Américains et à leurs alliés de frapper Moscou avec un autre lot de sanctions correspondrait à une telle stratégie.
Le président a également déclaré que Washington avait jusqu’à présent ignoré les préoccupations sécuritaires « fondamentales » de la Russie. Moscou aimerait beaucoup éviter un conflit, a souligné Poutine. Il a ajouté que cela ne serait possible que si les intérêts de toutes les parties, y compris la Russie, étaient pris en compte.
LIRE PLUS: Poutine révèle ses réflexions sur la réponse américaine aux propositions de sécurité russes

Traduction : MIRASTNEWS
Source : RT
L’Ukraine ordonne une expansion militaire massive
Le président ukrainien envisage d’augmenter l’armée de 100 000 hommes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé une ordonnance pour étendre l’armée du pays, notamment en renforçant les rangs de son armée d’au moins 100 000 soldats au cours des trois prochaines années, en prolongeant les contrats de service et en augmentant les salaires.
Zelensky a annoncé la nouvelle mardi lors d’une séance publique de la Rada, le parlement ukrainien, en disant : « J’ai signé une ordonnance pour renforcer les capacités de défense de l’Ukraine. Il prévoit une augmentation de 100 000 hommes de la taille de l’armée, une extension du programme de logement des troupes et une augmentation de leurs salaires. »
Il a précisé que l’ordre est destiné à aider à professionnaliser l’armée ukrainienne, « et non pas parce qu’il y a la guerre ».
[En Occident, chaque fois qu’il y a eu professionnalisation dans l’armée, il y a eu réduction d’effectif donc il s’agit bien d’une préparation à la guerre – MIRASTNEWS]
En plus d’ajouter 100 000 soldats, le plan prolongera leurs contrats et créera 20 nouvelles brigades au sein des forces armées. Il augmentera également le salaire des membres du service à un minimum de trois fois le salaire minimum, qui est actuellement de 6 500 hryvnias (225 $).
L’armée ukrainienne se compose actuellement d’environ 260 000 soldats, ce qui en fait la 22e plus grande au monde. Une augmentation de 100 000 la mettrait à peu près à égalité avec la Turquie et la Thaïlande, à la 15e place. La Russie a le cinquième personnel militaire le plus actif au monde, avec un peu plus d’un million, et les États-Unis sont le troisième, avec 1,4 million, après l’Inde et la Chine.
En 2021, l’Ukraine a dépensé 5,4 milliards de dollars pour son armée, la Russie a dépensé 48 milliards de dollars et les États-Unis ont dépensé 750 milliards de dollars, plus que les 10 pays suivants réunis.
Les dirigeants occidentaux avertissent depuis des mois que la Russie pourrait planifier une invasion de l’Ukraine dans un avenir proche, citant des informations faisant état d’une accumulation d’environ 100 000 soldats près de la frontière des deux pays. Moscou a nié avoir des intentions agressives et a appelé à des accords de sécurité qui limiteraient l’expansion de l’OTAN, le bloc militaire dirigé par les États-Unis, en Europe de l’Est.
La semaine dernière, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a annoncé que le président Joe Biden avait autorisé une aide militaire supplémentaire de 200 millions de dollars à l’Ukraine, y compris des missiles antichars Javelin et « de grandes quantités d’artillerie ».
Traduction : MIRASTNEWS
Source : RT
Les S-300 et S-400 russes tonnent!

Sur fond d’escalade de tensions avec l’OTAN, les unités de DCA de l’armée russe ont commencé des exercices militaires dans trois régions russes, afin de s’entraîner à protéger des zones sensibles et écarter les attaques de l’ennemi fictif.
Selon l’agence de presse russe TASS, les équipes de combat des systèmes de défense aérienne S-300 et S-400 lancent des exercices dans trois régions russes.
Les manœuvres impliquent environ 1 000 soldats membres des équipes de combat, les postes de commandement et les officiers du quartier général, ainsi que plus de 200 pièces d’armement et de matériel militaire.
Pour les artilleurs anti-aériens, les exercices ont débuté en République de Khakassie en Sibérie orientale, la région de Novossibirsk en Sibérie occidentale et la région de Saratov dans le sud de la Russie, a précisé TASS.
« Des effectifs des unités de défense aérienne stationnées dans les régions de Saratov et Novossibirsk et dans la République de Khakassie ont écarté par leurs tirs de missiles les attaques de l’ennemi fictif, ajoute la même source.

La Russie appelle l’Occident à des garanties contraignantes, pas seulement des promesses. (Lavrov)
Au cours d’exercices tactiques, les équipes de combat des systèmes de missiles sol-air S-400 Triumph et S-300 Favorit s’exercent également à l’interopérabilité de deux types d’armes de défense aérienne dans un seul réseau de DCA et accomplissent environ 30 missions d’entraînement au combat visant à repousser les frappes aériennes ennemies contre des installations militaires, industrielles et administratives vitales, indique le communiqué de l’agence TASS.
Les exercices devront se termineront fin de semaine.
Le système de missiles sol-air S-300 Favorit est conçu pour protéger les installations sensibles de l’État et ses forces armées contre des frappes massives menées par avions, missiles de croisière stratégiques, missiles balistiques tactiques, etc.
Le S-400 Triumph russe est le dernier système de missiles sol-air à longue et moyenne portée du pays mis en service en 2007. Il est conçu pour détruire des avions, des missiles de croisière et balistiques, et peut également être utilisé contre des installations au sol. Le S-400 est capable de viser des cibles à une distance allant jusqu’à 400 km et à une altitude allant jusqu’à 30 km sous le feu et le brouillage intensifs de l’ennemi.
Les médias russes ont rapporté que l’armée de l’air russe avait fin 2021 reçus deux avions de chasse Su-57 de cinquième génération. Les informations sur les nouvelles livraisons ont été partagées pour la première fois le 20 janvier 2021, par une annonce du ministère russe de la Défense.
Selon le site Aero Times, les nouvelles livraisons signifient que la flotte russe de Su-57 se compose désormais de trois appareils, sans compter les prototypes.
L’avion Su-57 est conçu pour les raids aériens et peut attaquer une variété de cibles aériennes, terrestres et maritimes. Le chasseur monopilote et bimoteur est le premier avion russe à disposer de la technologie antiradar. Le SU-57 a des vitesses supersoniques. Au total, 76 avions de chasse Su-57 devraient être livrés à l’armée russe d’ici 2028, dont 22 seront en service d’ici 2024.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé que les vols de reconnaissance de l’OTAN près des frontières russes avaient augmenté de 30%.
Source: Press TV Français
E-Press du 1er février 2022: Ukraine : Soros stoppé en Hongrie !
Au sommaire
1-Au Royaume d’Elizabeth II le ridicule ne tue pas !
Le gouvernement britannique a annoncé lundi 31 janvier avoir retiré les noms de quatre Iraniens de la liste des sanctions. Parmi ces personnes, trois sont décédées.
Le bureau des sanctions financières du département du Trésor a déclaré dans un communiqué que le Foreign Office avait mis à jour sa liste de sanctions gouvernementales le 28 janvier.
La déclaration ajoute que les quatre personnes suivantes ont été retirées de la liste des sanctions et ne feront plus l’objet d’une confiscation d’actifs : 1- Ahmad Zargar 2- Hassan Haddad 3- Mohammad Hejazi et 4- Seyed Hassan Firoozabadi.
M. Haddad, M. Hejazi et M. Firoozabadi sont morts. Ils figuraient tous sur une liste de sanctions britanniques en raison de leur implication dans des violations des « droits de l’homme ».
Les rapports occidentaux sur les droits de l’homme ont été dénoncés pour leur mauvaise méthodologie, leur politique de deux poids, deux mesures, leur partialité et leur mépris du principe de neutralité, leur mépris de la culture indigène et des modes de vie d’autres communautés et leur ingérence dans les affaires intérieures des pays.
La Grande-Bretagne impose des sanctions à d’autres pays en raison d’allégations relatives aux droits de l’homme, invoquant des atteintes aux droits des minorités, la promotion de l’islamophobie, la discrimination économique et sociale, la situation des prisonniers, l’atteinte à la souveraineté et à l’indépendance des pays et l’ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays. Les questions relatives aux droits de l’homme soulèvent de vives critiques.
Source : Fars news
2-Macron : les Françaises vont-elles encore se faire avoir ?
Des détails émergent concernant les dîners des donateurs finançant la campagne du non-candidat Macron.
Site internet, milliers d’affiches de soutien postées, mais aussi collecte de fonds. Europe 1 a révélé des détails sur la collecte de dons pour financer la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en cours depuis des mois, alors même qu’il tarde à officialiser sa candidature.
La campagne présidentielle d’Emmanuel Macron démarre déjà bien qu’elle reste muette quant à son nom. Europe 1 a donc relayé le 31 janvier quelques détails sur l’organisation de dîners de donateurs et les moyens pour se financer.
Comme l’affirme la radio, les Marcheurs suivent la même recette qu’en 2017 pour lever des fonds, à savoir des dîners réunissant de riches donateurs.
Ainsi, poursuit Europe 1, des repas sont organisés les soirs de semaine dans des appartements privés de la capitale, mais aussi dans l’ouest parisien. Et d’ajouter qu’ils se sont multipliés ces dernières semaines avec la participation de certains ministres et secrétaires d’État.
Un poids lourd du gouvernement a confirmé à la radio avoir participé à deux réunions de ce type la semaine dernière. Un autre membre du gouvernement a confié avoir récolté 175 000 euros en l’espace d’une soirée.
Selon les informations relayées par Europe 1, le seuil maximal de dons autorisé est de 7 500 euros par personne pour les membres du parti, auxquels s’ajoutent 4 600 euros pour le candidat.
Répétition de scénario
Il est également précisé que le cérémonial de ces réunions nocturnes est souvent organisé par Christian Dargnat. Ce n’est pas un hasard, puisque cet ancien banquier d’affaires avait déjà œuvré pour lever des fonds pour la campagne du candidat Macron en 2017.
Déjà à l’automne 2021, des médias comme Le Parisien et Le Journal du Dimanche avaient rapporté que LREM s’était lancé dans la réactivation auprès des financiers de la campagne de 2017, avec l’objectif de cinq millions d’euros. Une société notamment créée par M.Dragnat, ancien PDG de BNP Paribas Asset Management, mais aussi ex-président de l’European Asset Management Association.
« Candidat masqué »
» À quoi pourrait ressembler le débat du premier tour ? 12 candidats cherchant leur ‘moment’ avec le président pendant 1h50, qui disposerait de 10 minutes pour leur répondre », a déclaré Gabriel Attal sur un ton sceptique le 29 janvier dans une interview au Parisien.
Si l’entourage du président sortant ne voit pas l’intérêt pour lui de participer aux débats du premier tour, les candidats eux insistent.
« Il doit rendre des comptes sur son bilan calamiteux, sur l’état de notre école, sur l’état de notre hôpital, sur l’état de notre justice, sur la violence qui monte dans les rues, sur l’immigration incontrôlée », a déclaré Valérie Pécresse, candidate de la droite, dans l’émission Dimanche en politique sur France 3.
Demandant « solennellement un débat avec Emmanuel Macron », la présidente de la région Île-de-France a espéré « qu’il [accepte] ».
Le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, est du même avis. Pointant du doigt « le manque de respect des Français » et « le manque de considération pour la démocratie », il estime que le président sortant « reste caché. »
« Le président ne pourra pas se cacher éternellement tel un candidat masqué », a jugé pour sa part le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher.
Si le nouveau site internet avecvous2022.fr a été lancé il y a quelques jours, le nom d’Emmanuel Macron n’y apparaît pas du tout. Pourtant, ce même slogan, « Avec vous », est actuellement largement utilisé par les Marcheurs, le hashtag étant massivement relayé sur les réseaux sociaux.
Il est aussi apparu sur les affiches placardées dans la nuit du 26 au 27 janvier dans 16 grandes villes.☀️ Ce matin, nous sommes #avecvous au marché de la Ronde-Couture à Charleville-Mézières.
Merci aux @jeunesmacron08 et aux militants de la majorité pour leur mobilisation. #Macron2022 pic.twitter.com/nmdwoSCC2r — Ambroise Méjean (@Ambroise_Mejean) January 30, 2022
Autre point dénoncé par les opposants, alors que l’élection présidentielle débute dans quelques semaines, le fait qu’Emmanuel Macron a déjà reçu les parrainages de plusieurs parlementaires et élus locaux.
« Comment parrainer une personne qui n’est pas officiellement candidate ? C’est donc qu’il l’est… et il détourne ainsi les règles démocratiques du débat (temps de parole, financement public, etc.) Est-ce tolérable ? » a commenté l’Insoumis Alexis Corbière.
Source : Sputnik
3-Ukraine: le non de la Hongrie à l’OTAN
En Hongrie, la locomotive du train conspirationniste de Soros, dont la mission est la sionisation de la planète terre entière, en commençant par l’Allemagne, s’est grippée
L’Allemagne, autrefois germanique et donc fortement attachée à la morale chrétienne, a été sélectionnée après la Seconde Guerre mondiale pour devenir le tout premier atelier où George Soros a pu mener ses expériences d’ingénierie sociale.
Ce schéma conspirationniste, désormais répandu dans le monde entier, conçu et mis au point par le sioniste Soros, est devenu une réalité quotidienne, comme par exemple via l’homosexualisation de l’église autrefois chrétienne dont le dernier né est le mouvement LGBT.
C’est comme si nous revivions une prostitution du Temple de Salamon, la ville divine et modèle comme l’aurait dit Jésus sur l’esplanade du Temple.
En résumé, le ministre hongrois de la Défense a exprimé son opposition au renforcement de l’OTAN sur son territoire dans le contexte des tensions autour de l’Ukraine. Il a également confirmé l’opposition de Budapest à l’adhésion de Kiev à l’Alliance.
Dans une interview accordée au média hongrois InfoRadio le 27 janvier, le ministre magyar de la Défense, Tibor Benko, a déclaré que son pays ne demanderait pas de renforts de troupes de l’OTAN sur son territoire, et qu’il s’opposait à l’adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique.
Le ministre a déclaré que les États-Unis et l’OTAN ont négocié des déploiements de troupes supplémentaires avec tous les États membres de l’OTAN limitrophes de la Russie ou de l’Ukraine. Toutefois, Budapest estime que sa propre armée est capable d’assurer elle-même la sécurité requise sans l’aide des troupes de l’OTAN.
Tibor Benko a commenté la situation : « La Hongrie a déjà créé une force nationale il y a longtemps, elle a développé de telles capacités nationales et, dans la situation actuelle, il n’est pas nécessaire de compter sur d’autres forces et troupes étrangères…. Nous ne considérons pas approprié – et nous ne demandons pas – que des renforts de l’OTAN soient déployés ici. Nous pouvons nous en charger.
Le 28 janvier, le président américain Joe Biden a déclaré aux journalistes qu’il prévoyait d’envoyer « bientôt » un petit nombre de soldats américains en Europe de l’Est.
Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte de fortes tensions entre l’Occident et Moscou au sujet de la sécurité en Europe. Depuis plusieurs semaines, Washington et certains de ses alliés accusent la Russie de préparer une invasion du territoire ukrainien, ce que Moscou dément catégoriquement. De son côté, la Russie exprime des craintes pour sa sécurité, liées à l’expansion de l’OTAN à l’est et à la perspective de livraisons d’armes offensives au pays voisin, l’Ukraine. Dans ce contexte, Moscou a proposé à Washington et à l’OTAN des traités qui verraient l’Alliance atlantique renoncer à toute expansion vers l’est et revenir à l’architecture de sécurité construite en Europe après la fin de la guerre froide. Jusqu’à présent, l’Occident a refusé les demandes russes, invoquant la nature défensive de l’Alliance atlantique, d’une part, et la souveraineté des États, qui doivent rester libres de choisir leurs alliances, d’autre part.
Source : Réseau international
4-Ukraine: Biden aura sa guerre?
Pourquoi des soldats américains sont-ils photographiés avec des lance-roquettes à la main en Ukraine ?
Alors que Moscou négocie avec les États-Unis sur les garanties de sécurité et insiste pour ne pas déployer de militaires et d’armements près de ses frontières, des soldats américains ont été vus dans un champ de tir en train d’entraîner les Ukrainiens à détruire des chars russes.
Les négociations entre la Russie et les États-Unis sur les garanties de sécurité ont eu lieu il y a une semaine et pourraient se poursuivre cette semaine.
À l’ordre du jour figurent les propositions russes en matière de sécurité, notamment le non-déploiement de forces armées et d’armements dans des zones où cela pourrait être interprété comme une menace pour l’autre partie.
Dans le cas de la Russie, l’Ukraine fait partie de ces zones, une situation qui n’empêche pas les États-Unis d’y envoyer leurs militaires.
Ces derniers ont été vus dimanche 30 janvier sur un champ de tir à Lviv, près de la frontière entre l’Ukraine et la Pologne.
Le Daily Mail a publié des photos de soldats de la Garde nationale de Floride entraînant les forces ukrainiennes à utiliser des lance-roquettes anti-bunker.
Des munitions pour cibler les chars russes
Selon le quotidien britannique, Washington a envoyé une centaine de ces munitions à Kiev dans le cadre d’une aide militaire visant à dissuader une attaque russe. Environ 200 agents sont actuellement déployés en Ukraine, où les États-Unis maintiennent une présence militaire depuis 2015.
Ils y ont également envoyé 300 missiles antichars Javelin destinés à détruire les chars russes qui, selon les médias occidentaux, pourraient envahir l’Ukraine au cours de la nuit.
L’Estonie enverra les mêmes missiles antichars, tandis que la Lettonie et la Lituanie livreront des missiles antiaériens Stinger, également américains.
Des systèmes antichars portables ont été fournis par le Royaume-Uni. Des soldats britanniques ont également été envoyés en Ukraine pour former les forces armées.
Moscou assure qu’aucune guerre n’est envisagée
Le 28 janvier, Sergueï Lavrov a déclaré dans une interview radio que la Russie ne souhaite pas de conflit. « Si la situation dépend de la Russie, la guerre n’aura pas lieu », a-t-il déclaré.
Lors de la récente réunion des conseillers des chefs d’État et de gouvernement dans le format Normandie, le 26 janvier à Paris, ils ont réaffirmé que les accords de Minsk constituaient la base des travaux proprement dits. Il convient de rappeler que ces accords prévoient le retrait de toutes les forces militaires étrangères du territoire ukrainien.
Source : Sputnik
5-USA/Russie: la guerre nucléaire, proche?
Reporter : La Russie va équiper les missiles hypersoniques Zircon d’ogives nucléaires
Les missiles de croisière tactiques hypersoniques russes « Zirkon » seront équipés d’ogives nucléaires dans un avenir proche. La puissance de cette arme s’en trouvera considérablement accrue. L’information à ce sujet a été relayée par la revue « Reporter ».
Selon le journaliste Sergei Marzhetsky, l’OTAN représente actuellement une menace claire pour la Russie avec ses tentatives non seulement d’élargir l’Alliance en incluant l’Ukraine et la Géorgie, mais aussi en augmentant la présence de troupes près des frontières russes. Pour répondre à de telles menaces, la Russie peut facilement transformer les missiles hypersoniques Zircon en armes nucléaires, d’autant plus que le remplacement des ogives, si l’on tient compte des données non officielles, a été prévu par les développeurs russes de ce type d’armes. Selon le journaliste, les missiles hypersoniques Zircon peuvent être beaucoup plus efficaces que le modèle ARK Kinzhal. Cela s’explique par le nombre de ces missiles qui peuvent être embarqués à bord des navires de guerre, et à l’avenir, des sous-marins.
Vous pouvez accrocher une « dague » à un chasseur-intercepteur MiG-31K et la lâcher sur un poste de commandement ou un dépôt de munitions quelque part en Ukraine ou en Europe de l’Est, et un bombardier Tu-22M3 sera capable de prendre quatre de ces missiles en même temps. Les frégates du projet 22350 « Amiral Gorshkov » peuvent facilement tirer sur des cibles côtières avec 16 « Zircons », et dans la version 22350M – avec 48 missiles hypersoniques. Si la distance entre Kaliningrad, par exemple, et Londres en ligne droite n’est que de 881 kilomètres, alors un missile nucléaire hypersonique volera certainement vers Foggy Albion et l’atteindra à coup sûr. Avec des « Zircons » nucléaires à bord, non seulement les SNLE, mais aussi, par exemple, les SNLE des projets 885 « Ash » et 885M « Ash-M » et les sous-marins nucléaires prometteurs « Husky » peuvent représenter un réel danger pour les États-Unis eux-mêmes », – indique le document publié par le « Reporter ».
Toutefois, étant donné que les essais de ces armes pour les sous-marins se poursuivront au cours des prochaines années, les ogives nucléaires sur les missiles hypersoniques Zircon, si elles apparaissent, ne le seront vraisemblablement pas avant 2030.
Source : avia-pro.fr via Press TV Français
Zoom Afrique du 1er février 2022: Afrique de l’Est ; le nouveau terrain de la France?
Après son échec cuisant au Sahel, la France cherche de nouvelles terres à coloniser ?
Actualité en Afrique :
- Le Mali exige le départ de l’ambassadeur français d’ici 72h, suite aux propos « outrageux » de Jean-Yves Le Drian
- Burkina Faso: le procès Sankara d’abord repoussé, mais l’audience reprend le mercredi 2 février 2022
- Côte d’Ivoire: la situation sécuritaire à la frontière ivoiro-guinéenne sans encombre (Commandant BSO-Man)
- Nigeria: le gouvernement fédéral veut mettre la 5G au service de la sécurité, entre autres
Analyses de la rédaction :
1. Kenya/Mozambique: la France cherche à s’implanter pour remplacer l’Afrique de l’Ouest?
Des engins explosifs improvisés tant vu en Afrique de l’Ouest surtout dans le Sahel, font-ils leur apparition en Afrique de l’Est ?
Au Kenya, au moins six personnes ont été tuées et sept autres blessées, ce lundi 31 janvier, après que leur minibus a roulé sur un engin explosif, selon la police. Cela s’est passé aux environs de la ville de Mandera, dans le nord-est du pays, près de la frontière avec la Somalie.
L’attaque a eu lieu à 7h30 ce lundi matin, sur l’axe Arabia-Mandera, à 8 km de la frontière avec la Somalie. Le minibus transportait 14 personnes lorsqu’il a d’abord roulé sur un engin explosif, avant d’être la cible de tirs d’armes automatiques et de lance-grenades, selon un rapport de police consulté par l’agence France presse.
L’attaque n’a pas été revendiquée, mais les autorités kényanes soupçonnent le groupe terroriste al shebab.
Toujours selon ce rapport, les assaillants ont pris la fuite en direction de la frontière avec la Somalie où le groupe terroriste contrôle toujours de vastes zones rurales, une frontière réputée poreuse que les shebabs ont déjà plusieurs fois franchi par le passé pour mener des raids dans la région. En juin dernier, les autorités du comté de Mandera avaient d’ailleurs interrompu la circulation de leurs véhicules, suite à une multiplication d’incidents.
Et ceux qui se font éjecter de l’Afrique de l’Ouest tenterait-ils de rentrer en Afrique de l’Est ?
Vendredi dernier, la police kényane a aussi indiqué avoir renforcé son dispositif de sécurité notamment dans le nord et l’est du pays, mais aussi dans la capitale, Nairobi, après que plusieurs ambassades, France Allemagne et États-Unis, ont indiqué avoir reçu des informations « crédibles » sur une menace terroriste dans le pays.
L’ambassade de France a averti les autorités kenyanes contre une attaque terroriste imminente dans le pays.
L’ambassade de France a appelé les ressortissants occidentaux à éviter ce week-end les lieux de rassemblement des étrangers, tels que les hôtels et les centres commerciaux, en particulier dans la capitale, Nairobi.
L’ambassade d’Allemagne a, pour sa part, envoyé à ses ressortissants une alerte terroriste moins spécifique, les incitant à la prudence. La police kenyane affirme avoir pris connaissance de l’alerte terroriste et avoir renforcé la sécurité.
En guise de réponse, les autorités kenyanes ont déployé un dispositif de sécurité dans l’espoir de contrecarrer tout projet d’attaque terroriste dans le pays.
Est-ce l’ouverture que la France et ses alliés ont trouvé pour tenter de se déployer en Afrique de l’Est ?
Après son échec en Afrique de l’Ouest, la France tente de se redéployer en Afrique de l’Est. Elle a essayé d’entrer au Mozambique, mais ce fut un échec. Le président mozambicain n’a pas cédé aux pressions et à opter pour une lutte contre le terrorisme avec une coopération intra-africaine et surtout intra-régionale plutôt qu’une coopération avec les occidentaux. Ce qui a complètement chamboulé les plans de Paris qui comptait prendre le monopole des ressources naturelles au Mozambique à travers la société Total. D’ailleurs, contrairement à la Cedeao, la SADC a pris les choses en main et a décidé d’apporter son assistance à Maputo dans sa lutte contre le terrorisme. Pour rappel, c’est bien ce qui avait provoqué l’ire du géant français Total qui n’arrêtait pas de menacer le gouvernement mozambicain de partir si le problème était géré de manière intra-africaine. Et Total est bien parti, et le Mozambique continue sa lutte contre le terrorisme.
La police du Mozambique a annoncé lundi la mort d’un chef terroriste tanzanien responsable d’importantes attaques dans le nord du pays, tué dans une opération des forces de sécurité.
Tuahil Muhidim avait notamment mené l’attaque de 2020 qui avait permis la prise de Mocimboa da Praia, le port du nord où arrivaient des cargos pour le compte des gros projets gaziers en cours dans la région.
Il a été tué ce samedi par les forces mozambicaines et rwandaises, a annoncé le commandant général de la police, Bernardino Rafael, à la radio nationale.
Dans la même opération, les forces de sécurité mozambicaines et rwandaises ont tué un autre rebelle et saisi deux armes, a-t-il ajouté.
Le Rwanda et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), qui regroupe 16 Etats, ont envoyé en juillet-août au moins 3.000 soldats en soutien à l’armée mozambicaine.
Les attaques ont également provoqué la suspension des projets d’exploitation des réserves sous-marines de gaz naturel au large de la région, représentant des milliards de dollars d’investissement.
Sauf que maintenant, vu les problèmes majeurs que rencontre la France et ses intérêts en Afrique de l’Ouest, surtout dans le Sahel, la France tente maintenant de se relancer en Afrique de l’Est.
TotalEnergies se relance au Mozambique, moins d’un an après la suspension de son projet gazier. Le PDG de la société Patrick Pouyanné a s’est rendu lundi 31 janvier à Maputo où il a rencontré le président Filipe Nyusi. Total affiche une volonté forte : relancer le plus rapidement possible le projet de production de gaz naturel. La province du Cabo Delgado est toujours en proie à des violences, mais d’après Patrick Pouyanné le PDG de Total, « beaucoup de progrès ont été faits en peu de temps », assure le PDG. Il ne resterait que quelques pas à faire pour une sécurité durable dans la région selon lui. Il a d’ailleurs annoncé un nouvel accord avec l’État. À la clé : un financement des projets agricoles et d’éducation pour les populations locales.
Quelques miettes de plus par rapport aux premier accord que le Mozambique n’a pas réellement accepté. Encore faudrait-il que Maputo accepte. La France et même ses alliés occidentaux sont désemparés suite à ce qu’ils vivent en Afrique de l’Ouest. Paris tente de compenser ses pertes en Afrique de l’Est, mais c’est quasi peine perdu. Si la France rencontre des difficultés en Afrique de l’Ouest et le fait qu’elle passe pour la risée au niveau internationale, il est clair que ce n’est pas en Afrique de l’Est qu’elle pourra faire quoi que ce soit.
2. Burkina Faso: la Russie condamne le putsch !
Au Burkina Faso, la situation à l’air de prendre une tout autre tournure contrairement à ce que croyait la population en se basant sur les évolutions au Mali.
Tout d’abord, l’établissement d’une nouvelle Constitution qui a l’air assez correct aux yeux de la population burkinabé, mais ce sont plus les actes pour le pays que tout le monde attend de voir de la part des nouveaux dirigeants du Burkina Faso.
Cela dit, les membres du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) ont rencontré dans l’après-midi de ce 31 janvier 2022, une mission conjointe de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et de l’Organisation des Nations unies (ONU).
La délégation de la CEDEAO, composée du président de la Commission, de la représentante résidente de l’organisation au Burkina Faso et des ministres en charge des Affaires étrangères du Nigéria, du Bénin et de la Gambie était conduite par le ministre ghanéen des Affaires étrangères et de l’intégration régionale, Shirley Ayorkor Botchwey.
Annadif Khatir Mahamat Saleh, représentant spécial chargé du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, était à la tête de la délégation onusienne.
« Les chefs d’Etat ont demandé que la mission vienne et échange avec les autorités ici pour faire le point, examiner la situation et voir quel est le futur pour le Burkina Faso », a déclaré le ministre ghanéen des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale au terme de leur mission.
Cette mission conjointe a été décidée à l’issue du dernier sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO tenu le 28 janvier dernier, un sommet qui a suspendu le Burkina Faso des instances de la CEDEAO.
Lors de son séjour burkinabè, la délégation conjointe a également eu des échanges avec le président du MPSR, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, chef de l’Etat.
« Il s’agit de voir comment nous pouvons travailler avec le Burkina pour que le pays puisse sortir de cette situation », a estimé Shirley Ayorkor Botchwey.
Les membres de la mission conjointe ont aussi rendu visite à l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré conformément à la volonté exprimée des chefs d’Etat de la CEDEAO.
« Nous avons vu qu’il est en bonne santé tel qu’il apparaît et on a pu échanger avec lui », a annoncé la chef de délégation Shirley Ayorkor Botchwey.
Le rapport de la présente mission sera remis aux chefs d’Etat de la CEDEAO pour examen lors du prochain sommet de l’organisation communautaire prévu le 3 février prochain à Accra.
La délégation s’est entretenue, pendant près de trois heures, avec les membres du nouveau pouvoir dont le président du MPSR, le lieutenant-colonel Damiba.
« Nous avons discuté des voies et moyens de sortir de la crise et dans quelle mesure la communauté internationale, l’ONU et la Cédéao peuvent les accompagner et nous avons trouvé un certain nombre de disponibilités », a indiqué Mahamat Saleh Annadif qui a qualifié les échanges de « très francs » et dit avoir trouvé ses interlocuteurs « très ouverts ».
Quant au président de la commission de l’organisation sous-régionale, Jean-Claude Brou, il a noté « leur disponibilité à travailler avec la Cédéao ». « Je crois qu’on s’est bien compris pour une première rencontre. Il y a eu de très bons échanges également avec le chef de l’Etat. »
Rien n’a filtré du contenu précis des discussions dont la primeur sera réservée au sommet régional de jeudi, à Accra.
Le compte rendu de la mission ainsi que celui des chefs d’état-major de la sous-région venus à Ouagadougou, samedi, serviront de base de travail aux chefs d’État qui décideront des suites à donner.
Une étonnante réaction de la part de la Communauté Internationale, mais bon, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions hâtives, il faut encore attendre de voir les actes des militaires au pouvoir, surtout au niveau sécuritaire, c’est ce que les burkinabés attendent dans un premier temps.
Entre-temps, contrairement aux proches du président russe Vladimir Poutine, selon certaines sources d’information, Moscou n’est pas très favorable au putsch au Burkina Faso.
Alexeï Zaïtsev, porte-parole adjoint du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, s’est prononcé sur la situation sociopolitique du Burkina Faso. Dans sa déclaration, il a fait savoir que Moscou a adopté une position de principe.
Alexeï Zaïtsev, porte-parole adjoint du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, s’est prononcé sur la situation sociopolitique du Burkina Faso. Dans sa déclaration, il a fait savoir que Moscou a adopté une position de principe, selon laquelle, les actions anticonstitutionnelles visant à changer le pouvoir sont inacceptables.
La Russie a pris acte du coup de force militaire du Burkina Faso et de l’ensemble des mesures prises par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, qui a pris le pouvoir le 24 janvier 2022. Moscou dit suivre avec une attention particulière l’évolution de la situation sociopolitique du Burkina Faso.
« Nous continuons de suivre attentivement le développement de la situation au Burkina Faso, dont le Président Roch Kaboré a été écarté du pouvoir suite à un putsch le 24 janvier. Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, a pris le pouvoir et annoncé la suspension de la Constitution, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale, ainsi que la fermeture des frontières de l’État et l’imposition de couvre-feux« .
Alexeï Zaïtsev
« Nous sommes préoccupés par ces événements au Burkina Faso, pays ami », a déclaré Alexeï Zaïtsev, qui a donné la position de son pays sur le coup d’Etat du Burkina Faso. D’après sa déclaration, la Russie ne cautionne l’acte anticonstitutionnel posé par le patron de la junte militaire, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. « Nous adoptons une position de principe selon laquelle les actions anticonstitutionnelles visant à changer le pouvoir sont inacceptables« .
Moscou appelle à un retour rapide à une gestion civile
Tout comme la CEDEAO, l’Union Africaine et celle Européenne, la Russie a exigé la libération de Roch Kaboré détenu par les putschistes. « Nous demandons la libération immédiate du Président du Burkina Faso, Roch Kaboré, et le retour rapide du pays à une gestion civile« , conclut le diplomate russe.
Cette déclaration très attendue de la Russie en raison de l’actualité géopolitique de la sous-région marquée par sa présence au Mali et des manifestations pour demander l’aide militaire russe à Ouagadougou, est une première depuis le coup d’Etat du lundi 24 janvier 2022. Elle intervient après celle de Evgueni Prigojine, réputé proche de Vladimir Poutine et homme des basses œuvres de Moscou en Afrique, s’est félicité du coup d’Etat à Ouagadougou et a salué une « nouvelle ère de décolonisation ».
Une communauté occidentale contente, une Russie pas contente, bref, la situation à l’air de prendre une tournure différente que celle que le peuple burkinabé demande. De tout de façon, quelques soient les intentions du nouveau pouvoir à Ouagadougou, le peuple a récupéré sa souveraineté. Comme il a déjà été dit auparavant, peu importe qui prend le pouvoir, sans suivre les revendications du peuple, il ne pourra pas faire long feu.
3. Mali: personne ne comprend la demande du Mali? Pourtant, c’est légitime et pas compliquée…
Au Mali, l’expulsion de l’ambassadeur et l’humiliation continue de la France fait beaucoup parler chez les candidats à la présidentielle.
Le Mali continue sur la voie de la sauvegarde de sa souveraineté nationale et pourtant en France, les politiques n’ont pas l’air de comprendre ça.
Les réactions fusent du côté de Paris depuis l’annonce de l’expulsion, le lundi 31 janvier, de son ambassadeur du sol malien par Bamako. Si le ministère français des Affaires étrangères dit «prendre note» de cette décision, cette dernière semble mal accueillie au sein de la classe politique française, à en croire les réactions de quelques candidats à l’élection présidentielle d’avril 2022.
«Les militaires maliens incapables de protéger leur propre pays osent chasser notre ambassadeur», fustige la candidate du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen. Elle a promis qu’une fois présidente de la République, elle fera «respecter la France et son Armée».
«Face à l’attitude de la junte malienne, il faut bloquer l’aide au développement et le transfert de fonds, y compris individuels, qui partent de France vers le Mali (12% du PIB du Mali !). Je ne supporte pas que notre Armée soit humiliée par le Gouvernement malien!», a-t-elle lancé sans concession.
Quant au candidat de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, il se veut plus mesuré et appelle à «vider l’abcès» avec Bamako et à la définition d’un plan d’actions par le Parlement. «Avant que les sacrifices et nos morts au Mali n’aient été rendus vains, avant que la déchirure soit complète, il est temps pour la France de revenir au réel et de vider l’abcès avec le pouvoir malien actuel. Et que l’Assemblée nationale soit saisie et décide d’un plan d’actions», a déclaré le candidat insoumis.
L’expulsion du diplomate par les autorités maliennes de la Transition passe mal chez Dupont Aignant, candidat à la présidentielle française. Pour lui, «la France ne peut pas être le paillasson du Mali». «53 militaires français ont donné leur vie au Sahel et le Gouvernement malien ose expulser notre ambassadeur», développe-t-il.
Il évoque des mesures de rétorsion: «La suppression de tout visa pour de nouvelles entrées de Maliens sur le sol français, l’expulsion manu militari des Maliens clandestins résidant en France, la révision de notre dispositif militaire au Sahel».
Éric Zemmour, lui, fait remarquer que les soldats français meurent pour un pays qui humilie la France. «Nous nous battons pour expulser les djihadistes du Mali, mais le Mali expulse notre ambassadeur. Nos soldats meurent pour un pays qui nous humilie! Toute la politique africaine de la France est à repenser », a écrit sur Twitter le candidat à la présidentielle française.
Aucun d’entre eux n’a réellement compris la demande du Mali, à savoir, le respect et l’équité et aucun d’entre eux ne parlent des centaines de millier de morts qu’il y a eu du côté malien aussi bien chez les militaires que chez les civils.
Si le Mali demande au soldats danois de plier bagage, c’est parce qu’ils ont débarqué sans le consentement du gouvernement malien. Jean-Yves Le Drian qui dit que le gouvernement est « illégitime », c’est à la France de le dire ou au peuple malien ? Il est tout de même incroyable que personne ne parle de ce que demande le peuple malien. Mais bon, on va dire qu’ils sont dans le déni le plus total. C’est clair que le Mali humilie la France, mais en fait, c’est la France qui s’humilie toute seule dans cette histoire et surtout ses dirigeants actuels, tout simplement parce qu’ils sont mouillés jusqu’au cou !
Récemment, une affaire de passeport entache le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui tente tant bien que mal d’étouffer ce genre de dossier, qui remonte à la surface.
Selon certaines rumeurs qui enflent sur les réseaux, les autorités maliennes auraient ouvert une enquête sur l’attribution du marché des passeports biométriques maliens à une entreprise bretonne sur pression de Jean Yves Le Drian, ministre français des Affaires Etrangères.
L’histoire remonte à 2015, Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, a en charge l’opération Barkhane. Il profite de sa position pour tordre le bras au président de l’époque Ibrahim Boubacar Keïta afin que l’entreprise bretonne Imedia, anciennement Oberthur, obtienne le marché des passeports et remplace la société canadienne Bank note qui était jusque-là chargée de la confection de ces documents.
À l’époque, l’affaire avait fait scandale au Mali, les députés s’en étaient emparés et avaient posé des questions à l’Assemblée nationale. En effet, outre que ce marché ait été passé de gré à gré, la facture des passeports avait explosé et les recettes du gouvernement diminuées. Bref, ce n’était pas une bonne affaire, sauf peut-être pour un homme d’affaires du nom de Thomas Le Drian, le fils du ministre.
En juin dernier, « Jeune Afrique » qui ne nous avait pas habitués à une telle audace contre les autorités françaises avait révélé l’affaire. Sans pratiquement aucune reprise par le reste de la presse française. Il était clair qu’en haut lieu Jean Yves Le Drian n’avait visiblement pas que des amis.…
L’été suivant, Jean Yves Le Drian voyait sa cote de popularité chuter à l’Elysée. Au point que l’hypothèse de son départ du gouvernement était évoquée. « Il y a une chance sur deux qu’il s’en aille », avait confié un député influent d’« En Marche » à « Mondafrique ». Mais là encore, silence radio des principaux médias français. Jean Yves Le Drian, l’artisan de la politique africaine de la France depuis dix ans et à ce titre principal responsable du désastre des relations entre Paris et Bamako, veille à son image. Une image qui s’est fortement dégradée suite à la politique souverainiste que le Mali a décidé d’adopter.
Bref, cette affaire est un petit grain de sel par rapport à tous ce que la France et ses alliés occidentaux ont fait au Mali et en Afrique de l’Ouest en général. Les politiques africaines doivent entrer dans la dénonciation comme l’a fait le gouvernement malien histoire que le monde entier sache une bonne fois pour toute ce que la France fait en Afrique et pourquoi les populations africaines considèrent la présence des occidentaux comme une présence d’occupation. Car oui, pour les naïfs qui croient encore aux propos de l’oligarchie française qui prétendent que c’est seulement de la manipulation qui vient de la Russie, il serait grand temps qu’ils sachent que cette colère ne date pas d’hier, elle a seulement atteint un tel degré qu’il n’est plus possible de la contenir.
Source: Press TV
La Russie a une nouvelle arme secrète dans son bras de fer avec l’Occident
Moscou semble avoir enfin trouvé comment faire de la diplomatie avec les États-Unis et l’OTAN
Par Elena Chernenko, envoyée spéciale au quotidien Kommersant à Moscou
Cet article est initialement paru dans Kommersant.

Vendredi dernier, le président russe Vladimir Poutine a eu un appel téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron, qui est devenu le premier dirigeant occidental à entendre la réaction du Kremlin aux réponses des États-Unis et de l’OTAN aux garanties de sécurité que Moscou a récemment exigées.
Poutine a souligné que Washington et le bloc militaire dirigé par les États-Unis n’avaient « pas pris en considération les préoccupations de sécurité de la Russie ». Cependant, il semble que le Kremlin ne soit pas pressé de produire la réponse « militaro-technique » promise. Au lieu de cela, Moscou prévoit clairement d’inonder l’Occident de nouvelles correspondances et d’ouvertures diplomatiques.
Le service de presse du Kremlin a rapporté que les deux présidents avaient eu une conversation téléphonique approfondie sur la question de fournir à la Russie des garanties de sécurité à long terme et juridiquement contraignantes. Poutine a déclaré à Macron que « la partie russe étudierait attentivement les réponses écrites aux projets d’accords sur les garanties de sécurité reçues des États-Unis et de l’OTAN le 26 janvier, après quoi elle déciderait de la suite à donner ».
La version de Moscou des pourparlers insiste également sur le fait que Poutine a informé son homologue français que « les réponses des États-Unis et de l’OTAN n’ont pas répondu aux préoccupations fondamentales de la Russie ». Il s’agit notamment d’arrêter l’expansion de l’OTAN, de ne pas déployer d’armes d’assaut près des frontières de la Russie et de ramener la capacité et l’infrastructure militaires de l’OTAN en Europe là où elles se trouvaient en 1997, lorsque l’Acte fondateur OTAN-Russie a été signé.
Ces demandes et d’autres ont été présentées dans deux projets de traités que la Russie a transmis à l’administration Biden et aux alliés européens de Washington en décembre 2021. À peu près au même moment, Poutine a réitéré les menaces de la Russie de prendre des « mesures militaro-techniques » si l’OTAN et les États-Unis continuaient d’ignorer les principales préoccupations de la nation.
Cependant, Moscou a également clairement indiqué qu’il continuait de faire confiance à une solution diplomatique. Dans le cadre des efforts diplomatiques du Kremlin, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov doit envoyer une lettre aux 57 États membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), y compris les États-Unis, demandant des éclaircissements sur leur position sur le principe d’« indivisibilité » dans la sécurité euro-atlantique, telle que décrite dans la Déclaration d’Istanbul de l’OSCE de 1999 et la Déclaration d’Astana de 2010.
Dans sa déclaration à la presse du 27 janvier, Lavrov a déclaré : « Ce principe a été formulé très clairement. Il comprend deux approches interconnectées. Le premier est la liberté des États de choisir des alliances militaires. La seconde est l’obligation de ne pas renforcer leur sécurité au détriment de la sécurité des autres États.
« En d’autres termes, la liberté de choisir des arrangements de sécurité est conditionnée par l’engagement de respecter les intérêts de sécurité de tout autre État de l’OSCE, y compris la Fédération de Russie. »
Selon Lavrov, l’OTAN tente de tourner la page en mettant l’accent sur la première approche en disant que l’Ukraine est libre de rejoindre l’alliance malgré les objections de la Russie tout en gardant le silence sur la seconde. « Nous allons maintenant nous concentrer sur la clarification de cette position hypocrite de nos partenaires occidentaux », a-t-il conclu.
En réponse à une question de Kommersant posée lors de la conférence de presse en ligne du 28 janvier, l’ambassadeur des États-Unis auprès de la Fédération de Russie, John J. Sullivan, a déclaré : relire tous les documents pertinents, le principe primordial qui ressort de ces documents est la protection de la souveraineté nationale, le droit d’un pays à déterminer sa propre sécurité et ses propres alliances de sécurité.
Selon l’Ambassadeur Sullivan, utiliser le concept de sécurité indivisible de manière à l’emporter sur le droit d’un autre pays de déterminer sa propre voie pour la sécurité nationale est inacceptable.
« Imaginez si l’Ukraine disait que la Russie doit se retirer de l’OTSC [Organisation du traité de sécurité collective] parce qu’elle – l’Ukraine – se sent menacée par ce que la Russie a fait. Ce n’est tout simplement pas la façon dont les nations mènent des affaires ensemble, en particulier dans le cadre des accords que les États-Unis et nos alliés et partenaires et la Russie – la Russie, et avant elle l’Union soviétique – ont convenus au fil des décennies avec le principe fondamental du respect de la souveraineté nationale », poursuit l’ambassadeur.
Kommersant a étudié les documents en question et est arrivé à la conclusion qu’ils laissent une certaine marge d’interprétation. Par exemple, le Document d’Istanbul de 1999 stipule ce qui suit (et le Document d’Astana le répète en grande partie) : « Chaque État participant [de l’OSCE] a un droit égal à la sécurité. Nous réaffirmons le droit inhérent de chaque État participant d’être libre de choisir ou de modifier ses arrangements en matière de sécurité, y compris les traités d’alliance, à mesure qu’ils évoluent. Chaque État a également droit à la neutralité. Chaque État participant respectera les droits de tous les autres à cet égard. Ils ne renforceront pas leur sécurité aux dépens de la sécurité des autres États. Au sein de l’OSCE, aucun État, groupe d’États ou organisation ne peut assumer la responsabilité prééminente du maintien de la paix et de la stabilité dans l’espace de l’OSCE ou ne peut considérer aucune partie de l’espace de l’OSCE comme sa sphère d’influence. »
En tout cas, Moscou a clairement indiqué qu’il voulait maintenir un dialogue avec l’Occident et éviter la confrontation. Cela a probablement à voir avec la volonté des États-Unis et de leurs alliés européens d’aider à faire pression sur les dirigeants ukrainiens pour qu’ils se conforment aux accords de Minsk en tant que feuille de route pour régler la crise dans le Donbass – principalement la partie qui prescrit que le gouvernement doit établir un dialogue direct avec les républiques voyous de Donetsk et de Louhansk et accordent au Donbass un statut juridique spécial.
Le 26 janvier, après une pause de six mois, Paris a vu les émissaires de la France, de l’Allemagne, de la Russie et de l’Ukraine se rencontrer pour une nouvelle série de pourparlers au format Normandie. La prochaine devrait avoir lieu dans deux semaines à Berlin.
Bien que les États-Unis ne soient pas représentés dans ces pourparlers, ils sont prêts à les soutenir, selon des déclarations officielles. Dans l’une d’une série d’entretiens récents avec les quatre principales stations de radio russes, Lavrov a déclaré que si Washington pouvait « forcer Kiev » à mettre en œuvre les accords de Minsk – a-t-il ajouté, « personne d’autre ne peut le faire » – ce résultat « conviendrait » à Moscou. Cependant, il a déclaré: « Jusqu’à présent, je trouve cela difficile à croire. »
Au cours de l’interview, il a dit à deux reprises : « Si cela ne tient qu’à la Fédération de Russie, il n’y aura pas de guerre ».
Selon toute vraisemblance, Moscou trouve également rassurant que la réponse des États-Unis et de l’OTAN à ses propositions contienne ce que Lavrov a appelé des « noyaux de rationalité », bien qu’au sujet des « questions secondaires » plutôt que des préoccupations principales de la Russie. Les premiers incluent, comme Kommersant l’a rapporté plus tôt, l’engagement de Washington et de ses alliés de soutenir un dialogue avec la Russie sur la limitation de leur activité militaire en Europe, ce qui comprend la mise en place de mécanismes de contrôle des armements conventionnels et nucléaires, la transparence, la prévention des incidents militaires et la restauration canaux de communication.
Lavrov a déclaré que bien que toutes ces mesures aient été « assez importantes pour la Russie à un moment donné », l’OTAN a, pendant des années, ignoré les tentatives de Moscou d’en discuter. « L’approche constructive de ces propositions a en fait été empruntée aux récentes initiatives de la Russie. Je pense que maintenant … nous avançons quelque part », a déclaré le ministre, ajoutant : « Pour réitérer, le plus important, nous devons déterminer les piliers conceptuels qui sous-tendent la sécurité européenne. »
Lavrov a poursuivi en disant : « En ce qui concerne les questions d’importance secondaire, ils [les États-Unis et l’OTAN] ont été choqués par nous [la Russie] présentant ces documents publiquement. Cela a contribué à changer leur attitude négative envers nos propositions précédentes, y compris les missiles à moyenne et courte portée, et à élaborer des mesures de désescalade pendant les exercices. Cela signifie que l’Occident ne comprend que ce genre de langage. »
Sa conclusion était que, dans ce cas, Moscou « devrait continuer dans la même veine qu’elle l’a fait lorsqu’elle a présenté ses initiatives ».
La seule chose que l’envoyé principal de la Russie n’a pas mentionnée, c’est qu’en plus de lancer une offensive diplomatique, la Russie a amassé une bonne partie de ses troupes à sa frontière avec l’Ukraine. De l’avis de l’ambassadeur Sullivan, « c’est l’équivalent de vous et moi ayant une discussion ou une négociation, et je mets une arme sur la table mais dis que je viens en paix. C’est menaçant. »
À en juger par les remarques de Lavrov, la Russie veut à la fois la paix et garder l’arme sur la table. Parce que ça marche, tu sais.
Les déclarations, vues et opinions exprimées dans cette colonne sont uniquement celles de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celles de RT.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : RT
La Russie accuse l’Occident de vouloir la guerre en Ukraine
La rhétorique occidentale sur l’Ukraine est provocatrice en soi et ne fait qu’aggraver les tensions, a déclaré l’envoyé russe à l’ONU

S’exprimant lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies lundi, le représentant permanent de la Russie auprès de l’organisme parent à New York, Vassily Nebenzia, a fustigé ce qu’il a décrit comme la rhétorique guerrière de l’Occident sur l’Ukraine.
« Nos partenaires occidentaux parlent de la nécessité d’une désescalade, mais d’abord eux-mêmes font monter la tension avec leur rhétorique et provoquent une escalade. Parler d’une guerre imminente est une provocation en soi », a déclaré Nebenzia, accusant l’Occident de chercher à déclencher un conflit entre la Russie et l’Ukraine.
On dirait que vous demandez cela, que vous voulez et que vous attendez que cela se produise. Comme si vous vouliez faire de vos allégations une réalité.
Au cours des derniers mois, les principaux politiciens et médias occidentaux ont à plusieurs reprises mis en garde contre une « invasion » prétendument imminente de l’Ukraine préparée par Moscou. La Russie a toujours nié ces affirmations, démentant les accusations selon lesquelles elle amasse des troupes à la frontière ukrainienne, ce qui est présenté comme la « preuve » de tels plans.
« D’où vient le chiffre de cent mille militaires qui, comme vous le dites, sont situés à la frontière russo-ukrainienne, bien que ce ne soit pas vrai? » demanda Nébenzia.
Cette rhétorique hautement chargée autour de l’Ukraine ne profite qu’à l’Occident et aux États-Unis en particulier, a souligné Nebenzia.
« Il semble que nos collègues américains soient prêts à sacrifier l’Ukraine à leurs intérêts géopolitiques », a-t-il déclaré.
Le diplomate a également noté que même le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, a exhorté l’Occident à modérer la rhétorique. Vendredi, Zelensky a déclaré que Kiev n’avait pas « connu d’escalade plus importante qu’auparavant », alors que la couverture médiatique et les déclarations politiques semblaient « nous sommes déjà en guerre ».
Traduction : MIRASTNEWS
Source : RT
Zoom Afrique du 31 janvier 2022
Au Mali, Bamako a pris sa décision et elle est sèche ! L’ambassadeur de France est expulsé du Mali !
Actualité en Afrique :
- Mali: 50 000 réfugiés maliens arrivés dans leurs villages d’origine
- La Tanzanie veut éviter une arrivée des groupes terroristes depuis le Cabo Delgago
- Cameroun: la CAN a permis d’augmenter la couverture vaccinale du Cameroun
- Côte d’Ivoire: les travaux d’électrification de Tiélétanakaha achevés
Analyses de la rédaction :
1. Mali: bye l’ambassadeur de France!
Au Mali, Bamako a pris sa décision et elle est sèche ! L’ambassadeur de France est expulsé du Mali !
Suite aux propos tenus par les autorités françaises à l’endroit des autorités de la Transition, Joël MEYER, Ambassadeur de la République française au Mali est convoqué ce lundi 31 janvier 2022 au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Et ce qui en découle, c’est l’expulsion de l’ambassadeur français.
L’ambassadeur de France au Mali a trois jours pour quitter le Mali. Joël Meyer était convoqué à la mi-journée au ministère malien des Affaires étrangères, suite aux propos tenus ces derniers jours par Jean-Yves le Drian.
Après les propos indécents et irrespectueux du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian en compagnie de son homologue nigérien, Hassoumi Massoudou.
La France se ridiculise, au point ou même ses alliés la laissent tomber.
Face à un Mali qui représente un bloc anti-néocolonialiste, les pays occidentaux n’ont plus le choix que de prendre la porte.
Les forces spéciales danoises ont été obligées de plier bagage, et cela ternit l’image de la France auprès de ses voisins européens.
Une humiliation à toute épreuve. L’Allemagne, le Danemark, l’Irlande, tous se font éjecter du territoire malien, les autorités maliennes procèdent à un nettoyage complet de tous ces militaires qui ont débarqué au Mali. Avec tout cela, l’Élysée est devenu la risée de l’Occident.
Il est clair que Paris ne s’attendait pas à ce que ses coups de bluff et ses menaces lui retombent dessus.
« Le gouvernement de la République du Mali informe l’opinion nationale et internationale que ce jour (…) l’ambassadeur de France à Bamako, son excellence Joël Meyer, a été convoqué par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale (et) qu’il lui a été notifié la décision du gouvernement qui l’invite à quitter le territoire national dans un délai de 72 heures », a annoncé un communiqué lu par la télévision d’État.
La tension est aussi importante entre le Mali et le Niger. Hassoumi Massoudou, le chef de la diplomatie nigérienne, a affirmé que Niamey ne comprenait pas que des chefs militaires, après avoir échoué sur le terrain de la guerre, prennent le pouvoir au nom d’un « patriotisme frelaté ».
Paris cherche décidément à brandir la carte de la division entre les Africains pour se donner encore une toute petite chance de garder un pied dans le Sahel.
Mais visiblement, le Niger n’a peut-être pas choisi la bonne voie concernant sa politique avec ses voisins.
L’influence du Mali est en pleine expansion sur toute l’Afrique de l’Ouest, et la Guinée ainsi que le Burkina Faso devrait sans plus attendre emboîter le pas à Bamako.
Cela fait un bon bout de temps que le peuple malien demande la fermeture de l’ambassade de France au Mali, considéré comme un comptoir colonial. L’ambassadeur est mis dehors, à quand la rupture totale avec Paris et surtout son Franc CFA ?
2. Mali/Algérie: une colonne de rebelles armés neutralisée!
Les armées sahéliennes sont en pleine action.
L’Algérie met en déroute une colonne des rebelles armés qui tentaient de pénétrer au Mali et au Niger.
En effet dans la soirée du 29 au 30 les éléments des forces mobiles des frontières algériennes postés à la lisière des frontières du Nord Mali et du Niger ont mis en déroute une colonne de véhicules transportant des éléments armés en provenance de la Libye.
Selon certaines sources, il s’agissait des rebelles subsahariens et maghrébins engagés comme mercenaires des Occidentaux.
Vue la perte immense d’influence de la France et de ses alliés occidentaux dans le Sahel et particulièrement au Mali, l’Occident tente le tout pour le tout pour saboter et mettre un frein à tout ce qu’entreprend l’État malien pour libérer son pays de joug de la France.
Effectivement, vu les derniers coups d’État dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, comme en Guinée et plus récemment au Burkina Faso, il est clair que les nouveaux hommes forts qui dirigent ces pays, ont décidé de suivre le Mali. La Guinée a laissé ses frontières ouvertes avec Bamako pour que le Mali puisse contourner les sanctions de la Communauté internationale. Suite aux sanctions qui sont récemment tombées sur le Burkina Faso et sa suspension dans les instances comme l’Union africaine, il est clair que la suite logique des opérations serait que Ouagadougou se lie au Mali. Étant donné que les nouveaux militaires qui dirigent ces pays d’Afrique de l’Ouest sont tous décidés à lutter contre le terrorisme et ramener la sécurité sur le continent. Et c’est précisément ce que ne veut pas la France.
Il serait grand temps que la Guinée, le Burkina Faso prennent également des mesures concernant l’emprise de la France sur leur pays, et qu’ils emboitent tous le pas à Bamako. Un nouvel axe de la Résistance africaine est en pleine naissance.
3. Burkina Faso: Paris veut s’incruster dans le pays?
Au Burkina Faso, la situation s’éclaircit de plus en plus.
Selon certaines sources bien informées, un coup d’État se préparait contre Kaboré, suite à son refus de ramener Barkhane au Burkina Faso, et lors de ce coup d’État, d’autres militaires auraient pris le pouvoir avant eux.
De nombreuses informations circulaient affirmant que des militaires avaient libéré l’homme de Paris, le général Gilbert Diendéré, qui pour rappel à participer à l’assassinat de l’ancien président du Faso Thomas Sankara, mais ce fut un échec.
C’est ce que planifiait la France mais ce fut encore un échec. Dans la foulée, c’est le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) dirigé par le lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba.
Les soldats français rôdaient bien dans le coin depuis quelques semaines, de nombreuses infos le prouvent, et d’ailleurs, la dernière info sortie seulement sur les médias mainstream nous laisse tout de même sans voix. Info ou intox ? À voir. Selon ces médias, une soixantaine de terroristes auraient été tués selon l’armée française.
L’opération des forces burkinabées assistées par des unités françaises de « Barkhane » s’est déroulée, et ce, juste avant le coup d’État du 24 janvier.
C’est l’armée française qui annonce cela, 6 jours après le coup de force qu’il y a eu au Burkina Faso. L’armée française a mis le temps avant d’annoncer cet exploit.
Une info assez étonnante, mais qui n’apparaît nulle part dans les médias burkinabés. Jusqu’à présent, les soldats burkinabés n’ont jamais eu d’assistance de ce type. Les avancées qu’ils ont enregistrées avec l’appui des forces populaires ne comprenaient aucune présence de soldats de Barkhane dans ces rangs.
Bref, est-ce une nouvelle manœuvre de l’Élysée qui tenterait de dire que le Burkina Faso roule pour Paris, et qu’en se retirant du Mali, Barkhane se redéploiera au Burkina Faso ?
Avec une population qui a déjà montré à plusieurs reprises qu’elle n’hésiterait pas à se faire tuer plutôt que de laisser les convois militaires français traversés son territoire, le peuple burkinabé ne sera pas vraiment du genre d’accord et conciliant pour que Barkhane commence à se montrer de plus en plus en territoire burkinabé. Difficile de croire que Paris et ses alliés oseront faire cela.
Mais comme la stupidité des Occidentaux atteint des sommets, il faut s’attendre à tout venant d’eux.
Le soulèvement en Afrique, le soutien du peuple à leur gouvernement, les nouveaux partenariats gagnant-gagnant, voici ce qui rend la vie du néocolonialisme dur au point d’en mettre un terme.
Source: Press TV Français
Echo Afrique du 31 janvier 2022
Comme attendu le coups d’état au Burkina n’a toucher que la constitution! Le secteur minier lui fonctionne à plein régime les multinationale presqu’assureés de la continuité. Et si ces coups de force revenaient chers à leurs incitateurs en terme de bénéfices miniers? En d’autres termes, qu’est ce qui se passerait si au lieu de dissoudre la constitution c’était les lois minières taillées souvent sur mesure des firmes US/Europe.
Au sommaire :
1- Burkina Faso : les compagnies minières poursuivent leurs activités, malgré l’arrivée au pouvoir des militaires
Selon les données de l’ITIE, les mines représentent plus de 8 % des recettes de l’Etat burkinabé et contribuent à 12 % au PIB. De ce point de vue, la poursuite des activités minières participe au bon fonctionnement de l’économie.
Le coup d’Etat annoncé au Burkina Faso le 24 janvier 2022 n’a pas perturbé les opérations minières. C’est ce qu’il faut retenir des communiqués quasiment identiques, publiés entre lundi et mardi 25 janvier par les compagnies présentes dans le pays ouest-africain.
Pour le canadien Fortuna Silver Mines, les « activités se poursuivent normalement » à sa mine d’or Yaramoko. Même son de cloche à la mine d’or Sanbrado de l’australien West African Resources, ainsi que chez le géant aurifère Endeavour Mining.
Ce dernier a indiqué le 24 janvier, au lendemain d’un week-end marqué par des tirs dans la capitale Ouagadougou, que « ses opérations et ses chaînes d’approvisionnement au Burkina Faso n’ont pas été affectées par la situation politique actuelle ».
Si d’autres compagnies comme Orezone Gold ou Iamgold n’ont pas encore réagi, la situation ne devrait être guère différente de leurs côtés, si on se réfère aux conséquences des coups de force similaires qui ont eu lieu ces derniers mois en Guinée et au Mali, deux autres poids lourds du secteur minier africain.
En raison notamment de la place centrale qu’occupe l’exploitation minière dans les recettes publiques de ces Etats, les nouveaux dirigeants s’empressent souvent de rassurer les investisseurs pour la poursuite normale des activités économiques. Cependant, la fermeture « jusqu’à nouvel ordre » des frontières aériennes et terrestres annoncée par la junte au pouvoir demeure un sujet d’inquiétude pour l’approvisionnement à moyen et long terme des compagnies, ainsi que pour leurs exportations.
Pour rappel, c’est le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, dirigé par Paul Henri Sandaogo Damiba, qui a revendiqué le coup d’Etat contre le président Roch Christian Kaboré.
2- Sénégal : les futures recettes de pétrole et de gaz seront insuffisantes pour transformer l’économie (NRGI)
Au Sénégal, le gaz et le pétrole ne pèsent pas lourd sur les récentes en devise, nous disent les organisme de pacotille qui déplorent que seuls 15 pc des revenus extractives sont allés dans la poches des États africains. Mais pourquoi ce pessimisme criant..ces organismes qui défendent les intérêts Occidentaux convoitent désormais ces même 15 pc! Voici un exemple ;
La vocation du Natural Resource Governance Institute est de promouvoir l’amélioration de la gestion des ressources naturelles dans le monde, afin de stimuler un développement durable et inclusif.
En 2023 et 2024, le Sénégal deviendra un pays exportateur de pétrole et de gaz naturel respectivement. Dans le rapport « La gestion des revenus pétroliers et gaziers du Sénégal » du Natural Resource Governance Institute (NRGI) publié en décembre dernier, les recettes issues de la commercialisation de ces combustibles représenteront en moyenne 1,5 % du PIB ou 6 % de l’ensemble des recettes publiques pendant 25 ans.
Des entrées importantes, mais que l’organisation basée à New York juge insuffisantes pour avoir à elles seules un effet transformateur sur l’économie nationale. Il faut savoir que les recettes moyennes de l’industrie extractive dans les pays africains ont représenté environ 15 % du PIB de ces pays sur la période 2006-2014, selon un rapport du FMI publié en janvier 2019 et intitulé : « Senegal: Selected Issues: Natural Resources in Senegal Before and After the Recent Oil and Gas Discoveries ». C’est bien au-delà des perspectives du Sénégal.
Cependant, le NRGI précise que si ces revenus sont bien gérés, ils ont la capacité d’améliorer sensiblement le niveau de vie de la population. Pour cela, il suggère au gouvernement sénégalais d’abandonner son plan visant à investir les revenus tirés de l’exploitation des hydrocarbures dans un fonds souverain et un fonds de stabilisation.
« Nous soutenons que les autorités devraient envisager de se concentrer sur l’investissement des revenus tirés des ressources naturelles au niveau national et faire passer ces investissements par le budget général, afin de renforcer le contrôle des finances publiques », a-t-on lu dans le rapport du NRGI.
Par ailleurs, il est annoncé que le fonds souverain sera géré par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), un organisme chargé des investissements stratégiques pour le compte de l’Etat. Afin d’éviter qu’un scénario similaire à ceux de nombreux fonds souverains mal gérés sur le continent se produise, le NRGI appelle à une réforme en profondeur du FONSIS, seul moyen de favoriser la transparence et la bonne gestion des ressources financières.
Pour ce qui est de partager une partie des revenus avec les collectivités locales des zones de production, notamment les communautés de pêcheurs, le NRGI propose aux autorités une nouvelle approche. Celle-ci consiste à se concentrer sur la compensation des impacts négatifs de la production, à travers les plans de gestion environnementale et sociale des projets.
Au Sénégal, le secteur minier est actuellement, la seule branche active des industries extractives. Ces 40 dernières années, il a représenté 1 à 3 % du PIB. La valeur ajoutée qu’apporteront le pétrole et le gaz annoncés en grande pompe depuis quelques années, sera marginale comparée aux chiffres du secteur minier.
3- Nigéria : d’ex-militants armés du delta du Niger appellent au retour des sociétés pétrolières
Y a t il un lien entre les groupes terroristes actifs en Afrique et les multinationales? Oui. Le Boko Haram par exemple sert à faire fuir les populations et à les faire remplacer par les multinationales, mais il y a pire ; c’est quand les multinationales se font prier par les terroristes voici un exemple:
Au Nigéria, la presse locale a annoncé, le 24 janvier, qu’un groupe d’anciens militants armés du delta du Niger a lancé un appel aux compagnies pétrolières multinationales qui ont quitté la région en raison de l’insécurité, pour qu’elles reviennent.
Selon, Nature Kieghe, l’un des concernés, le retour des multinationales est vital pour que les communautés puissent profiter pleinement des ressources pétrolières et des opportunités qu’elles peuvent offrir. Kieghe a toutefois souligné que cela ne serait possible sans un environnement pacifique. Une paix dont lui et les autres ex-combattants veulent se faire les apôtres.
Source: Press TV Français
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